1872 1 page in-8 à l'encre noire, s.l., 6 mai [1872]. Marques de pliure avec petite fente en pied de la lettre. Sur l’état de l’édition après la guerre franco-prussienne."Je crois qu’il faut attendre un peu, la librairie est bien malade, les éditeurs sont presque introuvables en ce moment ; j’ai pourtant votre lettre bien présente à l’esprit, je vous assure, et je ne laisserai pas échapper l’occasion, mais il faut qu’elle se présente. Vous savez à quel point j’apprécie votre noble intelligence. Croyez à ma vive cordialité / Victor Hugo."
Reference : 88968
Vignes Online
M. Henri Vignes
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Salies-du-Salat (Haute-Garonne) s.d. [1944], 21x27cm, une page recto verso.
Amusante lettre autographe signée de Roland Dorgelès adressée à un confrère écrivain concernant le film de René Le Hénaff intitulé Coup de tête, sorti en 1944, et pour lequel le père des Croix de Bois est scénariste et dialoguiste, (41 lignes à l'encre bleue) rédigée depuis sa retraite haute-garonnaise de Salies-du-Salat. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Roland Dorgelès se montre peu indulgent pour les acteurs et actrices de cinéma : "J'ai vu votre photo dans un illustré : vous faisiez un cours de littérature aux futures vedettes de cinéma. Elles en ont foutrement besoin ! " Mécontent du montage final du film Coup de tête auquel il a beaucoup donné de sa personne en l'adaptant, puis en étant scénariste et dialoguiste, l'ancien Poilu Roland Dorgelès dénonce l'attitude de René Le Hénaff qui n'a même pas pris la précaution de le consulter pour apporter quelques derniers changements à leur collaboration :"J'étais content de mon scénario. Mais en mon absence le metteur en scène (un certain Le Hénaff, que Sacha Guitry a surnommé Le Gniaf), a tripatouillé mon texte ajoutant un dialogue et des gags de son goût, si bien que je me demande ce que vaut le film ainsi remanié." Il se désolidarise à l'avance du résultat obtenu : "J'ai d'ailleurs demandé que l'oeuvre fut présentée comme tirée d'un roman de moi et non comme scénario portant ma signature." et demande comme un service à son interlocuteur d'aller visionner ce film : "Vous avez compris ce que j'attends de votre amitié ? Allez vite voir Coup de tête pour me dire franchement ce que ça vaut." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Paris 14 Mai 1924, 13x18cm , deux pages sur un double feuillet.
Lettre autographe signée de Georges Fourest (31 lignes à l'encre noire) adressée à un confrère écrivain. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, taches marginales affectant certains débuts de mots. Georges Fourest encense la qualité de l'oeuvre de son correspondant : "Que les superstitieux viennent encore nous représenter le 13 comme un jour néfaste ! Pour moi, je sais bien que je marque d'un caillou blanc le 13 Mai 1924 puisque, le matin de ce jour-là, je reçus votre exquis volume... [...] je pus consacrer mon après-midi à vous lire bien installé au Parc Monceaux..."et compare la qualité de ses vers à son illustre prédécesseur Clément Marot : "... quant à vos acrostiches, je ne connaissais qu'un chef-d'oeuvre en ce genre, celui de Clément Marot par Glatignyet voilà que vous nous en donnez sept et qui laissent de loin l'autre derrière eux." au risque d'être considéré comme un vil flatteur : "... je ne me doutais guère qu'un poëte venait de m'exaucer et avec quelle maîtrise ! Mais si je vous disais tout ce que je pense vous me prendriez pour un flagorneur..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris s.d. (1930), 21,5x27,5cm, une double page.
Belle lettre autographe signée de Roland Dorgelès adressée à un écrivain également amoureux de Montmartre dans laquelle il se remémore, avec nostalgie, la Butte d'antan et ses fantômes célèbres, (40 lignes à l'encre bleue) depuis son domicile parisien de la rue Jean Goujon. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Mon cher confrère Bien cordialement, je vous remercie. Votre article de la Liberté m'a fait le plus grand plaisir. Vous aimez mon roman : pour un auteur c'est toujours agréable ; mais vous aimez aussi la Butte, et cela nous rapproche. Nos chemins ne se sont-ils jamais croisés, entre la place du Tertre et le Lapin Agile ? Savez-vous qu'un soir (oh ! il y a longtemps) j'ai rencontré boulevard de Clichy Léon Bloy (que j'admirais ! ) vêtu d'un gros complet de velours et la canne, son gourdin plutôt à la main. Et, un après-midi, j'avais 18 ans, j'ai écouté les souvenirs de Bruant attablé avec moi rue des Saules - les deux visages sont accrochés dans ma mémoire comme les photos encadrées dans un salon petit-bourgeois. Dire qu"on va combler en partiecette délicieuse rue de l'Abreuvoir. Pourquoi seigneur ? Et si l'on calculait ce qu'on a dépensé de millions pour enlaidir la Butte. Je vous tends cordialement les mains. Roland Dorgelès Montmartrois." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Paris s.d. [ circa 1900], 11,5x17,5cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Joséphin Peladan adressée à un confrère écrivain (15 lignes à l'encre noire). Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Le Sâr Péladan est mal portant et s'est montré peu disert ces derniers temps :"... je suis malade, je vous dis cela d'abord pour excuser mon laconisme... Je tiens comme je peux." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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La Roche-Posay 22 Mai 1951, 13,5x18,5cm, une page recto verso.
Lettre autographe signée de Pierre Benoit, à en-tête de l'hôtel-restaurant Le Parc à la Roche-Posay, 22 lignes à l'encre noire. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. "22 Mai 1951. mon cher ami, j'étais sûr, vous connaissant comme je vous connais, que vous m'écririez ainsi. Mais j'espère que vous, de votre côté, me connaissant de même vous désiriez être certain aussi que je répondrais : donc, entendu, et je compte absolument sur vous. Toutefois, pour vous laisser, jusqu'à lui, toute votre liberté, je n'ai pas mentionné votre nom dans ma lettre de confirmation à votre directeur général. Comme vous le verrez d'ici le questionnaire, je vous laisse le soin de le faire. Je vous donne ainsi rendez-vous au café de Paris, à 13 heures, le samedi 2 juin porchain. Toute ma fidélité affectueuse, Pierre Benoit. Et je serai ravi aussi de connaître à ce déjeuner mon ami André Bassinet qui a fait également la croisière de la Mareillaise." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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