Paris Gallimard, coll. "Les Essais" 1950 1 vol. broché in-12, broché, 270 pp. Edition originale. Un des 28 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier, et parmi ceux-ci l'un des 3 hors commerce. En parfaite condition.
Reference : 75383
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Paris Seuil, coll. "Ecrivains de toujours" 1954 1 vol. broché in-12, broché, couverture illustrée, 190 pp., nombreuses reproductions de documents en noir et blanc dans le texte. Edition originale en service de presse avec envoi de l'auteur. Très bon état.
« ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». A Paris, chez la veuve Guillaume, 1723. Avec Approbation & Privilège du Roy. Petit in-8 de 54 pp., (1) f. pour l’Approbation et (2) ff. pour le Privilège. Plein veau brun, filets à froid autour des plats, dos à nerfs restauré, coupes décorées. Reliure de l’époque. 164 x 99 mm.
Edition originale très rare du premier succès de Marivaux. Tchemerzine, IV, 402. Seuls deux exemplaires sont répertoriés sur le marché public depuis plusieurs décennies dont un en reliure moderne de Stroobants. Arlequin poli par l'amour est née de la rencontre de Marivaux avec les comédiens italiens en 1720. C'est la pièce où, pour la première fois, s'expriment les grands thèmes qui alimenteront son écriture : la découverte de l'amour, l'expression de la jalousie, la méprise, la fidélité, le malentendu, la manipulation, la trahison... « ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, plus communément appelé Marivaux, naît en 1688 à Paris. Après des études de droit plutôt chaotiques, il obtient sa licence en 1720 et est reçu avocat, mais jamais il n'exercera : sa rencontre avec le philosophe Fontenelle, ainsi que sa fréquentation assidue du salon de la spirituelle et éclairée Mme de Lambert, l'ont en effet depuis longtemps persuadé de se consacrer à la littérature. Après un premier roman (Les Effets surprenants de la sympathie en 1712) et quelques incursions dans l'écriture parodique (notamment un Télémaque travesti et une Iliade travestie entre 1714 et 1716), il se tourne vers le théâtre. Il doit son premier succès à Arlequin poli par l'amour, joué par les Comédiens italiens de Luigi Riccoboni en 1720, dont il devient l'auteur attitré, et ce jusqu'en 1740. « En 1720, Marivaux donne sa première comédie parisienne, ‘L’Amour et la Vérité’. C’est un échec qu’il accepte aussitôt. Le genre allégorique n’étant pas à la mode, il confie quelques mois plus tard une nouvelle pièce aux Comédiens-Italiens : ‘Arlequin poli par l’amour’ est un succès. Marivaux est rassuré, mais il souhaite être représenté sur la scène la plus prestigieuse de France, celle des Comédiens-Français. Deux mois plus tard, il leur donne ‘Annibal’. Marivaux doit se rendre à l’évidence : la tragédie n’est pas un genre qu’il maîtrise et la pièce est un échec ». Il y a dans cette pièce l'inconscience éperdue et la naïveté insolente de la jeunesse, l'ambition de ses idéaux et la brutalité de leur désenchantement. Arlequin et Silvia ne sont pas loin de nous : entrant dans l'âge adulte, ils butent ensemble contre un monde dont ils ne tarderont pas à mesurer le danger et dont la fée, figure de pouvoir absolu, leur fera comprendre les règles. Car c'est également un regard sur notre monde que nous propose Marivaux : jusqu’à quel point accepte-t-on la soumission à un pouvoir en place ? Jusqu’où abuse-t-on de son pouvoir et jusqu'où en supporte-t-on les abus ? Il y a derrière la comédie les prémices d'une réflexion plus politique : la révolution, le soulèvement, la destitution, la fascination et le goût du pouvoir. « Marivaux présente dans cette petite pièce une réflexion sur le pouvoir : à se trahir les uns les autres, les puissants risquent de le perdre. Il y fournit aussi de manière plus voilée, des éléments pour penser l’accès du paysan ou du sauvage à la civilisation. La force symbolique de la pièce tient à ce télescopage du temps de l’apprentissage du langage et de celui de l’entrée dans la sexualité, événements habituellement séparés par un certain nombre d’années. L’imagination du lecteur a de quoi divaguer entre le paysan et le sauvage, entre l’enfant et l’adolescent en âge d’aimer. Et l’on pourrait s’amuser à reconnaitre, depuis le sommeil et l’interjection initiale d’Arlequin jusqu’au moment de l’échange de la bague avec la fée un véritable défilé des pulsions partielles, préludant à l’amour d’objet. La manière dont Marivaux traite son histoire peut conduire à un certain nombre d’énoncés peu conformes à la doxa en vigueur. » (F. Salaün, Pensée de Marivaux). Exemplaire à marges immenses en reliure ancienne.
Chez la Veuve Duchesne A Paris, Chez la Veuve Duchesne, 1781. 11 volumes sur 12 (le tome 6 est manquant). Reliés plein veau porphyre de l'époque. Dos à nerfs très ornés à morifs dorés. Pièces de titre et de tomaison. Triples filets dorés sur les plat, roulettes sur les coupes et dentelle intérieure. Tranches dorées. Frontispcie au tome 1 par Saint Aubin.. Coiffes élimées aux tomes 1,4,5,10. Bel ensemble malgré le tome manquant.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
E. Plon & Cie 1881 1 vol. broché in-8, broché, VIII-416 pp. Dos ridé avec manques de papier aux coiffes. Rousseurs à la couverture et aux 10 premières pages. Sinon exemplaire solide, intérieur frais.
1743 In-4 (229 x 190 mm), demi-veau fauve, dos lisse orné de doubles filets dorés en place des nerfs, pièce de titre de maroquin havane, daté en pied (rel. moderne), 31 p. titre inclus, vignette de titre, bandeaux et culs-de-lampe. Paris, Imprimerie de Jean-Baptiste Coignard, 1743.
Edition originale, publiée chez Coignard imprimeur de l'Académie française, du discours que Marivaux prononça lors de sa réception. Le discours de Marivaux occupe les pages 9 à 14. Celui du duc de Nivernois, les pages 3 à 8. La réponse de Langlet de Gergy à partir de la page 15.Le discours de Marivaux porte en titre courant: "M. de Marivaux, ayant été élu par Messieurs de l'Académie Françoise à la place de feu M. l'Abbé de Houteville, y vint prendre séance le Lundi 4 Février 1743. & prononça le Discours qui suit".L'Académie était hostile à Marivaux qui parvint, malgré cela, à se faire élire le 24 décembre 1742 en remplacement de l'abbé Houtteville, en partie grâce au soutien de Mme de Tencin, mais surtout parce qu'il avait Voltaire pour concurrent et que l'Académie en voulait encore moins. Dans la réponse au discours de Marivaux, Languet de Gergy livra plus un réquisitoire qu'un éloge ce qui blessa Marivaux qui demanda réparation.Bel exemplaire, très frais, grand de marges, imprimé sur papier fort, parfaitement conservé, bien relié.
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