Paris Corti 1995 1 vol. broché in-12, broché, couverture illustrée, 162 pp. Edition originale avec un envoi de l'auteur en espagnol à Hector [Bianciotti].
Reference : 90974
Vignes Online
M. Henri Vignes
La Font Macaire
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( Bandes Dessinées ) - Hermann Huppen dit Hermann - Michel Greg.
Reference : 12712
(2019)
Editions Black & White 2019. Enorme in-4 cartonnage éditeur de 344 pages au format 37,5 x 8 x 29,5 cm. Couvertures jaunes, cartonnées en papier mat toilé, illustrées en noir. Dos rond.Tranchefile et signet. Tirage sur papier ivoire Gardapat, 115 grammes. Livre glissé sous carton de protection personnalisé. Plats et intérieur frais, malgré un infime tassement au bas du dos. L'album présente un défaut éditeur, sous la forme d'un minuscule manque en diagonale au mors intérieur des pages 329 à 344, mais sans affecter les cases. Ce premier album de la collection rend hommage à Bernard Prince, héros marquant du 9ème art, au travers de 7 épisodes, spécialement sélectionnés par Hermann, à savoir : La frontière de l’enfer, La fournaise des damnés, La flamme verte du conquistador, Guérilla pour un fantôme, Le souffle de Moloch, La forteresse des brumes, Le port des fous. On trouve en outre, 8 pages en couleurs comprenant un texte inédit de Gilles Ratier et diverses illustrations en couleurs. Chaque histoire bénéficie d’une introduction. Tirage limité à 450 exemplaires avec certificat signé par Hermann et tiré à part inédit en noir. Notre exemplaire porte le numéro 095. A l'exception du défaut indiqué, le livre est en état superbe de fraicheur. Rarissime édition originale, totalement épuisée.
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Editions Dargaud 2022. Superbe ex-libris offset, au format 30 x 12 cm, avec dessin en noir et blanc de Sébastien Philippe pour la série " Les Chevalier du Ciel - Tanguy et Laverdure ", édité pour la sortie de l'album : Une Frontière Obscure. Edition originale en état proche du neuf.
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Editions Dupuis / Swof 2000. Ex-Libris " Jéremiah ", reprenant la case 4 de la planche 27, de l'album n° 19 : Zone Frontière. Tiré à part signé par Hermann, numéroté à 250 exemplaires. Tirage en offset couleurs au format 21 x 29,5 cm. Etat parfait. Edition originale. Epuisé chez l'éditeur
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Mémoire avec en premier plat l'emblème de l'Empire Britannique mémoire edité vers 1897 sur "la question de frontière entre la Guyane Britannique et le Vénézuéla. relié pleine percaline, avec motifs dorés,contenant un texte historique et chronologique de 47 pages et 10 cartes, la première nommée A et 9 autres numérotées 9 cartes dont 8 dépliantes. Percaline un peu ternie, frottements sur les plats, les bords de cartes sont un peu empoussiérés , quelsues déchirures sans manques Edité pour les membres de la Diplomatie lors des tractations entre les diverses parties. RARISSIME
Suite à la tension à la frontière entre le Venezuela et la Guyane en raison d'une saisie, par la marine vénézuélienne, des navires de pêche guyanais « Nady Nayera » et « Sea Wolf », les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont échangé des notes de protestation. La Guyane a accusé le Venezuela d'avoir commis un "acte d'agression" en s'emparant des navires dans les eaux guyanaises.. Les Vénézuéliens ont répondu que la saisie était légitime, parce qu'il a été effectué dans les eaux sous la juridiction de ces derniers. Le différend est antérieur à l'indépendance des deux pays.. Depuis le début du 19e, Espagnols et Britanniques se disputaient déjà le positionnement de la frontière entre leurs colonies au nord de l'Amérique du Sud. En 1835 le Venezuela est déjà indépendant, le gouvernement britannique engagea l'Allemand Robert Schomburgk pour cartographier la Guyane et définir ses frontières. A la fin des travaux, la frontière avait été définie sur les hauteurs de l'embouchure de l'Orénoque. Les Vénézuéliens ont protesté en déclarant que le site légitime pour la délimitation de la frontière était le fleuve Essequibo. Les négociations ont commencé entre les deux parties, qui n'ont pas réussi à créer un consensus. Dans 1850, les deux parties ont convenu de ne pas occuper la zone contestée. La découverte d'or dans la région relanca la dispute. Des colons britanniques pénètrent dans la région et une société minière britannique fût créée pour explorer les mines d'or. Le Venezuela protesta à plusieurs reprises, proposant aux Britanniques un arbitrage, mais ils n'ont jamais été intéressés. En 1887, Le Venezuela mis fin à ses relations diplomatiques avec l'Angleterre et demanda l'aide diplomatique des États-Unis. Alors, dans 1897, sous la pression américaine, les Britanniques ont acceptérent de soumettre le différend à l'arbitrage international. Pendant deux ans, la commission d'arbitrage, formé par deux britanniques, deux américains (indiqué par la partie vénézuélienne) et un russe, s'est penché sur la question et a décidé, dans 1899, pour l'octroi 94% du territoire contesté à la Guyane. Les Vénézuéliens ont obtenu une zone à l'embouchure du fleuve Orénoque et une petite zone à côté de l'Atlantique. Malgré le mécontentement vénézuélien du résultat, les deux parties ont accepté l'accord en 1905.
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents