Vieux-Virton La Dryade 1970 1 vol. broché in-8, broché, 59 pp. Edition originale. Avant-propos de Paul Neuhuys. Envoi de l'auteur à G.-E. Clancier. Très bon état.
Reference : 85083
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M. Henri Vignes
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Paris, S. Bing, Noël 1895. 2 volumes brochés: Les Vierges, 24 pages, couverture muette de papier moiré blanc, recouverte d'une large bande de papier gris vert rempliée, illustrée d'un bois tiré en blanc. Les Tombeaux: broché, 28 pages, couverture muette de papier moiré noir, recouverte d'une large bande de papier vert-jaune rempliée illustrée d'un bois tiré en rose (passé).2 volumes: Les Vierges 24 pages, blank cover of white shimmering paper, covered with a wide band of grey-green paper wrapped, illustrated with a woodcut printed in white. Les Tombeaux: 28 pages, blank cover of black shimmering paper, covered with a wide band of green-yellow paper wrapped, illustrated with a woodcut printed in pink (faded).
Quatre lithographies en couleurs à pleine page de Joseph Rippl-Ronai pour Les Vierges. La bande de chacune des plaquettes est illustrée d'un bois original. Trois gravures sur bois de James Pitcairn-Knowles, tirées en noir pour Les Tombeaux.Four full-page color lithographs by Joseph Rippl-Ronai for Les Vierges. The strip of each of the booklet is illustrated with an original xylography. Three wood engravings by James Pitcairn-Knowles, drawn in black for Les Tombeaux. Éditions originales non justifiées, mais tirées à 500 exemplaires. Ces deux élégantes plaquettes sont une belle réussite: imprimées à la japonaise (un seul côté de la feuille), d’une délicatesse exquise, elles sont empruntes de la sensibilité du mouvement Nabis, dont les deux illustrateurs étaient membres. Le texte-prétexte fut écrit pour accompagner les illustrations et l’ensemble publié par Siegfried Bing, marchand d’art et collectionneur qui venait d’ouvrir sa galerie “L’Art Nouveau” (en 1895). Monod, 9810; From Manet to Hockney, n°12.
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 4 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Tombeaux dans les carrieres de Silsilis : ces carrieres, prolongées dans la masse du rocher de grès, conservoient sur le rivage une espece de façade percée de portes, qui servent d'ouvertures à passer les matériaux tirés de l'intérieur pour les embarquer sur le Nil ; cette espece de façade étoit décorée de petits portiques pris à même dans la masse et sculptés avec soin, sans ragréer autrement les rochers dans lesquels ils étoient pris, comme on peut le voir à droite de l'estampe ; au milieu, où sont les quatre personnages avec des piques, est l'entrée d'une des rues de ces carrieres ; à gauche une inscription décorée d'un couronnement couvert d'emblêmes sacrés ; et ce qu'il y a d'étrange dans ce monument, c'est que les lignes paralleles entre elles ne sont pas perpendiculaires ; l'espece de champignon qui est à gauche a servi sans doute de témoin pour aider au calcul de l'exploitation de la carriere, comme nous en conservons de nos jours pour les déblaiements des terres ou le nivellement d'un sol ; l'erreur que l'imagination enfante, et que l'amour du merveilleux propage, seroit le plus souvent détruite, si l'on vouloit de bonne foi observer et se rendre compte du physique des choses, et ne pas leur prêter une maniere d'être qu'elles n'ont pas. Les voyageurs ont toujours vu ce morceaux de rocher comme une des colonnes qui servoient à attacher une chaîne, que l'on croit qui devoit fermer le Nil à ce point, où ce fleuve est resserré par les montagnes ; cependant il auroit fallu que cette chaîne eût été ou de corde ou de fer : si elle eût été de fer, son poids eût entraîné une colonne douze fois plus grosse que celle-ci ; si elle eût été de chanvre, on verroit encore les marques de l'endroit où elle auroit été attachée ; elle auroit d'ailleurs bien vite dégradé par le frottement une pierre tendre ; et puis, quelle auroit été la machine qui eût pu tendre une corde qui auroit traversé ce grand fleuve ? La meilleure preuve que ce n'étoit point là la colonne de la chaîne, c'est qu'une chaîne ne pouvoit être attachée à cette colonne, et que, si la chaîne a existé, c'est par d'autres moyens qu'elle a été attachée et tendue. N° 2, 3, et 4. Figures dans les tombeaux, sur le devant des carrieres de Silsilis. Ces figures, de grandeur naturelle, sculptées à même dans la masse du rocher, étoient le plus souvent à peine ébauchées : chaque chambre de ces tombeaux, de 7 sur 10, et de 8 sur 11 pieds, est constamment revêtue en stuc avec des peintures, et contient une, deux, trois, ou quatre figures. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade", 1991. 1 volume In-12 relié (17,5 x 11 cm), reliure éditeur plein cuir marron, dos lisse orné de filets dorés sous rhodoïd et étui blanc imprimé de l'éditeur, 1776 pages.- Édition d'Étienne Vaucheret. Ce volume contient :Recueil des Dames : Premier volume des Dames [Les Dames Illustres] - Second volume des Dames [Les Dames Galantes]. Recueil de poésies : Recueil de Poésies diverses - Recueil d'aulcunes rymes de mes jeunes amours que j'ay d'autrefois composé telles quelles. Oraison funèbre et tombeaux. Très bon état.
Paris, Jean Le Bouc, 1642. Petit in-folio de 1 frontistice gravé, (24)-330-(4) pp. et 8 planches (placées après les pages 170, 200, 292), reliure macabre en maroquin noir, doublures de veau armorié et gardes dominotées provenant de la première reliure, dos à nerfs orné de crânes et tibias argentés entre les nerfs, crânes et tibias argentés aux angles des plats, tranches noircies (reliure du XIXe siècle).
Édition originale de ce bel ouvrage avec de nombreuses gravures dans le texte et des planches hors texte pour les tableaux généalogiques.Les tombeaux des personnes illustres qui sont citées dans ce volume existaient en majeure partie à l'église des Célestins où se trouvaient les coeurs de Charles VI, de François ler et de ses fils, de Henri II, de Catherine de Médicis, de Charles IX, les tombeaux du connétable de Montmorency, d'Anne de Bourgogne, celui de Philippe de Chabot, par Jean Cousin. A la suite de la description des Tombeaux de l'église des Célestins, on trouve énumérés ceux des églises de Sainte-Catherine du Val des Écoliers, de l'Ave Maria et de la Chapelle de Notre-Dame de Braque.Provenance : Précieux exemplaire aux armes conservées dans les contreplats d'Anne de Ventadour (1605-1662), évêque de Bourges ; ex-libris de l'archevêché de Bourges. Ex-libris moderne Herman de Vries de Heekelingen (1880-1942), professeur à l'université de Nimègue.Bel exemplaire. Brunet III, 955.
Chez Antoine Vuarin [ Antoine Le Bouc], à Paris 1642, In-Folio (22x34,5cm), (26) 330pp. (4), relié.
Edition originale parue chez Antoine Le Bouc en 1642, et remis en vente en 1684 avec un papillon contrecollé sur l'adresse originale à la nouvelle adresse d'Antoine Vuarin. Interessante particularité éditoriale qui montre qu'il y eut un certain nombre d'invendus du premier tirage. Par ailleurs, cet ouvrage ne connut qu'une seule édition et ne fut jamais réédité. Epitre au Cardinal de Richelieu. Beau frontispice allégorique par Avice. L'illustration comprend le Tableau généalogique de la famille d'Orléans, Table généalogique de la maison du Luxembourg (Deux planches), Table généalogique pour faire voir que Monsieur le marquis de Gesvre est issu de Charlemagne (Quatre planches), Table pour rendre raison des cartiers des armes de Monsieur le marquis de Noirmoustier (Une planche), Table généalogique des Bourbons (Une planche) et 106 Blasons in-texte (vignettes d'environ 10x15cm), le tout gravé par Pierre Nolin. Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs richement orné. Epidermure sur le plat supérieur et 3 trous de vers. Un trou de vers en marge interne en haut devenant légère galerie à partir de la page 60 puis allant s'estompant jusqu'à rederevenir trou. Une petite déchirure sur 1cm en marge externe sur la planche de la Maison de Luxembourg. Absence de la page de garde avant le frontispice. Bel exemplaire, d'une fraîcheur très appréciable. Le couvent des Célestins, profané sous la Révolution française, fut la seconde nécropole royale après Saint-Denis. Les tombeaux étaient répartis dans la chapelle des Orléans (où étaient déposés le coeur d'illustres représentants de cette dynastie : Charles VI, Philippe d'Orléans, François II, Charles IX...), dans l'église, le choeur, la nef résidaient les restes et tombeaux des Luxembourg, Montmorency, Lusignan, La Trémoille... Cette étude est d'autant plus précieuse qu'elle est la seule de son espèce à recenser les tombeaux du couvent des Célestins, depuis longtemps disparu. Devenu un dépôt de bois après la Révolution française, une caserne sous le Consulat, enfin amputé d'un tiers par le percement du Boulevard Henri IV en 1866, puis détruite enfin par la construction de la nouvelle caserne des Célestin, le monument et ses précieuses tombes ne connurent pas un destin favorable. - Photos sur www.Edition-originale.com -