1 page in-4, Paris, 11 juin 1952, avec enveloppe conservée. En remerciement d'une critique à la parution de L'Homme du roi : ... "j'ai déjà pu mesurer à quel point votre article a porté sur le public. J'espère que je pourrai bientôt vous redire de vive voix mes remerciements et avoir ainsi le plaisir de vous connaître". On joint un portrait photographique de l'auteur avec marques éditoriales et tampon de la revue Art au verso.
Reference : 96270
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M. Henri Vignes
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1 page in-4 pour la lettre ("4 bis rue du Cherche Midi", s.d. [vers 1952]) et 5 pages un quart sur papier pelure pour le tapuscrit avec quelques annotations manuscrites. Audiberti s'enquiert de la publication de son article relatif "à Bryen et à l'abhumanisme". "Vous savez que l'abhumanisme est, surtout en Italie, un sujet fort actuel et, en tout cas, il me serait désagréable que ce papier ne voit le jour chez vous". L'article en question, intitulé "A l'exposition Camille Bryen dansent les bambins Abhumanisme" (à la galerie Collette Allendy), fait écho à L'Ouvre-boîte, traité narratif que l'écrivain et l'artiste feront paraître chez Gallimard en 1952. On joint deux portraits photographiques de Jacques Audiberti (tirages argentiques d'époque, avec tampon du photographe Michel Regnault au dos, 17 x 12 cm).
1 page in-4, s.l.n.d., "La Bergerie, le 7 décembre" [vers 1958]. Absent de Paris, il regrette de n'avoir pu croiser son correspondant à une fête donnée au lendemain de la remise du Fémina et espère une réponse sur le manuscrit Le Curieux (probablement Le Curieux mal avisé, paru en 1958 chez Fayard). On joint trois portraits photographiques (dont deux tirages de presse avec tampons de l'agence Keystone au dos).
1 page in-8, à son en-tête imprimé, 29 mars 1953. Belle lettre sur la contingence du métier d'écrivain : "Je vous remercie de votre bonne critique - moi qui ai toujours une faiblesse pour les éreintages - à propos de mon dernier livre [Le Mât de cocagne] : Oui il est sincère et poignant mais je rate mes livres. Je me vois les rater, ce qui me donne une étrange impression d'intensité, de remise en charge. Je suis contre l'écriture figée vous savez, stratifiée et agrégée des Lettres... Pour moi, il faut appeler les morts à son secours et mettre l'hallucination dans l'encre afin que cette vie ne soit pas seulement réduite à la vie mais à autre chose que nous n'aurons jamais et qui est pierre et vérité dans le Songe".
1 pages in-8, "Saint-Paul [de Vence]", le 05 avril 1954. Il lui fait parvenir son "dernier né", le recueil Mondes et Soleils, et soumet quelques idées de chroniques. On joint un beau portrait photographique du poète (tirage argentique d'époque, tampon du photographe P. Constantin au dos, 24 x 18 cm).
1952 1 page in-8, à l'en-tête de la Librairie Gallimard, 18 septembre 1952. "Votre interwiew était charmante, originale et spirituelle. Je ne savais pas que j'étais aussi intelligent. Merci de m'avoir fait si bien parler. Le vrai romancier, c'est vous et je me sens devenu votre personnage".