Firmin-Didot 1930 1 vol. broché petit in-8, broché, 202 pp. Bon état général.
Reference : 64101
Vignes Online
M. Henri Vignes
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Exemplaire très pur conservé dans sa reliure en vélin souple de l’époque. PLATON. Le Timée de Platon, traittant de la nature du monde, & de l’homme, & de ce qui concerne universellement tant l’ame, que le corps des deux: translaté de Grec en Fraçois, avec l’exposition des lieux plus obscurs & & difficiles. Par Loys le Roy dit Regius. Plutarque de la creation de l’ame, que Platon descrit en son Timee. (Achevé d’imprimer le 23 mars 1581). Paris, Abel l’Angelier, 1581. [Relié avec:] [DU BELLAY, Joachim] / LE ROY, Louis. Le Sympose de Platon, ou de l’amour et de beauté, traduit de Grec en François, avec trois livres de commentaires, extraicts de toute Philosophie & recueillis des meilleurs autheurs tant Grecs que Latins, & autres, par Loys le Roy, dit Regius. Plusieurs passages des meilleurs Poëtes Grecs & Latins, citez aux Commentaires, mis en vers François, par I. du Bellay Angevin. Paris, Abel l’Angelier, 1581. Soit 2 ouvrages reliés en 1 volume in-4 de: I/ ff. 1 à 8, (4) ff. de table, ff. 9 à 159, (1) f. de privilège; II/ (4) ff., 192 ff. avec de nombreuses erreurs de pagination. Quelques figures techniques dans le texte du Timée. Quelques mouillures ou taches dans le premier texte. Relié en plein vélin souple de l’époque, médaillon central frappé or sur les plats, dos lisse orné de roulettes et fleurons dorés, tranches dorées. Reliure de l’époque légèrement fatiguée. 219 x 166 mm.
I/ Seconde édition de la traduction française et du commentaire du Timée de Platon par Louis Le Roy. Graesse, Trésor de livres rares, V, 324. Louis Le Roy fut au seizième siècle avec Amyot l’un des meilleurs traducteurs en France des philosophes grecs, notamment Platon et Aristote. Il suit souvent le texte de la version latine de Marsile Ficin à cause d’un conformisme intellectuel imposé par l’époque, mais sa connaissance du grec était sérieuse et il s’applique à rendre autant les idées du philosophe que le dispositif gracieux de son dialogue. «Louis Le Roy, dit Regius, professeur de grec au Collège royal, a beaucoup contribué à donner à la prose française de l’élégance et de l’harmonie.» (Bibliothèque de Backer, 349). «Cette œuvre a exercé une influence immense sur les doctrines postérieures, néo-platonicienne et chrétienne; de cette dernière surtout le Timée contient en germe certains principes, comme par exemple, le désintéressement de Dieu dans son œuvre de création. On relève aussi quelques géniales anticipations de découvertes scientifiques plus tardives […]. Après avoir dans ses dialogues dialectiques abordé avec une force toujours croissante la doctrine des idées transcendantes, Platon avait donné dans le Philèbe une première construction systématique de sa nouvelle théorie: il proposait une définition du bien, qui n’impliquait plus le détachement socratique du monde sensible, mais une vie mêlée d’intelligence et de plaisir, et aussi une définition de la réalité comme mélange d’illimité et de limité. Ce point de vue ne fait qu’amorcer la doctrine cosmologique développée dans le Timée. A vrai dire, l’influence pythagoricienne est loin d’être la seule qu’on décèle dans cette œuvre majestueuse et hardie, où paraissent confluer tous les courants scientifiques et métaphysiques de la pensée grecque, mais transformés et vivifiés par le génie et par l’art de Platon.» (Dictionnaire des œuvres, VI, 431).II/ Rare seconde édition de cette interprétation française du Banquet de Platon à laquelle Joachim du Bellay a collaboré. Tchemerzine, III, 83 ; Graesse, Trésor de livres rares, 324 ; Brunet, IV, 702. Le mariage du Dauphin de France et de la reine Marie Stuart est célébré le 24 avril 1558 dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette version française du Banquet de Platon par Louis Le Roy fut offerte comme cadeau de mariage au couple royal. L’ouvrage est divisé en 3 livres, adressés respectivement au couple royal, à François de Valois et à Marie Stuart. La seconde partie de l’ouvrage (ff. 177 à 192) contient la seconde edition de la traduction en vers français par Joachim du Bellay de poèmes de Virgile, Horace, Lucrèce, Ovide… « Au verso du titre on trouve un sonnet français et trois distiques latins de J. du Bellay. Les 3 ff. qui suivent contiennent une épître ‘Au Roy-dauphin et à la Royne-dauphine’, en date de Paris, le 24 avril 1558, et l’’Argument du Sympose de Platon’, par L. Le Roy. Une note de Louis Le Roy, parlant des vers grecs et latins cités dans les Commentaires, dit : ‘D’autant que je ne me sentais assez expert en la poësie françoise pour les traduire dignement, j’ay prié le seigneur du Bellay, tresexcellent poëte en latin et en françois, de les translater, lequel, pour l’amytié qui est de longtemps entre nous, a entrepris ceste charge, dont il s’est tant bien acquitté qu’il ne les a seulement traduictz fidelement, gardant la majesté de leurs sentences, qui est fort difficile en vers, mais aussi a représenté les traictz, figures, couleurs et ornemens poëtiques des deux plus belles langues, avec telle dexterité qu’il semble en avoir egallé les uns et surmonté les autres.’ Les fragments traduits sont au nombre de 57. Un passage de l’Art poétique d’Horace (f. 195) est emprunté à la traduction de Jacques Pelletier. » (Picot). « Le savant philosophe Louis Leroy fit cette belle traduction. Le premier livre est dédié au Roy-dauphin et à la Royne-dauphine ; le second livre à François de Valois, roi d’Ecosse et dauphin de France ; le troisième, ‘à très illustre et très vertueuse princesse madame Marie d’Esteuart, royne d’Escosse et dauphine de France. La belle et spirituelle Marie Stuart, dès son arrivée en France, s’était fait aimer des poëtes et des sçavants, qui ne lui furent pas ingrats à l’époque de ses malheurs, malgré la force de l’habitude ». (Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, n°464). L’interprétation du Banquet de Platon par Le Roy devient une véritable apologie du mariage qu’il décrit comme le support fondamental de la procréation et comme le moyen de poursuivre les lignées de sang de la monarchie. Volume « précieux par son intérêt littéraire » (Double, Cabinet d’un curieux, 10). Dans sa lettre Aux lecteurs, Le Roy explique l’importance de la redécouverte des auteurs classiques par la société pour la gloire de la langue et de l’identité françaises. L’édition originale de ce texte fut imprimée en 1558, et rééditée en 1559 avec un titre de relais. Exceptionnel exemplaire à grandes marges conservé dans son beau vélin souple de l’époque, condition d’exception pour les poètes de La Pléiade. OCLC liste 3 exemplaires de cette édition de 1581 : à la Newberry Library, à la University of California et à la University of Mannheim. En France, seules 4 institutions en possèdent un exemplaire. Bel et pur exemplaire réunissant deux textes majeurs du XVIe siècle, de toute fraicheur, grand de marges car conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
Première édition à pagination continue des Œuvres de Du Bellay, de toute rareté dans son beau maroquin de l’époque. Paris, Federic Morel, 1574.In-8 de (12) ff., 559 ff., 1 f. de privilège. Plein maroquin rouge, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de double-filets dorés dans les caissons, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 100 mm.
Première édition à pagination suivie des Œuvres de du Bellay, avec titre de relais à la date de 1574; c’est aussi la première citée par Brunet (Manuel du Libraire et de l’amateur de livres, I, 749). En 1569, le même éditeur avait publié un recueil à pagination séparée des pièces de Du Bellay parues séparément jusqu’alors dans ce format. Voici ce qu’en dit Jules Le Petit dans sa Bibliographie des éditions originales françaises. «Une autre édition des œuvres de Du Bellay, contenant toutes ces pièces avec pagination suivie, fut publiée par le même libraire, en 1573, in-8, et reparut en 1574, avec un nouveau titre, mais sans modifications. C’est un gros volume in-8, dont voici la description: Les Œuvres françoises de Joachim Du Bellay... (même titre exactement que pour l’édition de 1569 et même marque d’imprimeur). «A Paris, de l’Imprimerie de Federic Morel, Imprimeur du Roy. M.D.LXXIII (1573 ou 1574). Avec Privilège dudict Seigneur». In-8, composé de: 12 feuillets préliminaires non chiffrés, comprenant le titre, dont le verso est blanc, l’épître «au Roy», en prose, signée G. Aubert, un «Sonnet de Scevole de Saincte Marthe», une table générale sans pagination et une table détaillée; 559 feuillets chiffrés d’un seul côté, pour les œuvres, et I feuillet non chiffré contenant au recto un «Extraict du Privilege». L’extrait relate les lettres patentes données à Federic Morel, pour imprimer et vendre les Œuvres de Joachim Du Bellay pendant dix ans, et datées du «dernier jour d’Avril 1568». Cette belle édition est imprimée, comme la précédente, en caractères italiques, sauf pour l’ouvrage en prose du commencement, «La Deffence et illustration de la langue françoise», qui est en lettres rondes. Elle fut aussi publiée par Guillaume Aubert, qui signa l’épître au Roy». Chacun des chefs-d’œuvre de Du Bellay précédé d’un titre particulier est orné d’un large bandeau gravé à motifs Renaissance et d’une grande initiale historiée. «La Défense et illustration de la langue française» occupe les ff. I à 38, «L’Olive», les ff. 39 à 73, «Les Regrets», les ff. 348 à 398, «les Antiquités de Rome», les ff. 399 à 407, «les Jeux Rustiques», les ff. 413 à 487. La présente édition suit ainsi l’ordre de l’édition collective à pagination non continue de 1568-1569. Les rééditions postérieures de 1575, 1584, 1592 et 1597 seront réimprimées sur cette édition. Très séduisant exemplaire revêtu d’une superbe reliure en maroquin rouge de l’époque, d’une facture particulièrement élégante. Les premières éditions des œuvres de nos grands auteurs classiques sont très recherchées en belle condition d’époque. Les deux seuls exemplaires cités par Brunet et Tchemerzine sont l’exemplaireNodier en maroquin et l’exemplaireGarcia en maroquin de Trautz-Bauzonnet.
Première édition originale collective des Œuvres de Du Bellay, imprimée en 1569. A Paris, Federic Morel, 1569. 8 parties reliées en 1 volume in-8 de : I/ (12) ff., 40 ; II/ 80 ff. ; III/ 96 ff. ; IV/ 64 ff. ; V/ 60 ff. ; VI/ 88 ff. ; VII/ 80 ff. ; VIII/ 72 ff. Lettre manuscrite jointe. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Reliure signée Hardy. 164 x 103 mm.
Première édition originale collective et première réunion des œuvres de Joachim du Bellay. « Première véritable édition collective, qui n’est pas dotée d’une pagination continue, comme ce sera le cas à partir de 1573. Seul le titre général porte la date de 1569, chacune des huit parties (‘L’Olive’ compte pour une partie) ayant son titre propre, à la date de 1568. » Jean-Paul Barbier, La Pléiade, n°40 ; Brunet, I, 749 ; Tchemerzine, III, p.75 ; Le Petit, pp. 93-94. « Jolie édition, dont les poésies sont imprimées en caractères italiques. » (Le Petit, Bibliographie des éditions originales françaises). Cette édition collective contient 698 pièces en tout, dont 93 inédits. En voici le compte, partie par partie : I/ Deffense : aucune pièce nouvelle. II/ Olive : 138 pièces. III/ Recueil de Poésie : 60 pièces. IV/ Enéide : 57 traductions et 19 pièces, dont 9 inédites. V/ Divers Poèmes : 99 pièces, dont 73 inédites. VI/ Regrets : 241 pièces, dont 7 inédites. VII/ Divers Jeux Rustiques : 45 pièces, dont 4 inédites. VIII/ Epithalame : 39 pièces. Soit au total, 698 pièces, dont 93 inédites. Publiée par Guillaume Aubert, elle est formée de la réunion de huit pièces imprimées séparément par Fédéric Morel en 1568 et 1569 : - La Défense et Illustration de la langue Française (1568). - L’Olive et autres œuvres poétiques (1569). - Recueil de poésie présenté à très illustre princesse Madame Marguerite sœur unique du Roy... (1568). - Deux livres de l’Eneïde de Virgile... avec autres traductions (1569). - Divers poèmes... (1568). - Les regrets et autres œuvres poétiques (1569). - Divers jeux rustiques et autres œuvres poétiques (1569). - Epithalame sur le mariage de très illustre prince Philibert Emmanuel duc de Savoye & très illustre princesse Marguerite de France sœur unique du roy & Duchesse de Berry (1569). Précieux exemplaire, grand de marges, de cette première édition collective, conservé dans une élégante reliure de maroquin rouge. Provenance : lettre manuscrite jointe, d’un ancien possesseur qui fit cadeau de l’exemplaire à un ami.
LEVIS-MIREPOIX (Antoine, Duc de), romancier, historien et essayiste français (1884-1981). Membre de l’Académie française.
Reference : HCJA76
Il lui confirme le sujet et la date de la conférence qu’il animera à Angers. « Puisque le sujet de la conférence vous convient, c’est donc celui que j’aurais l’honneur de traiter devant votre auditoire. Egalement, selon votre préférence, je retiens la date du 19 Octobre ». « Laissez-moi vous dire combien je me réjouis que mon ami m’ait mis en relation avec votre cercle… ». Correspondance entre Maurice Fourré, écrivain angevin, et Georges Courville qui fut tour à tour libraire-éditeur de la Société Honoré de Balzac, 88 rue Bonaparte à Paris (1927-1942), puis Président du Cercle Joachim du Bellay à partir de 1947 à Angers, puis conseiller de M. Boutin aux éditions du Masque d'Or à Angers. Ces lettres évoquent leur rencontre par l'entremise de Michel Carrouges puis l'intervention au Cercle Joachim du Bellay de M. Fourré.
Charpentier et Cie. 1876. In-12. Broché. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 335 pages. 1er plat manquant. Page de garde abîmée et détachée.. . . . Classification Dewey : 840.03-XVI ème siècle
Avec une notice biog., des notes et un index. La Défense et illustration de la langue Françoise. A Mgr. le Rév. Card. Du Bellay. L'OIive. Oeuvres poétiques... Classification Dewey : 840.03-XVI ème siècle