Paris Les Autodidactes 2000 1 vol. broché in-8, broché, couverture à rabats illustrée d'une photographie en couleurs, non paginé, 5 reproductions en fac-similé. Edition originale de cette correspondance provenant du Fonds Hélion conservé à l'IMEC. Un des 30 exemplaires de tête numérotés sur vélin d'Arches.
Reference : 93127
Vignes Online
M. Henri Vignes
La Font Macaire
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France
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Editions des Femmes, 1984. Fort volume in-12, couverture à rabats (un peu défraîchie, dos gauchi) sous étui illustré.
Les lettres de Sido, restées inédites jusqu’à la présente édition, furent écrites entre 1905 et 1912, année de sa mort. Elles sont toutes adressées à Colette. À les lire, on mesure tout ce que Colette a pu apprendre de sa mère et que l’on ne connaissait, jusqu’à maintenant, qu’à travers l’œuvre et les déclarations de l’auteure elle-même. En ces lettres, coexistent la faiblesse émouvante de Sido vieillissante, comme sa force — affirmation et transmission d’une connaissance vitale. Sous l’orgueil, mêlé d’humour, d’une mère évoquant son « chef d’œuvre », sous la trame d’un quotidien répétitif, symptomatique ou imprévu, un seul message, essentiellement centré sur la nature et l’identité des femmes, revient, et tout, psychologie animale, familiale, humaine et amoureuse, douleurs ou joies, le suscite. Sido créatrice existe, d’avoir transmis la vivante possibilité d’une interrogation et d’un accomplissement. Cette correspondance est précédée de quelques lettres inédites de Colette.
Zurich, imprimerie Berichthaus, 1968. Grand in-8 broché non paginé, couverture rempliée, adresse en fac-similé autographe au premier plat, titre au dos. Second plat un peu taché. Illustré de nombreux fac-similés de lettres de l'auteur.
Tirage limité à 500 exemplaires numérotés (le nôtre numéro 261), destinés aux amis bibliophiles de Albert Reinhart et de l'imprimerie Berichthaus. Les transcriptions des lettres et les notes proviennent de l'édition publiée par Paul Uteri et Eugène Ritter sous le titre "Lettres inédites de Mme de Staël à Henri Mesiter", Paris 1903. Elles ont été corrigées d'après les lettres originales.
Gallimard, collection blanche, 1995. Fort volume in-8 broché (714 pages), couverture imprimée en deux tons. A l’état de neuf.
"Lettres à ses amis et quelques autres. Cette toute première anthologie de lettres de Marguerite Yourcenar permet de mesurer la force de son engagement au monde et réserve bien des surprises posthumes. Journal intermittent, la correspondance accomplit ici ses trois fonctions essentielles : accompagner la femme hors de l'oeuvre, accompagner l'auteur dans son oeuvre, faire oeuvre. Autoportrait au quotidien ou exercice de connaissance de soi, les Lettres à ses amis et quelques autres content l'intimité de l'exilée de Mount Desert Island, ou de la voyageuse qui fait "le tour de la prison" depuis la première lettre enfantine jusqu'au mois qui précède la mort. Courroie de transmission entre la femme de chair et la femme de plume, ces lettres ne décevront pas ceux qui s'intéressent avant tout aux secrets de fabrication, aux coulisses des oeuvres. Elles réveilleront chez les lecteurs de Marguerite Yourcenar d'anciens plaisirs de lecture, renouvelés par un genre littéraire où ils ne la connaissent pas encore mais où ils la reconnaîtront."
Cocteau Jean - Texte établi par Pierre Caizergues et Pierre Chanel:
Reference : 19827
(1989)
Gallimard, collection blanche, 1989. Grand in-8 broché, couverture imprimée en deux tons sous jaquette illustrée. Infimes plis en bords de la jaquette dont le dos est par ailleurs uniformément insolé, livre à l'état de neuf.
De Jean Cocteau à sa mère, il nous reste quelque neuf cents lettres écrites entre 1898 et 1938, dont voici la première partie. Celles du début sont parfois tracées sur un papier de deuil qui rappelle le suicide du père (1898). Par la suite, cartes postales, papiers à en-tête, supports divers et inattendus y mettent beaucoup de fantaisie. Elles sont envoyées des Côtes-du-Nord (1906, 1907), de chez les Daudet à Chargé (1911), d’Algérie où Jean Cocteau voyage avec Lucien Daudet, de chez J -E Blanche à Offranville, de chez les Rostand à Cambo-les-Bains (1912, 1913), du service de la Croix-Rouge ou du Secours aux blessés (1915, 1916), de Rome où il séjourne avec Picasso, Diaghilev et Massine, puis du bassin d’Arcachon et de Grasse (1917, 1918). On n’y trouve pas seulement les preuves très ferventes de l’amour et de la fidélité, ou les premières évocations magiques - de la Bretagne, de Blida, de la nuit de Noël sur le front -, ou l’air d’une époque dont on aura plus tard l’évocation dans Portraits-souvenir. Ces lettres sont aussi des «notes pour un travail que je compte faire». A cette mère adorante, parfois plaintive, toujours fière de lui, Jean Cocteau confie ses projets, laisse entrevoir la genèse de ses ouvres : Le Cap de Bonne Espérance, Discours du grand sommeil, Vocabulaire, Le Potomak, et la métamorphose d’un David en Parade. Il l’entretient aussi des grandes amitiés naissantes : avec Picasso, avec Stravinski, avec Satie...
Lausanne, Etudes de Lettres / Lettres et documents, 1975. In-8 broché, couverture imprimée. Illustré de photographies, documents et fac-similés. En très belle condition.