Hachette, coll. "Les grands écrivains français" 1920 1 vol. broché in-12, broché, 191 pp. Sans date (vers 1920). Bon état général.
Reference : 63106
Vignes Online
M. Henri Vignes
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France
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Racine Musset Corneille Shakespeare Victor Hugo Molière Marivaux Beaumarchais
Reference : 100056550
(1989)
Crémille 1989 in4. 1989. reliure éditeur. 15 volume(s). Collection Oeuvres complètes 8 volumes: Racine Musset Corneille Shakespeare Victor Hugo Molière Marivaux Beaumarchais (tome 2 de Shakespeare manquant reste complet en 2 volumes par auteur) --- ouvrages enrichies de gravures in et hors texte en noir et blanc
Très Bon Etat de conservation intérieurs très frais reliures en très bon état dorure sur tranche de tête (un peu frottées par endroits)
Garnier frères 1951 in12. 1951. Broché. 2 volume(s). Théâtre de Marivaux avec une introduction --- TOMES I et II --- I/La surprise de l'amour la double inconstance la seconde surprise de l'amour le jeu de l'amour et du hasard l'école des mères le legs les fausses confidences les sincères l'épreuve --- II/ les serments indiscrets la dispute le préjugé vaincu arlequin poli par l'amour l'heureux stratagème la méprise
Bon état général couverture défraîchie intérieur propre ex libris
Cercle du bibliophile in8. Sans date. Reliure editeur. Marivaux - TOME 1 - les génies du théâtre français - Le père prudent et équitable; L'amour et la vérité; Arlequin poli par l'amour; Annibal; La surprise de l'amour; La double inconstance; Le prince travesti; La fausse suivante; Le dénouement imprévu; L'ile des esclaves; L'héritier de village
Bon état intérieur propre bonne tenue circa 1969
Garnier frères 1913 in12. 1913. Broché. THEATRE DE MARIVAUX.TOME PREMIER.LA SURPRISE DE L'AMOUR.LA DOUBLE INCONSTANCE.LA SECONDE SURPRISE DE L'AMOUR.LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD.L'ECOLE DES MERES.LE LEGS.LES FAUSSES CONFIDENCES.LES SINCERES.L'EPREUVE.AVEC UNE INTRODUCTION PAR LOUIS MOLAND
dos recollé couverture ternie livre jauni
« ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». A Paris, chez la veuve Guillaume, 1723. Avec Approbation & Privilège du Roy. Petit in-8 de 54 pp., (1) f. pour l’Approbation et (2) ff. pour le Privilège. Plein veau brun, filets à froid autour des plats, dos à nerfs restauré, coupes décorées. Reliure de l’époque. 164 x 99 mm.
Edition originale très rare du premier succès de Marivaux. Tchemerzine, IV, 402. Seuls deux exemplaires sont répertoriés sur le marché public depuis plusieurs décennies dont un en reliure moderne de Stroobants. Arlequin poli par l'amour est née de la rencontre de Marivaux avec les comédiens italiens en 1720. C'est la pièce où, pour la première fois, s'expriment les grands thèmes qui alimenteront son écriture : la découverte de l'amour, l'expression de la jalousie, la méprise, la fidélité, le malentendu, la manipulation, la trahison... « ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, plus communément appelé Marivaux, naît en 1688 à Paris. Après des études de droit plutôt chaotiques, il obtient sa licence en 1720 et est reçu avocat, mais jamais il n'exercera : sa rencontre avec le philosophe Fontenelle, ainsi que sa fréquentation assidue du salon de la spirituelle et éclairée Mme de Lambert, l'ont en effet depuis longtemps persuadé de se consacrer à la littérature. Après un premier roman (Les Effets surprenants de la sympathie en 1712) et quelques incursions dans l'écriture parodique (notamment un Télémaque travesti et une Iliade travestie entre 1714 et 1716), il se tourne vers le théâtre. Il doit son premier succès à Arlequin poli par l'amour, joué par les Comédiens italiens de Luigi Riccoboni en 1720, dont il devient l'auteur attitré, et ce jusqu'en 1740. « En 1720, Marivaux donne sa première comédie parisienne, ‘L’Amour et la Vérité’. C’est un échec qu’il accepte aussitôt. Le genre allégorique n’étant pas à la mode, il confie quelques mois plus tard une nouvelle pièce aux Comédiens-Italiens : ‘Arlequin poli par l’amour’ est un succès. Marivaux est rassuré, mais il souhaite être représenté sur la scène la plus prestigieuse de France, celle des Comédiens-Français. Deux mois plus tard, il leur donne ‘Annibal’. Marivaux doit se rendre à l’évidence : la tragédie n’est pas un genre qu’il maîtrise et la pièce est un échec ». Il y a dans cette pièce l'inconscience éperdue et la naïveté insolente de la jeunesse, l'ambition de ses idéaux et la brutalité de leur désenchantement. Arlequin et Silvia ne sont pas loin de nous : entrant dans l'âge adulte, ils butent ensemble contre un monde dont ils ne tarderont pas à mesurer le danger et dont la fée, figure de pouvoir absolu, leur fera comprendre les règles. Car c'est également un regard sur notre monde que nous propose Marivaux : jusqu’à quel point accepte-t-on la soumission à un pouvoir en place ? Jusqu’où abuse-t-on de son pouvoir et jusqu'où en supporte-t-on les abus ? Il y a derrière la comédie les prémices d'une réflexion plus politique : la révolution, le soulèvement, la destitution, la fascination et le goût du pouvoir. « Marivaux présente dans cette petite pièce une réflexion sur le pouvoir : à se trahir les uns les autres, les puissants risquent de le perdre. Il y fournit aussi de manière plus voilée, des éléments pour penser l’accès du paysan ou du sauvage à la civilisation. La force symbolique de la pièce tient à ce télescopage du temps de l’apprentissage du langage et de celui de l’entrée dans la sexualité, événements habituellement séparés par un certain nombre d’années. L’imagination du lecteur a de quoi divaguer entre le paysan et le sauvage, entre l’enfant et l’adolescent en âge d’aimer. Et l’on pourrait s’amuser à reconnaitre, depuis le sommeil et l’interjection initiale d’Arlequin jusqu’au moment de l’échange de la bague avec la fée un véritable défilé des pulsions partielles, préludant à l’amour d’objet. La manière dont Marivaux traite son histoire peut conduire à un certain nombre d’énoncés peu conformes à la doxa en vigueur. » (F. Salaün, Pensée de Marivaux). Exemplaire à marges immenses en reliure ancienne.