Paris Hazan, coll. "Les mots de la peinture" 2003 1 vol. broché in-8, broché, couv. illustrée à rabats, 127 pp., reproductions en couleurs. Très bon état.
Reference : 95629
ISBN : 9782850258619
Vignes Online
M. Henri Vignes
La Font Macaire
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France
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Avec le Portrait de Madame de Staël, 1 vol. in-8 cartonnage bradel de l'époque en papier marbré, Chez Treuttel et Würtz, Paris, 1820, ccclxxj pp. avec portrait en frontispice
Fille du naturaliste et soeur du chimiste, Albertine de Saussure (1766-1841) épousa le neveu de Necker, ce qui la reliait directement à Germaine de Staël. L'auteur passe en revue les écrits de Madame de Staël, présentés selon trois périodes, pour examiner dans une seconde partie sa "vie domestique et sociale" Etat très satisfaisant (assez discrète restauration à un mors en queue, une mouill. intérieure en marge, en queue, bon état par ailleurs).
[Travaux de la Société des Sciences et des lettres de Wroclaw] - NIKLIBORC, Anna
Reference : 54213
(1970)
7 vol. à savoir : L'Enseignement du Français dans les Ecoles polonaises au XVIIIe siècle, 1 vol. in-8 br., Travaux de la Société des Sciences et des lettres de Wroclaw, 1962, 112 pp. [ Avec : ] La littérature française pour la jeunesse au Siècle des Lumières, 1 vol. in8 br., La Société des Sciences et des Lettres, Wroclaw, 1975, 1973, signé par l'auteur [ Avec : ] Un examen public de langue française à Cracovie en 1783, tiré-à-part des Acta Universitatis Wratislaviensis, Wroclaw, 1968, pp. 29-41 [ Avec : ] Histoire d'une animosité littéraire : Mme de Genlis contre Mme de Staël, tiré-à-part des Acta Universitatis Wratislaviensis, Wroclaw, 1972, pp. 81-96, signé par l'auteur [ Avec : ] Madame de Staël, auteur comique, tiré-à-part des Acta Universitatis Wratislaviensis, Wroclaw, 1970, 17 pp. [ Avec : ] Le théâtre d'Alexandre Duval et ses succès sur les scènes polonaises, tiré-à-part des Acta Universitatis Wratislaviensis, Wroclaw, 1971, pp. 23-40, signé par l'auteur [ Avec : ] Une romancière oubliée : Mademoiselle de Lussan, tiré-à-part des Acta Universitatis Wratislaviensis, Wroclaw, 1972, 18, signé par l'auteur
Intéressant lot réunissant 7 articles et ouvrages de l'universitaire polonaise Anna Nikliborc consacrés à l'histoire de la littérature française au siècle des Lumières et à sa réception dans la Pologne de l'époque. Bon ensemble. Prix du lot, non séparable
1 vol. in-8 br., Chez Henri Servier, Paris, 1828, 72 pp.
Cette longue notice biographique (et nécrologique) est consacrée au baron Auguste de Staël-Holstein (30 août 1790 - 17 novembre 1827), premier garçon de Germaine de Staël. Bon état (couv. brunie et un peu frottée avec petits accrocs, qq. rouss.) pour cette notice peu commune.
Paris, Librairie Hachette et Cie, 79, boulevard Saint-Germain, 79 Relié 1881 In-8 (14,8 x 22,5 cm), reliure demi-peau, dos à 5 nerfs, gardes couleur, 416 pages ; coins et coupes un peu frottés, par ailleurs bel état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Exemplaire conservé dans ses reliures de l’époque. Paris, Delaunay, Bossange et Masson, 1818. 3 volumes in-8 de: I/ x pp., 440 pp.; II/ (2) ff., 424 pp. ; III/ (2) ff., 395 pp., (1) f. d’errata, (4) ff. d’annonces. Demi-basane verte, dos lisses ornés du titre doré et de filets dorés figurant les nerfs. Reliure de l’époque. 201 x 126 mm.
Édition originale de cet ouvrage célèbre de Madame de Staël doté d’une grande liberté de penser, qui fit beaucoup de bruit. Vicaire, VII, 654; Bulletin Morgand et Fatout, n°5898; Clouzot, 255; Lonchamp, 117-1; Martin & Walter, 31988; Tourneux, I, 114; En Français dans le texte, 222. L’ouvrage fut publié par le fils et le gendre de Madame de Staël, le baron de Staël et le duc de Broglie, d'après le manuscrit original achevé par Mme de Staël dans les premiers jours de 1816. Un essai qui fit date: à l'origine du premier grand débat intellectuel sur la Révolution française. Germaine de Staël (1766-1817) composa la presque totalité de son œuvre littéraire sur les routes d'exils répétés que lui valut son libéralisme politique et social, en particulier concernant la condition féminine. Napoléon, qu'elle admira d'abord et crut pouvoir conseiller, lui ferma à nouveau les frontières de France, en réponse aux prises de positions politiques et «féministes» de ses œuvres. Femme d'engagement, Madame de Staël, par ses écrits et les salons qu'elle tint successivement à Paris et à Coppet, sur les bords du lac de Genève, exerça une influence intellectuelle considérable non seulement sur la littérature mais aussi sur la société de son temps. Initialement, Madame de Staël entendait faire l'éloge politique de son père, le banquier Jacques Necker (1732-1804) qui avait été ministre des Finances de Louis XVI; mais, débordant son sujet originel, elle étudia la Révolution dans son ensemble, ses causes et ses conséquences - le régime napoléonien - et promut, par comparaison, le système anglais, qu'elle regardait comme le modèle de toute démocratie. Elle clôt ainsi l'ensemble de son œuvre par l'apologie du pays qu'elle admira entre tous. Le public accueillit avec enthousiasme ces Considérations, dont la diffusion excéda 50 000 exemplaires, à l'origine d'un débat très vif et de nombreuses critiques. Madame de Staël est à la mode... L’'impétueuse et turbulente Germaine en eut été, sans doute, ravie. Depuis quelques années, de nombreuses études et des rééditions, attestent ce retour de flamme. Il faut dire que, chez nos voisins de Romandie, comme, dans tous les pays, chez les spécialistes de littérature, et notamment de littérature comparée, les éludes sur Germaine de Staël née Necker, sur son entourage et sur les idées et la pensée de celle-là et de celui-ci ne se sont jamais beaucoup ralenties. Car cet écrit de Madame de Staël est une véritable «somme» — partiale, bien sûr… — de l'histoire de toute la période allant du premier ministère de Necker à l’année qui précède la mort de Germaine en 1817. C'est l'histoire de la Révolution vue au travers des idées, des pensées et de l'action. Non seulement cet écrit présente aussi la somme des espoirs et des ambitions de Madame de Staël, fille de Necker, mais aussi maîtresse de Narbonne, puis après le paroxysme révolutionnaire, celle – en titre – de Benjamin Constant, et celle plus occasionnelle, de Talleyrand: elle ne se résigna que sur le tard, lorsque Bonaparte dédaigna ses avis et que Napoléon la disgracia et la confina sur les bords du Léman, à devoir n’être plus qu’une dispensatrice lointaine de considérations élevées et à se transformer en Cassandre à l’égard de la politique du «tyran» qui incarnait la France. Au total, il faut lire cet ouvrage et le relire. Pour l’historien, il dépasse naturellement en intérêt tous les autres écrits de Madame de Staël. "Ce célèbre ouvrage fixa l'interprétation libérale de la Révolution française en dissociant 1789, pour la première fois crânement réhabilité, de 1793" (Yvert, Politique libérale, n°24). Précieux exemplaire en reliure de l’époque provenant de la «Bibliothèque du Château de Louppy», propriété de la famille de Custine de Wiltz.