S.l.n.d. [Dijon, 1704 ?] 1 vol. relié in-16, demi-maroquin vert, dos lisse, double filets à froid, 1 ff. + 106 pp. Rare ouvrage rédigé en patois bourguignon à l'imitation des "Noëls" du XVe siècle qui se chantaient sur des airs profanes bien connus - non pas à l’église, mais dans les rues, au coin du feu et même à la cour. Ce recueil est l'oeuvre de Bernard de la Monnoye (1641-1728), poète, avocat au Parlement de Dijon et membre de l'Académie française à partir de 1713. Barozai n'est pas un véritable pseudonyme mais la manière malicieuse dont l'auteur - épris de philologie - entend célébrer sa Bourgogne natale. C'est en effet sous l'appellation de "Bareuzais" qu'on désigne les Dijonnais. Et "Bas rosés" est le sobriquet donné aux riches vignerons porteurs de bas à coins roses. Par extension, "Barozai" peut aussi être entendu de manière festive en tant que contraction de "bec rosé" qui renvoie au bon buveur... Ce modeste opus eut une belle destinée puisqu'on en trouve des rééditions augmentées jusqu'en 1825. Bon exemplaire, dans une fine reliure du XIXe siècle.
Reference : 96402
Vignes Online
M. Henri Vignes
La Font Macaire
87120 Eymoutiers
France
05 55 14 44 53
conformes aux usages de la Librairie ancienne et moderne et, pour l'étranger, aux règlements en matière de paiement. Les prix indiqués sont nets, en euros. Frais de port en sus à la charge du destinataire.
Gui BAROZAI [Pseudonyme de Bernard de LA MONNOYE] Noei borguignon de Gui Barôzai, aivô queique ajutorion. (Noël Bourguignon) Vers 1703 - 1704, Sans lieu ni date, Dijon. 1 vol. in-16 broché de 1ff. + 106 pages. Brochage d'attente bleu. Bon état, intérieur frais avec quelques rares rousseurs. Rare ouvrage rédigé en patois Bourguignon à l'imitation des "Noëls" du XVe siècle qui se chantaient sur des airs profanes bien connus - non pas à l'église, mais dans les rues, au coin du feu et même à la cour. Ce recueil est l'oeuvre de Bernard de la Monnoye (1641-1728), poète, avocat au Parlement de Dijon et membre de l'Académie française à partir de 1713. Barozai n'est pas un véritable pseudonyme mais la manière malicieuse dont l'auteur - épris de philologie - entend célébrer sa Bourgogne natale. C'est en effet sous l'appellation de "Bareuzais" qu'on désigne les Dijonnais. Et "Bas rosés" est le sobriquet donné aux riches vignerons porteurs de bas à coins roses. Par extension, "Barozai" peut aussi être entendu de manière festive en tant que contraction de "bec rosé" qui renvoie au bon buveur... Ce modeste opus eut une belle destinée puisqu'on en trouve des rééditions augmentées jusqu'en 1825. Bon