Gallimard 1979 1 vol. broché in-8, broché, 135 pp., index. Premier tirage, exemplaire du service de presse. Très bon état.
Reference : 64983
ISBN : 207029210X
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M. Henri Vignes
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L’ensemble unique de la correspondance manuscrite, en grande partie inédite, d’Antoine Guillemet à Émile Zola, écrite entre 1867 et 1901. 1867-1901. 121 lettres manuscrites autographes, la plupart en cahiers de 4 pages, soit 334 pages au total. Écrites à l’encre marron ou noir.
[playlist type="video" ids="16286"] Ensemble unique regroupant les 121 lettres manuscrites autographes envoyées par Antoine Guillemet à Emile Zola entre 1867 et 1901, dont 111 sont encore inédites. « C’est par l’intermédiaire de Paul Cézanne que Zola fit la connaissance de Guillemet le 7 mai 1866. Une amitié qui ne devait s’achever qu’avec la mort de Zola en 1902, commençait… Zola possédait plusieurs toiles de Guillemet : ‘Marine, Temps gris’ de 1872 et la ‘Campagne d’Aix’ (1866) dédicacée à Zola… Dès ses premières lettres à Zola, Guillemet déborde d’enthousiasme pour les jeunes artistes de la nouvelle école. Il admire Cézanne et présente avec bonheur la mise en œuvre de tableaux restés célèbres… Guillemet évoque Pissarro, Cézanne, Baille, Marion dans la première lettre (2 novembre 1866) si intéressante pour la biographie de jeunes hommes qui étaient inconnus à l’époque et qui sont devenus de nos jours des hommes célèbres… Evidemment, Guillemet, peintre paysagiste, voyage à la recherche éternelle du motif inspirateur. Isolé, il réclame des nouvelles de ses amis à Zola… Il arrive souvent que Guillemet exprime son enthousiasme pour les romans de Zola, en particulier pour ‘Madeleine Férat’… La plupart du temps, Zola et Guillemet, séparés pendant les mois d’été, ne s’écrivent que pendant cette saison… Qu’il est regrettable que les lettres de Zola à Guillemet écrites à cette époque aient été perdues. Les dernières lettres de 1869-1870 sont datées de Saint-Raphaël. On sent Guillemet proche de l’impressionnisme dans son admiration des belles couleurs méditerranéennes : il fait des études, des ébauches. Il ne quitte pas de vue les œuvres de ses amis Pissarro, Manet, Monet, Cézanne… En bref, Guillemet s’est ému pour les gens de cette époque, narguant des célèbres et aimant des obscurs qui ne le restèrent pas indéfiniment. Il y apporta parfois une discrimination pas toujours heureuse, mais, avec beaucoup d’esprit, il sut déguiser les sentiments que lui inspirait l’infériorité de son art, ou plus exactement une certaine impuissance créatrice… N’empêche que, jusqu’en 1870, sa correspondance avec Zola nous révèle le caractère spontané d’un homme de goût. » (Renée Baligand) Paul Alexis, ami intime d’émile Zola rappelle le contexte de cette rencontre : ”Une belle année d'ailleurs, pour Zola, que cette année 1866-67. De la jeunesse, de l'enthousiasme, et les premières douceurs du succès ! Toutes les difficultés d'une vie jusque-là si difficile, subitement aplanies ! De la liberté, plus de travail de bureau le tenant à l'attache ! Et, avec cela, de l'argent plus qu'il n'en avait jamais eu ! L'été venu, il put s'offrir une débauche de verdure, aux bords de la Seine, à Bennecourt. Là, pendant quelques semaines, les amis de Provence, Baille, Cézanne, Marius Roux, Valabrègue, vinrent tour à tour ; et je vous laisse à deviner les parties de canot, coupées de discussions artistiques qui faisaient soudain s'envoler les martinets de la berge. A Paris, tout en restant beaucoup chez lui et en noircissant déjà pas mal de papier, Zola avait fait de nouvelles connaissances, surtout dans le monde des peintres. Avec Cézanne, qui venait alors de rencontrer Guillemet, il fit le tour des ateliers, surtout des ateliers de l'école dite « des Batignolles, » qui fut le berceau des impressionnistes d'aujourd'hui.” La carrière de Guillemet débute en 1859, lorsqu'on lui passe commande d'une copie de la célèbre toile de Géricault, Le Radeau de la Méduse. En 1861, le jeune Guillemet est présenté à Jean-Baptiste Camille Corot par Berthe Morisot. Cette rencontre lui fournit l'occasion de côtoyer de nombreux peintres de l'avant-garde, tels qu'Édouard Manet, Camille Pissarro, Claude Monet et Gustave Courbet. Impressionniste, il est tenté, à partir de 1872, par le naturalisme influencé en cela par sa longue amitié avec Zola, qui espérait en lui « le génie attendu ». L'écrivain s'en inspire pour écrire L'Œuvre. Il va d’ailleurs demander à Guillemet de le documenter sur la peinture en 1885. Ce dernier devient une source essentielle de renseignements, d’anecdotes sur le jury des Salons et ses intrigues. Critique d’art et amateur de peinture paysagiste, Zola exprime en ces termes son intérêt pour Guillemet à l’occasion du Salon de 1875: “Un autre élève de Corot, Guillemet, se distingue par une remarquable élégance… Il aime les larges horizons et les rend avec un luxe de détails qui ne nuit pas à la splendeur de l’ensemble”. A l’occasion du Salon de 1876, Zola écrivait encore à propos de son ami : « Au nombre des jeunes paysagistes en passe de devenir à leur tour des maîtres, je nommerai Guillemet, dont les toiles furent très remarquées lors du dernier Salon. Cette année son tableau appelé ‘Villerville’ m’a paru encore meilleur. C’est tout simplement un rivage de mer à marée basse, des éboulis et des falaises à droite, la mer à gauche, une ligne verte à l’horizon. Cela donne une pression sombre et sublime : une brise saline venant de la mer vous souffle au visage ; le soleil se couche, l’ombre approche des immensités lointaines. Ce qui constitue l’originalité de Guillemet, c’est qu’il garde un pinceau vigoureux tout en poussant à l’extrême l’étude des détails. Il appartenait autrefois à un groupe de jeunes artistes révolutionnaires qui se piquaient de n’exécuter que des esquisses ; plus le côté technique était maladroit et plus bruyamment on vantait le tableau. Guillemet a eu le bon sens de se séparer du groupe et il lui a suffi de soigner davantage ses toiles pour connaitre le succès. Il est devenu peu à peu un personnage connu, tout en gardant, je l’espère, ses convictions premières. Sa technique s’est perfectionnée et son amour de la vérité est resté le même ». Toutes ces lettres sont écrites et envoyées par Guillemet depuis les divers endroits dans lesquels il réside à la recherche de l’inspiration : Aix-en-Provence, Paris, Bennecourt, Saint-Raphaël, Jersey, Villerville, les Sablons, … Parmi les 121 lettres manuscrites de cette correspondance, la seconde, datée du 2 novembre 1867 comporte en plus du message de Guillemet toute une page autographe de la main de Cézanne également adressée à Zola, alors que les deux amis peintres passent quelques semaines à peindre à Aix-en-Provence. Ces 121 lettres adressées par le peintre à l’écrivain entre 1867 et 1901 constituent un témoignage unique et extrêmement précieux sur cette époque. Description des us et coutumes du milieu artistique, anecdotes concernant des peintres depuis devenus incontournables, peinture des paysages français de l’époque, ces lettres sont surtout riches des échanges d’idées entre les deux hommes et la preuve d’une sincère et fidèle amitié mêlée d’une admiration réciproque.
Édition originale de la correspondance de Marguerite Yourcenar. Exemplaire de tête, l’un des 62 imprimés sur vergé blanc de Hollande, à l’état neuf. Paris, Gallimard, 1995. Fort in-8 de 714 pp., (22) pp. Conservé broché, tel que paru. Non coupé.236 x 145 mm. Epaisseur : 7 cm.
Édition originale de ce recueil de lettres de Marguerite Yourcenar, l’un des 62 exemplaires numérotés sur vergé blanc de Hollande, seul tirage en grand papier. Exemplaire n°46. « Cette toute première anthologie de lettres de Marguerite Yourcenar permet de mesurer la force de son engagement au monde et réserve bien des surprises posthumes. Journal intermittent, la correspondance accomplit ici ses trois fonctions essentielles : accompagner la femme hors de l'œuvre, accompagner l'auteur dans son œuvre, faire œuvre. Autoportrait au quotidien ou exercice de connaissance de soi, les ‘Lettres à ses amis et quelques autres’ content l'intimité de l'exilée de Mount Desert Island, ou de la voyageuse qui fait ‘le tour de la prison’, depuis la première lettre enfantine jusqu'au mois qui précède la mort. Courroie de transmission entre la femme de chair et la femme de plume, ces lettres ne décevront pas ceux qui s'intéressent avant tout aux secrets de fabrication, aux coulisses des œuvres. Elles réveilleront chez les lecteurs de Marguerite Yourcenar d'anciens plaisirs de lecture, renouvelés par un genre littéraire où ils ne la connaissent pas encore mais où ils la reconnaîtront. » (Préface) « Marguerite Yourcenar allait devenir un de ces ‘monstres sacrés’ que sont les écrivains considérés de leur vivant comme auteurs classiques » (Dictionnaire des auteurs, IV, 732). Magnifique exemplaire en tirage de tête, conservé broché et non coupé tel que paru, à l’état neuf.
Exemplaire d’une grande pureté, grand de marges car non rogné, conservé broché, tel que paru. S. l., 1789.2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ xv pp., (1) p. bl., 168 pp.; II/ 207 pp. Conservé dans ses couvertures muettes d’attente, cote de bibliothèque sur le plat supérieur des volumes, non rognés. Brochure d’origine.220 x 140 mm.
Édition de l’année de l’originale de ce livre qui fit scandale.Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, II, 831 ; Peignot, Dictionnaire des livres condamnés au feu, I, 321.Il fut condamné, par arrêt du 10 février 1789, à être lacéré et brûlé au pied du grand escalier, par la main du bourreau.« Mirabeau (1749-1791) obtient, grâce à Calonne, une mission secrète en Prusse. Dans une correspondance chiffrée, il raconte à l’abbé de Périgord (le futur Talleyrand) les intrigues de la cour de Prusse. Elle sera publiée sous le titre ‘Histoire secrète de la cour de Berlin’ et fera scandale.Quand il revient en France, le mouvement révolutionnaire vient de commencer. Il y participe aussitôt. Calonne refusant de l’employer à nouveau, il s’attaque à lui dans sa ‘Dénonciation de l’agiotage’ (1787). Rejeté par la noblesse, il se présente aux élections et est élu par le Tiers État à la fois à Marseille et à Aix, pour laquelle il optera. A cette époque, il fonde ‘Le Journal des États-Généraux’. Un des premiers, Mirabeau réclamera avec insistance la convocation de ces derniers. Une réputation douteuse l’a précédé aux États Généraux ; on le croit prêt à toutes besognes, et les représentants du Tiers États se montrent réservés sinon méfiants. D’autre part, il a contre lui la cour, les ministres, la noblesse et le clergé. Sa tâche s’annonce difficile. Isolé à l’Assemblée, Mirabeau est pourtant un des rares députés à posséder un plan et une méthode, sans compter ses dons exceptionnels d’orateur. Il fera son devoir avec passion, par génie. »Exemplaire d’une grande pureté, grand de marges car non rogné, conservé broché, tel que paru.
13 vol. in-4 reliure de l'épopque demi-chagrin à coins rouge, dos à 5 nerfs orné, double fliet doré en mors et coins, Chez Firmin-Didot et Cie, Paris, 1872-1875 (dates variables selon les volumes) Rappel du titre complet : Oeuvres complètes de Voltaire (13 Tomes - Complet) Tome 1 : Vie de Voltaire - Théâtre ; 2 : Théâtre - La Henriade - La Pucelle - Poésies ; 3 : Essai sur les Moeurs - Annales de l'Empire ; 4 : Siècle de Louis XIV - Précis du Siècle de Louis XV - Histoire de Charles XII - Histoire de Russie - Histoire du Parlement - Fragments historiques sur l'Inde ; 5 : Mélanges historiques - Politique et Législation - Physique ; 6 : Philosophe - Dialogues ; 7 : Dictionnaire Philosophique I ; 8 : Dictionnaire Philosophique II - Romans - Facéties ; 9 : Mélanges Littéraires - Commentaires sur Corneille ; 10 : Correspondance avec le Roi de Prusse, l'Impératrice de Russie et d'Alembert ; 11 : Correspondance Générale I ; 12 : Correspondance Générale II ; 13 : Correspondance Générale IIII et Tables
Bon ensemble bien complet des 13 tomes (feuillet de titre du tome 2 faible, bon exemplaire par ailleurs, ex-libris en garde).
70 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane marron, dos lisse orné en long, Chez E. A. Lequien, Paris, 1820-1826, avec portrait de Voltaire gravé par Balechou en frontispice Rappel du titre complet : Oeuvres complètes de Voltaire (70 Tomes - Complet) Tome 1 : Vie de Voltaire par M. le Marquis de Condorcet ; Tomes 2 à 10 : Théâtre ; Tome 10 : La Henriade ; Tome 11 : La Pucelle d'Orléans ; Tomes 12 à 14 : Poésies ; Tomes 15 à 18 : Essai sur les Moeurs ; Tomes 19 et 20 : Siècle de Louis XIV ; Tome 21 : Siècle de Louis XV ; Tome 22 : Histoire de Charles XII ; Tome 23 : Histoire de Russie ; Tome 24 : Annales de l'Empire ; Tome 25 : Histoire du Parlement ; Tomes 26 et 27 : Mélanges historiques ; Tomes 28 et 29 : Politique et Législation ; Tome 30 : Physique ; Tomes 31, 32, 33 et 34 : Philosophie Générale, Métaphysique, Morale et Théologie ; Tome 35 : Dialogues et Entretiens philosophiques des Oeuvres de Voltaire ; Tomes 36 à 42 : Dictionnaire Philosophique ; Tomes 43 et 44 : Romans ; Tome 45 : Facéties ; Tomes 46, 47, 48 : Mélanges Littéraires ; Tomes 49 et 50 : Commentaires sur Corneille ; Tomes 50, 51, 52 : Correspondance avec Frédéric, Roi de Prusse ; Tome 53 : Correspondance avec l'Impératrice de Russie, plusieurs Souverains et les Princes de Prusse ; Tomes 54 et 55 : Correspondance avec d'Alembert ; Tomes 56 à 69 : Correspondance Générale ; Tome 70 : Table analytique des Oeuvres de Voltaire par J. B. J. Champagnac
Belle série bien complète des 70 volumes, en bon état (qq. minimes frott., rares rouss. et belle fraîcheur intérieure générale) pour ce bel et impressionnant ensemble, de belle présentation. "Imprimée par P. Didot, l'édition Lequien joint au mérite d'une belle exécution typographique celui de quelques heureuses restitutions de texte, d'après les éditions originales. C'est M. Lequien qui a publié pour la première fois (dans le tome 9 de son édition) les Originaux, ou Monsieur du Cap Vert, l'une des rares comédies vraiment gaies de Voltaire". Bengesco, IV, 2150 ; Vicaire, VII, 1137