Paris Arthaud 1971 1 vol. relié in-4, cartonnage toilé bleu d'éditeur, jaquette illustrée, 273 pp. Imposant album illustré de 193 photographies aériennes en noir et en couleurs dont 159 d'Alain Perceval. Introduction de Pierre Gascar. Textes et commentaires de Raymond Chevallier et François Cali. En bel état.
Reference : 83034
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M. Henri Vignes
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FLESSELLES, comtesse de (17.. -1828) / GULDENSTUBBE, Julie de (1827-1888) / GUAITA, Stanislas de (1861-1897)
Reference : 9197
3018 A Paris, chez Vernarel et Tenon, libraires, rue Haute-Feuille, no 30, 1824. Trois volumes in-12° (108 x 170 mm) de X+214 / [4]+228 / [4]+214 pages, reliures de lépoque en demi-veau vert, dos lisse orné de filets. Ex-libris manuscrits: «J. de Guldenstubbé» et «Stanislaï de Guaita».«La personne, auteur des ouvrages publiés sous le pseudonyme de la comtesse de Flesselles, ainsi que de ceux publiés sous celui de la comtesse de Flamerand , était sur dun ambassadeur près dune cour du Nord, sous le gouvernement impérial. Une faute grave, commise par cette personne, et qui lui valut une correction judiciaire, mit sa famille dans la nécessité de la contraindre à changer de nom. Cette dame est morte institutrice à Melun, en 1828» (Quérard, 1829, III, 132); on ne sait aujourdhui rien de plus sur cette mystérieuse enseignante. Adolphe raconte les tribulations de sages familles bourgeoises lancées dans les tempêtes de la Révolution, et bientôt aux prises avec le «mal absolu»: les Illuminés, ou plus précisément les Rose-Croix. Si les souvenirs révolutionnaires reviennent naturellement souvent dans luvre de la soi-disant comtesse, le thème occultiste ne se retrouve guère que dans Adolphe.
Lex-libris manuscrit de «J. de Guldenstubbé» est celui de Julie Wilhelmine von Guldenstubbé (Saaremaa, Estonie, 1827- Paris, 1888), célèbre médium de noble origine balto-suédoise médium installé depuis la fin des années 1840 à Paris chez son frère, Johann Ludwig von Guldenstubbé (Saaremaa, Estonie, 1817-Paris, 1873), philosophe, spirite et ésotériste. Pour la petite histoire, cest Julie de Guldenstubbé qui rapporta le cas fameux dEmilie Sagée, une jeune professeure de français employée en 1845 en Lettonie, qui aurait eu la faculté de se dédoubler, au grand effroi de ses élèves. Lautre ex-libris manuscrit est celui de Stanislas de Guaita (Tarquimpol, Moselle, 1861-Tarquimpol, 1897) poète et occultiste, cofondateur, en 1888, avec Papus (1865-1916) et Péladan (1858-1918), de lOrdre kabbalistique de la Rose-Croix. Autour de la marque «Ex libris kabbalisticis Stanislaï de Guaita», on lit dabord: «(10 francs. 3 vol. in-12, œ reliés)». «Acheté à la vente dOurches-Guldenstubbé (Bâle, mars 1890) ». Puis ce commentaire: «Très curieux ouvrage où, (comme dans le Comte de Gabalis, quoiquavec moins de profondeur), on met en uvre les traditions daïmoniques [sic!] des Rose-Croix. Ce livre paraît écrit avec une parfaite sincérité; en somme il peut compter dans la collection des ouvrages et des mémoires sur lilluminisme». Lexemplaire figure au no 327 du catalogue de vente «Stanislas de Guaita et sa bibliothèque occulte», Paris, librairie Dorbon, 1899, avec la note suivante: «Très curieux ouvrage où, comme dans le Comte de Gabalis, on met en oeuvre les traditions daïmoniques des Rose-Croix. Ce livre paraît écrit avec une parfaite sincérité: en somme il peut compter dans la collection des ouvrages et des mémoires sur lIlluminisme. Exemplaire ayant successivement fait partie des bibliothèques occultes du comte [Didier-Balthazar] dOurches [(ca 1785/87-1867), lun des pionniers du spiritisme à Paris], baron J. de Guldenstubbé et de St. de Guaita avec leurs signatures. Frontispice à la manière noire». Concernant lex-libris Guldenstubbé, il ne doit pas sagir du baron, dont le prénom usuellement utilisé était plutôt Ludwig ou Louis, et non Johann ou Jean, mais bien de sa soeur, Julie, lécriture apparaissant du reste plutôt féminine. Quoi quil en soit, un bel ouvrage et des provenances prestigieuses.
Paris, Baillère, 1834. XVI. 756 pages. (22x14 Cm). Broché, couverture imprimée. Dos fendillé. Petits manques et accrocs. Déchirure sur la deuxième couverture. Taches. Edition Originale de cet ouvrage important où l'auteur a exposé tous les aspects légaux, juridiques, économiques etc. des professions de santé. L'uvrage comprend un grand nombre de pièces officielles (statistiques, lois, circulaires gouvernementales, Réglements de Facultés de Médecine, etc.). Adolphe Trébuchet, originaire de Nantes (1801-1865) était membre du Comité Supérieur d'Hygiène Publique et dirigeait le service des établissements sanitaires. Exemplaire non-coupé. Rousseurs, taches et mouillures claires.
Reference : 41131
Paris, Imprimerie Royale, 1719. 24 pages. (25,5x19 Cm). Broché. Publié à Paris en 1719 par l'Imprimerie Royale, cet ouvrage offre une perspective détaillée sur les tensions franco-espagnoles dans le contexte post-Traité d'Utrecht. Le traité, signé en 1713, mit fin à la Guerre de Succession d'Espagne, redistribuant les territoires européens et modifiant les équilibres de pouvoir. Ce manifeste explore les points de friction subséquents, notamment autour de Gibraltar et de l'île de Minorque, territoires stratégiques au cœur des contentieux. Rousseurs et mouillures.
Lyon, Rossary, 1835, 15 pages. (20,5x13 cm). Dérelié. Quelques taches.
A St. Benoist, 25 Janvier 1770. 2 pages. (37x25 Cm9. 2 feuilles. Ce document manuscrit, daté du 25 janvier 1770, émane de la Chambre du Conseil Supérieur de l'Isle de Bourbon, aujourd'hui connue sous le nom de La Réunion. Il témoigne de la nomination officielle du Sieur Grinne à un office de Notaire du Roy, soulignant sa capacité, probité et expérience. Signé et scellé à Saint-Denis, ce document est un précieux témoignage des pratiques administratives et judiciaires au sein des colonies françaises du XVIIIe siècle. L'île, escale stratégique sur la route des Indes, reflète dans ce type de documents officiels l'organisation et l'extension de l'administration coloniale française, ainsi que les préoccupations de l'époque concernant la légitimité et la compétence des officiers royaux. La présence de signatures et d'un cachet de cire rouge authentifie le document, offrant un aperçu tangible de la bureaucratie de l'époque, et permettant de mieux comprendre les mécanismes de gouvernance et de droit dans les territoires ultramarins français.