Paris Gallimard, coll. "Métamorphoses" 1938 1 vol. broché in-8, broché, couverture rempliée, 93 pp. Edition originale. Un des 70 exemplaires numérotés sur pur fil, second papier après 15 Japon. En parfait état.
Reference : 95311
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M. Henri Vignes
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Bâle, Jean Rodolphe Im-Hof & fils, 1766. In-12 à deux colonnes de 472-180 pp., musique notée, galuchat noir, dos à nerfs et muet entièrement ornés d'un discret décor floral à froid, fermoirs d'argent, tranches dorées (reliure de l’ époque).
Version Valentin Conrart suivie des 54 "Cantiques sacrés" de Bénédict Pictet et des "Liturgies" avec leur propre page de titre titre propre datée 1766. Premier secrétaire perpétuel de l’Académie française Valentin Conrart (1603 – 1675) contribua à la révision du psautier huguenot complétée après sa mort par La Bastide et publiée en 1679 puis de nouveau retouchée par le pasteur genevois Bénédict Pictet jusqu'à son acceptation par 'Église de Genève en 1698. « Dès son origine, le psautier a été recouvert, pour le protéger, avec les matériaux usuels de son époque, c'est-à-dire en parchemin, en basane et en veau comme la plupart des ouvrages. Son originalité tient à ce que le psautier tout comme le missel d’ailleurs, est d’un usage fréquent, qu’on le laisse au temple ou qu’on le conserve sur soi et qu’il a fallu le couvrir d’une reliure solide. Par ailleurs la « décente modestie » des protestants réclamait une grande simplicité et même une certaine austérité. Longtemps, le matériau le plus courant a été le parchemin ou le chagrin qui ont l’avantage de la solidité. (…) Une catégorie aussi caractéristique et connue est celle des reliures dites «huguenotes ». En effet dès 1710, la mode se répand de faire relier les psaumes en plein chagrin noir, d’une manière austère mais particulièrement solide. D’après Jan Storm van Leeuwen, cette peau si particulière et jusqu’ici mal identifiée serait une peau de mammifère. On a parfois pensé à une peau d’animal marin étant donné la solidité de cette texture et donc de galuchat, cette peau de roussette ou de requin qui par son grain très serré était d’une extrême solidité (…) Le chagrin irrégulier ne permet aucune dorure. Aussi, la décoration s’est réfugiée sur les ornements généralement en cuivre ou en argent : bouillons, cornières, tenons, fermoirs » (Yves Jocteur Montrozier, Les habits du psautier - collection de M. Jean-Daniel Candaux, Bibliothèque municipale de Lyon).Rare spécimen de “reliure huguenote” en galuchat noir de l’époque. On a émis l’hypothèse d’un atelier de reliure employant des artisans originaires des Pays-Bas.Traces de frottement sur la reliure.BnF, Bibles imprimées du XVe au XVIIIe conservées à Paris n°2774.
Les sermons de Saint Augustin sur les psaumes sont une collection de discours et d'homélies prononcés par Saint Augustin, l'un des Pères de l'Église et l'un des plus grands théologiens de l'histoire chrétienne. Saint Augustin a consacré une partie importante de son ministère à l'interprétation et à l'explication des Écritures, y compris les Psaumes, qui sont un livre biblique poétique et spirituel. Dans ses sermons sur les psaumes, Saint Augustin explore les thèmes, les enseignements et les significations spirituelles des différents psaumes. Il offre des réflexions profondes sur la relation entre Dieu et l'humanité, la prière, la louange, la repentance, la confiance en Dieu et d'autres sujets théologiques. Les sermons de Saint Augustin sur les psaumes ont été transcrits et préservés par des auditeurs et des disciples, et ils constituent une importante source de sa pensée et de son enseignement. Ils démontrent sa capacité à interpréter les Écritures de manière allégorique, morale et spirituelle, en soulignant l'importance des psaumes dans la vie spirituelle des chrétiens. Cette édition permet aux lecteurs de plonger dans la pensée théologique et l'interprétation biblique de Saint Augustin en ce qui concerne les psaumes. Ils offrent un aperçu précieux de la manière dont il a appliqué la sagesse des Psaumes à la vie spirituelle et à la relation avec Dieu. Nouvelle édition, Tome II, psaume XXI-XXXII, volume in8, 18x10, relié pleine basane époque, très bon état, 537pp. Paris, Jacques Barois, fils 1739 ref/149
Se vend à Charenton, Antoine Cellier, Pierre Des-Hayes, 1647. In-12 réglé à deux colonnes de (4)-306 pp. titre-frontispice. Les Pseaumes de David, mis en rime françoise, par Clement Marot et Theodore de Beze. Charenton, Pierre Des-Hayes, s.d. (1647). In-12 réglé de (232) ff. (sig. AZ6 AaOo6 ac6 d4 *6).2 ouvrages en un vol. in-12 (149 x 85 mm), maroquin rouge mosaïqué de maroquin vert olive, décor compartimenté de pointillés et de petits fers dorés, écoinçons et motif central quadrilobé en maroquin vert dans un encadrement doré à petits fers, un fermoir (sur deux), roulette dorée sur les coupes, tranches dorées (reliure attribuée à l'atelier Macé Ruette).
Nouveau Testament version de Genève et psautier avec la musique notée suivi de la “Forme des prières ecclésiastiques”, du “Catéchisme”, de la “Confession de foi” et de prières. Sous le régime de l’édit de Nantes, les psautiers huguenots se débitaient au temple de Charenton qui desservait la capitale, aucun lieu de culte protestant n’étant toléré dans Paris. L’imprimeur-libraire Pierre Des Hayes de confession calviniste associé à Antoine Cellier (qui lui succéda à sa mort en 1659), établis à Charenton en donnèrent plusieurs éditions entre 1638 et 1657 (Bibles imprimées, 2535-4094).Très bel exemplaire conservé dans une très luxueuse reliure d'une exécution parfaite ornée à petits fers, attribuable à Macé Ruette dont le motif de la frise d’encadrement sur les plats est attribué à cet atelier par Esmerian (vente 1972, II, annexe). En 1634, à la mort de Clovis Eve, Macé Ruette reçut le titre de relieur du roi, charge qu'il occupa jusqu'à sa mort, en 1644, date à laquelle son fils Antoine en hérita à son tour. Bibles imprimées du XVe au XVIIIe siècle conservées à Paris, 4082 (Nouveau Testament, année 1643), 2540 (Psaumes, année 1641) ; Esmerian, Bibliothèque II-2, 1972. Annexe A-II ; Conihout & Ract-Madoux, Reliures françaises du XVIIe siècle, n°8 p. 27 (Macé Ruette).
NRF-Gallimard, collection Connaissance de l'orient, 1956. In-8 broché, couverture illustrée, légèrement défraîchie. En grande partie non coupé.
Traduit du marathi, introduction et notes par G.-A. Deleury. "De 1598 à 1650 - à deux ans près les dates de Descartes - vivait dans le Deccan, au cœur du pays marathe, un boutiquier des plus humbles, et même des plus humiliés puisqu'il appartenait à la dernière des castes, celle des choudras. Un illettré, au sens actuel du mot, un véritable analphabète. Négligeant un beau jour les siens, le voilà qui se réfugie dans la jungle, en prière. Bien des femmes chez nous font encore les cafés, pour en arracher leur homme ; la femme du boutiquier courait elle aussi les collines afin de leur dérober ce nouvel amant de Dieu. Mais les affaires ennuyaient Toukârâm, notre boutiquier, qui s'occupait plutôt d'apprendre par cœur les 36000 vers du Jnânechvarî, cet illustre commentaire de la Bhagavad-Gitâ qu'à la fin du XIIe siècle Jnândév composait à l'usage des petites gens. Bientôt, il sut aussi les 20000 vers du Bhâgavata d'Eknâth, le brahmane acquis à la mystique et qui se voulait «brique rouge», rien de plus, «sous les pieds de l'enfant-dieu». «Je n'ai pas lu les livres», chantera un jour Toukârâm. Sans doute, mais il avait écouté le chant de ses deux maîtres, et sur les routes empoussiérées, l'Inde marathe tout entière scande aujourd'hui les Psaumes du pèlerin, l'œuvre du choudra illettré." * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier certains livres dans l'immédiat. Si le livre qui vous intéresse est disponible immédiatement, une remise de 10% sera accordée jusqu'à fin janvier - Si ce n'est pas le cas et que vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
A Bordeaux, chez les Associés, s.d. [circa 1730]. Un vol au format in-12 (172 x 103 mm) de viii - 445 pp. Reliure de l'époque de pleine basane glacée et marbrée brune, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets à froid, titre doré, tranches mouchetées.
Impression bordelaise. Texte en latin, avec traduction française en regard. L'ouvrage renferme les 150 Psaumes de David, suivis des Cantiques ainsi que d'une Explication succincte de l'oraison dominicale, de la salutation évangélique, du symbole des Apôtres, des Commandements de Dieu et de ceux de l'Eglise. Le livre des Psaumes, selon l’Évangile de Luc et les épîtres de Paul, est interprété par les chrétiens comme une prophétie des mystères du Christ. Cela a eu des conséquences importantes sur l’exégèse des Pères de l’Église, la théologie et surtout la liturgie de toutes les églises chrétiennes. Le monachisme a fait de la récitation incessante des Psaumes la matière première de la prière continuelle et de la liturgie des Heures. Les Pères de l’Église ont continué cette démarche car depuis le ivesiècle, le livre des psaumes est devenu le fondement de la liturgie chrétienne. Le clergé et les chrétiens vont continuer cette pratique dans les siècles suivants. Quoique le psautier des Septante comporte 151psaumes, l’usage chrétien n’en reconnaît que 150 (le psaume 151 n’étant jamais lu à l’église ni en Orient, ni en Occident). Bibles imprimées conservées à Paris, 3016 (pour une édition de 1686).Angles et coiffe supérieure élimés. Papier légèrement oxydé. Présence de quelques rousseurs, tâches claires et plissures angulaires dans le corps d'ouvrage. Du reste, bonne condition.