Hachette, coll. "Figures du passé" 1913 1 vol. relié in-8, cartonnage bradel demi-percaline bleue à coins, fleuron doré et pièce de titre au dos, couvertures conservées, 323 pp., planches hors-texte. Cartonnage modeste mais de bonne tenue. Bon état.
Reference : 82270
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M. Henri Vignes
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, , 1787. In-8 de 62-(1) pp.Lettre du comte de Mirabeau écrite à MM. les commissaires du Tiers Etat de Marseille, le 7 avril 1789. S.l.n.d. (Aix, 1789). In-8 de 8 pp.Correspondance entre le comte de Mirabeau et M. de C***, sur le Rapport de M. Necker, et sur l'Arret du Conseil du 29 Décembre, qui continue pour six mois, force de monnoie au Papier de la Caisse-d'Escompte. Sans lieu, 1789. In-8 de (4)-60 pp.Opinion du comte de Mirabeau sur le règlement donné par le Roi, pour l'exécution de ses Lettres de Convocation aux prochains etats-généraux, dans son comté de Provence, 1789. David, Aix, 1789. In-8 de 36 pp.Discours sur la représentation illégale de la Nation Provençale dans ses États actuels, &sur la nécessité de convoquer une Assemblée générale des trois Ordres, prononcé par le Comte de Mirabeau, dans la quatrième séance des Etats actuels de Provence. Le 30 Janvier 1789. A Aix, chez Gibelin-David & Emeric-David, 1789. In-8 de 35 pp.A la Nation Provençale. Sans lieu, 1789. In-8 de 56 pp.Réponse aux protestations faites au nom des Prélats & des Possédans-fiefs de l'Assemblée des États actuels de Provence…1789. In-8 de 80 pp.Éloge de M. le comte de Mirabeau. S.l.n.d. (1791). In-8 de 8 pp.Ensemble 8 pièces reliées en 1 vol. in-8, demi-toile turquoise, pièce de titre en maroquin rouge (reliure du XIXe siècle).
Exemplaire de l'arrière-petite nièce de Mirabeau, Sibylle Gabrielle Riquetti de Mirabeau (1849-1932), connue sous le pseudonyme Gyp, son nom en littérature, avec son chiffre doré sur le premier plat. 1, Édition originale qui comprend la Première Lettre sur l'Administration de M. Necker ou Réponse à M. de Cretelle, datée du 19 Mars 1787 et la Seconde Lettre du Comte de Mirabeau sur l'Administration de M. Necker, de Tongres, premier Mai 1787. Cette analyse critique de la politique financière de Necker (mauvaise conception de l'emprunt etc.) causa l'exil de l'ancien ministre. L'ouvrage est supprimé par arrêt du 6 Juin 1787. Le tableau hors texte manque. INED 3189. 2, Édition originale suivie de la Seconde Lettre à MM. les Députés… Mirabeau élu député du Tiers Etat à Aix et Marseille, opte pour Aix et explique sa décision en assurant Marseille de tout son zèle en sa faveur. Dans la seconde lettre, Mirabeau amplifie l'éloge de Marseille qu'il assure de sa reconnaissance et de ses efforts pour seconder ses intérêts. Malgré cela, il énonce un principa important dans le système représentatif : «Tout député… doit être le député du Royaume ». 3, Édition originale. Correspondance privée de Mirabeau avec Cerrutti sur la politique de Necker auquel ils reprochent une avance de la caisse d'escompte de quinze millions contre son accord pour le nouveau cours forcé des billets. La publication de ces lettres entraina l'irritation et de Necker et de Cerrutti qui souhaitait qu'elle restât privée. INED 3184. 4, Édition originale. Mirabeau acquiesce au règlement dont il souligne tout le côté positif, malgré quelques lacunes, et conseille aux provençaux d'obéir, aux ordres du roi. 5, Édition originale. La loi électorale de décembre 1788 concernant les modalités des élections aux États-Généraux permettait à Mirabeau de participer aux assemblées de la noblesse sans posséder de fief ; ce fut une des raisons qui le décidèrent à quitter précipitamment Paris pour Aix. Mais cette loi ne fut pas acceptée en Provence, en vertu de lois plus anciennes propres à cette province : Mirabeau dénonce dans ce discours l'illégalité de ces règles, défend le principe de la souveraineté de la Nation, puis demande de répondre aux vœux du Tiers-État et de convoquer en Assemblée générale les vrais représentants de chaque ordre. 6, Édition originale. Exclu de l'Assemblée de la noblesse de Provence sous le prétexte qu'il ne possédait pas de fief, Mirabeau répondit à l'affront par cet Appel à la Nation Provençale, qui représente sa candidature à la députation dans l'ordre du Tiers-État. 7, Édition originale. Publication du discours que Mirabeau n'a pu prononcer en 1789 devant l'Assemblée de la noblesse de Provence, qui répond aux accusations de celle-ci. 8, Edition originale.
Paris, , 1789. 19 livraisons in-8.Réponse à la lettre du comte de Mirabeau à ses commettans. Sans lieu, 1789. In-8 de 16 pp. Ensemble 1 vol. in-8, demi-veau moderne.
Arrêt du Conseil d'état du roi, qui ordonne l'exécution des Réglemens de la Librairie, & qui fait défences à tous imprimeurs, libraires, ou autres, d'imprimer, publier & distribuer aucun Prospectus, Journal ou autre Feuille périodique, sans la permission de sa Majesté. Du 6 mai 1789. A Paris, de l'Imprimerie royale, 1789. In-4 de 3 pp. Arrêt du Conseil d'état du roi, qui supprime le N°1 d'une feuille périodique, ayant pour titre, Etats-Généraux ; & qui fait défenses d'en publier la suite. Du 7 mai 1789. A Paris, de l'Imprimerie royale, 1789. In-4 de 3 pp. Prospectus. États-Généraux. Sans lieu, ni date (Paris, avril 1789). In-4 de 2 pp. Le prospectus est adressé (suscription manuscrite au verso) à Joseph de Froment, baron de Castille, officier aux gardes françaises, rue St Dominique ; né à Uzès, Froment (1747-1826), nommé lieutenant du roi en Languedoc pour le diocèse d'Uzès et Bas-Vivarais, eut un longue et fidèle amitié avec Louise de Stolberg, comtesse d'Albany.MIRABEAU (Honoré Gabriel Riquetti, comte de). États-Généraux. Sans lieu ni date (Paris, 1789). 2 livraisons petit in-4 à pagination continue (n° I, 4 pp. ; n° II, pp. 5-8). Première édition, le n°I, de Versailles le 2 mai et en interligne p. 3, de Versailles le 4 mai, paru le 5 mai ; le n°II, de Versailles le 5 mai, paru le 7 mai. Bulletin. États-Généraux. Sans lieu, ni date (Paris, 15 mai 1789). 1 livraison In-4 de 5 pp. Remarquable ensemble constitué des deux états successifs du journal publié par Mirabeau au début de la Révolution : numéros I et II, États Généraux (mai 1789), et le Prospectus (avril), qui porte comme épigraphe : Novus nascitur ordo, « roulait sur l'utilité des journaux pour les peuples libres ; le n°I était annoncé pour le lendemain de l'Assemblée, et Mirabeau tint parole, sautant à pied joint par dessus toutes les lois restrictives de la liberté de la presse. Ce premier numéro fut suivi d'un second » (Hatin). Mirabeau y prenait directement les ministres à parti ; il emploie un vocabulaire d'avant garde : communes, assemblée nationale, cause populaire. Le journal de Mirabeau déclencha une réponse immédiate de l'autorité royale et on trouve ici les deux arrêts du conseil des 6 et 7 mai. Le libraire dut rendre les souscriptions. Mirabeau n’en resta pas là et publia dès le lendemain un journal intitulé Lettre du comte Mirabeau à ses commettants, toujours sans autorisation mais cette fois couvert du manteau de l'inviolabilité parlementaire, et plaçait la censure dans l'alternative de s'abstenir ou de s'interposer entre l'élu et les électeurs, ce que les circonstances rendaient difficile et périlleux. On trouve ici, reliée en tête, la collection complète des Lettres du comte Mirabeau à ses commettants publiées du 10 mai au 25 Juillet 1789. Mirabeau confiera à ses collaborateurs son journal et le numéro 20 paraîtra sous le titre, Courrier de Provence. L’initiative de Mirabeau provoqua un déferlement : des centaines de publications diverses suivirent ; in fine, a été relié le premier numéro, sur les trois parus (15- 24 mai), du Bulletin des Etas-généraux qui commence par un avertissement « curieux , à plus d'un titre pour l'histoire la presse » (Hatin). Les Lettres donnèrent lieu aussi à de nombreuses polémiques ; à la suite est relié l'un de ces pamphlets anonymes qui porte en épigraphe : Je ne puis rien nommé, si ce n'est pas son nom. J'appelle un chat un chat, Mirabeau un fripon. L'ensemble a été constitué à l'époque mais relié à nouveau au XXe siècle.Tourneux, IV, 24119 ; Hatin, 121, 111 ; Rétat, 115, 64, 19 ; Sgard, I, 412, 184.
, , 1791. In-8, basane granitée, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Vie publique et privée de Honoré-Gabriel Riquetti, comte de Mirabeau, Député du Tiers-Etat de la Sénéchaussée d'Aix, Membre du Département de Paris et commandant de bataillon de la milice bourgeoise du district des Capucins. Nouvelle édition corrigée et augmenté depuis sa mort. Dédiée aux amis de la constitution monarchique. A Paris, Hôtel d'Aiguillon, 1791. In-8 de (4)-122 pp. Deuxième édition publiée l'année de l'originale. Portrait légendé de profil tiré en bistre. Ex-libris manuscrit sur la dédicace « Ditry 1833 ». Escoffier, 47 ; Tourneux, IV, 24186a.Confession Générale de Feu Honoré-Gabriel Riquetti, ci-devant comte de Mirabeau, de son vivant très-infidel mandataire du Tiers-État de la Sénéchaussée d'Aix, Membre du Département de Paris, &c. A son féal ami et digne collègue Talleyrand, ci-devant Evêque d'Autun. Suivie d'une lettre à Madame Le Jay. De l'Imprimerie des Mécontens, 9 Avril 1791. In-8 de 23 pp. Edition originale. Tourneux 24143.Discours de M. Mirabeau l'aîné sur l'éducation nationale. Paris, Veuve Lejay, 1791. In-8 de (4)-79-(1) p.Cabanis. Journal de la maladie et de la mort d'Honoré-Gabriel-Victor Riquetti Mirabeau. Paris, Grabit, 1791. In-8 de 66 p. Le récit de Cabanis, très-précieux à tous les points de vue et surtout au point de vue 'médical, sera le fond de tous les récits qu'on fera sur la mort de Mirabeau.Testament du célèbre Mirabeau. Détail du convoi & de ses Funérailles. Epitaphe proposée. In-8 de 4 pp.Mort de M. Mirabeau. In-8 de 8 pp.Discours de Monsieur de Mirabeau l'aîné, président à l'Assemblée Nationale, sur le Veto Royal relatif au droit de la guerre et de la paix… In-8 de 4 pp.Discours de M. de Mirabeau l'aîné, sur l'égalité des partages dans les successions en ligne directe. Paris, Imprimerie Nationale, 1791. In-8 de 16 pp.
, , 1794 ca. Ensemble 4 pièces manuscrites (11 x 18 cm).
Correspondance manuscrite adressée à Mr Cottier, rue neuve Ste Catherine à Paris, créancier d'Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau (1749-1791) : Les Directeurs de l'Union Mirabeau incertains (…) la succession de Mirabeau ne sera pas réglée comme celle des émigrés - vous préviennent de faire votre déclaration avant le quinze de ce mois et de produire vos titres originaux pour ne pas vous exposer à la déchéance. Paris le 6 thermidor 2e année. (24 juillet 1794). M. Mirabeau aîné devait, lors que fut ouverte son inventaire à M Cottier la valeur de 600 (…) Vous êtes prié le mardy 18 du courant cinq heures chez M. de Mant… l'assemblée des créanciers de feu Mr de Mirabeau qui ont vérifié et affirmé leur créance il s'agit d'arreter entre eux une première… Mignen conseil de le 14 sept. La succession Mirabeau fut organisée par son premier secrétaire et légataire J.-B.-F. de Comps nommé en tête de la pièce suivante : M. de Comps premier secrétaire de Mirabeau a l'honneur de prier Monsieur Cottier d'apporter ses titres de créance dans la succession Mirabeau Hôtel de Charost S. Honoré.
P., Société des Etudes Robespierristes, 1968, gr. in-8°, 252 pp, avant-propos d’Albert Soboul, broché, bon état (Bibliothèque d'Histoire Révolutionnaire)
17 études érudites par Michel Vovelle, Jean Ehrard, Jacques Voisine, Jean Fabre, Daniel Ligou, André Lebois, Roger Barny, Maurice Agulhon, Pierre Guiral, Madeleine Rebérioux, etc. — La première partie de ce volume est consacrée à Mirabeau père, Victor Riqueti, marquis de Mirabeau, dont l’ouvrage célèbre "L’Ami des hommes" est réexaminé et replacé dans son contexte. La deuxième partie intéresse celui dont l’éloquence révolutionnaire fit la gloire du nom, Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau. Comment faire l’étude d’une pensée sans considérer le contexte de sa naissance et de son développement ? « il faut saisir ce commencement, puis suivre son mouvement en relation avec le monde des pensées vivantes de son temps ; avec l’histoire aussi, c’est-à-dire avec une situation historique concrète et des rapports sociaux précis, ceux de la société française dans la seconde moitié du XVIIIe siècle » (A. Soboul) — "Le Centre aixois d'études et de recherches sur le XVIIIe siècle avait organisé les 17 et 18 décembre 1966 un colloque consacré aux deux Mirabeau : le marquis, dit « l'ami des hommes » (1715-1789), et le comte, Honoré-Gabriel de Riquetti (1749-1791). Les communications présentées à ce colloque ont été publiées par la Société des Études Robespierristes. On trouvera ci-après la liste des auteurs et des sujets traités. Sur le marquis de Mirabeau : Michel Vovelle (Mirabeau et Beaumont. Deux communautés paysannes face à leurs seigneurs) ; Paul Chanier (Le dilemme de Mirabeau : Cantillon ou Quesnay) ; Jean Ehrard (L'Ami des hommes, Paris et la capitale du royaume) ; Jacques Voisine (Un appendice à L'Ami des hommees : le Corps complet d'oeconomie rustique [ouvrage de John Hill, traduit par Henry Pattullo]) ; Jean Deprun (L'éthique de l'Ami des hommes) ; Gérard Namer (Mirabeau et Rousseau. Réflexions sur un texte inédit [note prise en lisant la Théorie de l'impôt, conservée à la Bibliothèque de la Ville de Neuchâtel]) ; Jean Fabre (Le marquis de Mirabeau, interlocuteur et protecteur de Rousseau). –. Sur le comte de Mirabeau : Femand Ettori (Mirabeau en Corse [1769-1770]) ; Daniel Ligou (Mirabeau a-t-il été franc-maçon ? [rien ne permet de l'affirmer]) ; André Lebois (Comment parlait Mirabeau) ; Jean Molino (L'Erotika Biblion de Mirabeau) ; David G. Plank (Le comte de Mirabeau et le père Roger Boscovich. A propos de l'Erotika Biblion) ; Isabelle Vissière (Les Dialogues du comte de M. et de la marquise de M. Autobiographie ou roman ? [mélange des deux]) ; Roger Barny (L'image de l'amour dans les oeuvres de Mirabeau et de Rousseau. Une réaction contradictoire au rousseauisme) ; Maurice Agulhon (Portalis adversaire de Mirabeau) ; Pierre Guiral (Lamartine peintre de Mirabeau) ; Madeleine Rebérioux (Mirabeau vu par les bistoriens de la Troisième République, 1871-1914). Cette simple énumération donne quelque idée de la richesse et de l'intérêt de ce volume. Retenons seulement que l'aspect le moins étudié a été le rôle politique de Mirabeau de 1789 à 1791." (Michel Eude, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1969)