Grasset 1966 1 vol. broché in-8, broché, couv. à rabats, 477 pp., bibliographie. Premier tirage en service de presse enrichi d'un envoi de l'auteur. Dos légèrement ridé, sinon très bon état.
Reference : 74825
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M. Henri Vignes
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Grasset 1966 in8. 1966. broché. 477 pages. Etat Correct couverture usagée
1986, Grasset, in-8 broché de 457 pages, couverture blanche illustrée en noir et blanc, titrage noir, Les catholiques français sous l'occupation, s 'appuyant sur des archives inédites, de multiples témoignages et une large documentation, l'auteur a écrit, avec chaleur et objectivité, l'histoire la plus complète de ce que fut cette période pour les catholiques de France. Une histoire qui explique la situation actuelle de l'église et ses rapports avec la société française | Etat : Bon état général, couverture légèrement défraîchie, dos usé avec pliures, coins e la coiffes légèrement frottés, coiffes supérieure frottée, tranches légèrement salies, (Ref.: KH5327)
Grasset
PARIS MATCH. 26 novembre 1966. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 148 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte - 1er plat illustré d'une photo en couleurs. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Les catholiques français sous l'occupation, La fresque de la cour d'assises, Ces faux élèves révolutionnent l'université par Jean Maquet, La rance ou les français font travailler la mer, Dallas, 22 novembre 1963, Kennedy marche vers la mort, Le mystère Kennedy Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Grasset, 1986, in-8°, 457 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Il faut d'abord louer l'auteur, journaliste catholique connu, d'avoir osé entreprendre une première synthèse sur ce difficile sujet. Le plan du livre est chronologique et ses quatre parties suivent naturellement l'évolution de l'opinion française en face du régime de Vichy : jusqu'au retour au pouvoir de Laval en avril 1942 et surtout jusqu'à l'occupation de la zone libre en novembre suivant, les deux premières parties traitent du contraste entre une adhésion de la majorité des catholiques, derrière la hiérarchie, et d'autre part, des pôles de résistance isolés, de la part des fidèles du général de Gaulle et des groupes de Lyon, Toulouse, des équipes de Combat et de Témoignage chrétien. Au fil du récit, les problèmes essentiels sont successivement abordés : position personnelle de Ph. Pétain en matière religieuse, assez indifférente, mais attraction immédiate de son programme de « révolution nationale » sur les catholiques, soutenus par un sursaut de vie religieuse collective, sous le coup de la défaite ; les déclarations significatives de l'épiscopat au cours des déplacements du Maréchal en province, ses négociations pour la modification du régime scolaire et des relations entre l'Église et l'État, sont analysées ; une politique « réaliste » est finalement définie, qui tient fermement à la légitimité du régime de Vichy, mais veut se garder de toute compromission avec les thèses et les excès du nazisme : le tournant se produit justement sur la mise en cause des mouvements de jeunesse et des syndicats chrétiens, et sur la persécution des Juifs, qui font l'objet des trois premiers chapitres de la troisième partie. Face à une orientation de plus en plus nette vers la résistance armée à partir de 1943, J. Duquesne insiste moins sur l'aide effective apportée par le clergé séculier et les religieux aux « requis » du Travail obligatoire et aux maquis, que sur l'ambiguïté et l'indécision des protestations officielles de la hiérarchie. Déjà abordés antérieurement, les efforts de renouvellement apostolique (naissance des prêtres-ouvriers), théologique et liturgique (l'année 1943, à Lyon notamment, et à Marseille), les regroupements des démocrates-chrétiens de la Résistance pour constituer un nouveau parti politique, tout cela fait l'objet d'une quatrième partie, intitulée : « l'Après- guerre se dessine ». La question de l'épuration dans l'Église est enfin abordée en guise de conclusion..." (Jacques Gadille, Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1969)
Grasset, 1966, in-8°, 477 pp, biblio, broché, couv. à rabats, état correct
"Il faut d'abord louer l'auteur, journaliste catholique connu, d'avoir osé entreprendre une première synthèse sur ce difficile sujet. Le plan du livre est chronologique et ses quatre parties suivent naturellement l'évolution de l'opinion française en face du régime de Vichy : jusqu'au retour au pouvoir de Laval en avril 1942 et surtout jusqu'à l'occupation de la zone libre en novembre suivant, les deux premières parties traitent du contraste entre une adhésion de la majorité des catholiques, derrière la hiérarchie, et d'autre part, des pôles de résistance isolés, de la part des fidèles du général de Gaulle et des groupes de Lyon, Toulouse, des équipes de Combat et de Témoignage chrétien. Au fil du récit, les problèmes essentiels sont successivement abordés : position personnelle de Ph. Pétain en matière religieuse, assez indifférente, mais attraction immédiate de son programme de « révolution nationale » sur les catholiques, soutenus par un sursaut de vie religieuse collective, sous le coup de la défaite ; les déclarations significatives de l'épiscopat au cours des déplacements du Maréchal en province, ses négociations pour la modification du régime scolaire et des relations entre l'Église et l'État, sont analysées ; une politique « réaliste » est finalement définie, qui tient fermement à la légitimité du régime de Vichy, mais veut se garder de toute compromission avec les thèses et les excès du nazisme : le tournant se produit justement sur la mise en cause des mouvements de jeunesse et des syndicats chrétiens, et sur la persécution des Juifs, qui font l'objet des trois premiers chapitres de la troisième partie. Face à une orientation de plus en plus nette vers la résistance armée à partir de 1943, J. Duquesne insiste moins sur l'aide effective apportée par le clergé séculier et les religieux aux « requis » du Travail obligatoire et aux maquis, que sur l'ambiguïté et l'indécision des protestations officielles de la hiérarchie. Déjà abordés antérieurement, les efforts de renouvellement apostolique (naissance des prêtres-ouvriers), théologique et liturgique (l'année 1943, à Lyon notamment, et à Marseille), les regroupements des démocrates-chrétiens de la Résistance pour constituer un nouveau parti politique, tout cela fait l'objet d'une quatrième partie, intitulée : « l'Après- guerre se dessine ». La question de l'épuration dans l'Église est enfin abordée en guise de conclusion..." (Jacques Gadille, Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1969)