‎BERTAUX (Emile).‎
‎Rome.‎

‎Paris Renouard, H. Laurens 1905 1 vol. relié in-4 (264 x 190 mm), cartonnage demi-percaline bordeaux de l'éditeur, plats de percaline verte, plat supérieur orné d'un fer doré, 171-176-176 pp., 348 figures. Réunion des trois volumes de la collection "Les Villes d'art célèbres" consacrés par E. Bertaux à Rome : L'Antiquité ; De l'ère des catacombes à l'avènement de Jules II ; De l'avènement de Jules II à nos jours. Cartonnage en bel état malgré quelques petites traces d'usure. Dernier feuillet en partie détaché, sinon intérieur très propre. Ex-libris manuscrit de l'époque sur la page de garde.‎

Reference : 60105
ISBN : B00193GTDE


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M. Henri Vignes
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‎COSTANZI, Giovanni Battista.‎

Reference : LCS-18615

‎Carlo Magno festa Teatrale à l’occasion de la naissante de Delfino offerta alle… Re, e Regina de Francia dal Cardinale Otthoboni. Les Fêtes organisées par le Cardinal de Polignac à Rome en 1725 et 1729 ornées de 16 planches d’un intérêt remarquable.‎

‎Unique volume répertorié présentant 9 éditions originales rarissimes, dont 3 manquant à la B.n.F., relatant les fêtes organisées à Rome en 1725 et 1729 pour célébrer le mariage de Louis XV et la naissance du Dauphin en reliure de l’époque. Volume in-4 relié en vélin ivoire de l’époque, dos lisse. 237 x 175 mm.‎


‎Le Cardinal Melchior de Polignac est nommé ambassadeur à Rome, son ambassade lui permet de donner libre cours à sa passion pour les antiquités romaines. Il entreprend des recherches dans Rome, participe à la découverte de sculptures antiques et ainsi se constitue une collection qu'il transportera ensuite à Paris pour l'installer dans son hôtel de la rue de Varenne. Il est aussi un ambassadeur fastueux et s'investit dans son rôle de représentation en donnant de grandes fêtes. La plus connue est donnée pour le mariage de Louis XV. En 1729, pour la naissance du Dauphin, une autre grande fête est organisée. Il en demande la représentation au peintre Giovanni Paolo Pannini qui peint Préparation du feu d'artifice et de la décoration de la fête donnée sur la place Navone à l'occasion de la naissance du dauphin, tableau conservé au Musée du Louvre. Un seul exemplaire à la B.N.F. (Richelieu + musique). 1/ Costanzi, Giovanni Battista (1704-1778). Carlo Magno festa Teatrale à l’occasion de la naissante de Delfino offerta alle… Re, e Regina de Francia dal Cardinale Otthoboni. Rome, Antonio de Rossi, 1729. In-4. Frontispice, titre, (20) et 64 pp., qq. trous de vers dans le f. final. Vignette de titre gravée des armes royales de France, frontispice gravé et 13 planches de Francesco Vasconi d’après Michetti, introduction historique en italien et français. Première édition et bel exemplaire. Costanzi a écrit cet opéra, «remarquable par la splendeur de sa mise en scène» (Grove II, p. 461), pour célébrer la naissance du Dauphin Louis, fils de Louis XIV et de Maria Leckzinska. Michetti (1704-1778) écrivit le livret alors qu’il était au service du Cardinal Pietro Ottoboni, au Palais duquel il fut représenté. L’un des deux cymbalistes représentés sur le frontispice pourrait être Costanzi. Cicognara 1497; Colas 1106; Berlin Kat. 4147. Il testo è preceduto da una "Notizia storica" in italiano e francese. Dedicato "alle Sacre Reali Maestà Cristianissime del Re, e Regina di Francia dal Cardinale Otthoboni, protettore degl'affari della Corona". Antiporta raffig. il proscenio del teatro, Armi di Francia inc. sul tit. e 13 magnifiche tavole f.t. illustranti le diverse scene della festa, disegnate da Nicolò Michetti, impresario del Card. Ottoboni, e finem. inc. in rame da Filippo Vasconi, Carlo Grandi, Paolo Pilaja e G. Massi. Di particolare importanza è l'antiporta, che costituisce una delle prime raffigurazioni di un'orchestra barocca, formata da 11 elementi e diretta dal Costanzi. Prima edizione di questo libretto d'opera in tre atti in versi, scritto dal Cardinale Pietro Ottoboni, nipote di Papa Alessandro VIII, per celebrare la nascita del Delfino di Francia, Luigi (1729-65), unico figlio di Luigi XV e di Maria Leckzinska e futuro padre di LuigiXVI; la musica venne composta da Giovanni Costanzi (noto come Giovannino del Violoncello, Roma 1704‑1778, grande compositore ed innovatore nella tecnica del violoncello), allora al servizio dell’Ottoboni e Maestro di Cappella in S. Luigi dei Francesi. Animarono la festa, che ebbe luogo in Piazza Navona, sontuosi fuochi d'artificio, ideati da Pierleone Ghezzi su incarico del Cardinale Melchior de Polignac, ambasciatore di Francia a Roma, il quale donò al Ghezzi un diamante del valore di oltre 200 doppie. (piccole macchie d'inchiostro nell'angolo alto delle pp. 33-34. «Le illustrazioni costituiscono un documento prezioso per la storia del teatro, l’antiporta rappresentat l’unica raffigurazione conosciuta, all’infuori dei disegni di Juvarra, del teatro della Cancelleria» (Olivier Michel). Esposito, Annali di A. de Rossi, 449-50. Sonneck, Cat. of Opera Librettos, I, 259. Allacci 166. Sartori 5108. NOtizie su Costanzi in Diz. Biogr. It., vol. 30, pp. 380-3. Précédé de: 2/ Metastasi, Pietro. Componimento dramatico da cantarsi in occasione della felicissima nascita del real Delfino per ordine dell’eminentissimo signor cardinale di Polignac ministro di sua maestà cristianissima presso la Santa Sede. [Poesia del signor abbate Pietro Metastasio; music adel signor Leonardo Vinci]. In Roma, per Antonio de’Rossi, nella strada del Sem. Romano, 1729. 22, (2) pp.: ill. calcogr.; fol. Autori del testo e della musica a p. 3 2 parti Segn.: A12 Sul front. vignetta calcogr. (Cornucopie e serpenti. Spes populorum votum soluit libens merito) Testatine, finalini, iniziali calcog. In gran parte allusive al Delfino di Francia A p. 3 : Interlocutori A p. 4: Imprimatur Cantata nota anche col tit. La contesa de' Numi, fatta eseguire dal card. Polignac nel cortile di Palazzo Altemps il 26 e 30 novembre 1729 (25 nov. 1729 : New Grove 2. ed.), cfr. S. Franchi, Le impressioni sceniche, Roma 1994, p. 672, n. 129. Précédé de: Un seul exemplaire à la B.N.F. (Richelieu – Arts du Spectacle). 3/ Mancin, Giambattista. Per la Nascita del Real Delfino di Francia All’Eminentissimo… Cardinal di Polignac... Roma, Giovanni Maria Salvioni, 1729. Figurato ; Iniz. e Vign. inc. in rame, xv pp. Précédé de: Manque à la B.N.F. 4/ Raccolta di eruditi componimenti con una cantata à quattro Voci, Opera del Metastasio, e Notizie Generali delle Feste celebrate per il Felice Nascimento del Real Delfino… dedicata all’Emo… Cardinal di Polignac… Roma, Gio: Battista Caporali, 1730. Figurato; Iniz e Test. Inc. in rame; (8) pp., 70. L’opera di Metastasio, con musica di Leonardo Vinci, comincia a p. 16. Précédé de: Un seul exemplaire à la B.N.F. - Tolbiac. 5/ Rome. festivals. Circo agonale di Roma Restituito all’antica forma con illuminazioni e macchine artificiali dall’E. mo, e R. mo Cardinale di Polignac ministro di S. M. Christianissima per celebrate il felice nascimento del Delfino. Rome, Nella stamperia di Gio. Battista de Caporali, per andare all’Orso, 1729. In-4 de 32 pp. et une grande planche dépliante. Edition originale rarissime. Exemplaire de présent sur très grand papier vélin. Une grande initiale historiée, des pièces de tête et de queue décoratives. Aux armes du Cardinal Polignac sur la page de titre. Un récit très rare de la transformation élaborée de la Piazza Navona pour célébrer la naissance du Dauphin Louis, fils du roi Louis XV de France (1715-1774) et de son épouse royale MariaLeczinska (1703-1768). Le peintre rococo Pier Leone Ghezzi (1674-1750), chargé de la mise en scène des événements, fit "restaurer" la place à son ancienne gloire en tant que stade de Domitien, dont les fondations sont enfouies sous la place et donnent à l'espace moderne sa particularité, de forme oblongue. Le spectacle a été capturé par le peintre romain Giovanni Paolo Pannini (1691-1765), qui a réalisé un tableau de la Place dans sa splendeur, dont il existe deux exemplaires. L'un se trouve au Louvre, l'autre à la National Gallery of Ireland. La place a été transformée par l'érection de magnifiques colonnes, de temples quadriformes (tous peints pour ressembler à du marbre), de statues monumentales et de fontaines où coulait du vin (qui était distribué aux spectateurs). La pièce maîtresse de la scène, la Fontaine des Quatre Fleuves du Bernin ; L'église Sainte-Agnès de Borromini a servi de décor imposant à cette splendide exposition. Tous ces éléments, dont les inscriptions, la symbolique de la statuaire, les blasons royaux, les guirlandes de lauriers, de fleurs et de fleurs qui unifiaient les éléments, les torches et candélabres qui illuminaient toute la scène, les différents instruments joués, etc., etc. sont décrits en détail. Les performances sont également décrites. Les musiciens jouaient depuis des scènes surélevées, ravissant la foule avec leurs chansons. Il y a eu des feux d'artifice (dirigés par les bombardiers papaux du Château Saint-Ange), un défilé de cavalerie et une représentation dramatique écrite par le célèbre librettiste Pietro Metastasio (1698-1782), sur une musique de Léonard de Vinci (1690-1730). La représentation a eu lieu dans la résidence de l'ambassadeur de France, le Patazzo Altemps, à l'extrémité nord de la place. La dernière page du récit nomme les artistes, le scénographe et les ingénieurs en charge du feu d'artifice. La deuxième partie du volume comprend des sonnets composés en l'honneur du Dauphin, de la mère du garçon, Maria Leczinska, et de l'ambassadeur de France au Vatican, le cardinal Melchior di Polignac. 6/ Distinta Relazione delle Feste celebrate in Roma per ordine dell’e... Cardinal di Polignac… in occasione della felice nascita del Real Delfino di Francia. Roma, Rocco Bernabò, 1729. 15 pp. 7/ Distinta Relazione e Notizie della Macchina di fuoco Artificiale, fatta in Piazza Navona… 4 Ottobre 1725... Dall’Emo… cardinale Melchiorre di Polignac… in occasione delle Reggie Nozze dell’istesse Sagre, e Reale Maestà di Luigi XV, e Maria. Roma, Pietro Ferri, 1725. 4 Aucun exemplaire à la B.N.F. 8/ F. L. A sua Eminenza il Sig. Cardinal di Polignac in occasione… Sonetto. Roma, Bernabò, 1725. Aucun exemplaire à la B.N.F. 1 c. ripieg., déchirure. 9/ Componimento per musica da recitarsi nel Palazzo dell’Emo… Cardinal di Polignac… in occasione delle Felicissime Nozze… Music adel Sig. Francesco Gasparini. Roma, 1725. Figurato; pp. 14 + 2 tavole ripieg. inc. in rame; Iniz. e Vign. inc. in rame, déchirure à une planche. Réjouissances faites à Rome, au sujet du Mariage du Roi. Extrait d'une Lettre écrite de cette ville le 10 Octobre 1725: La Fête que le Cardinal de Polignac, chargé des Affaires du Roi en cette Cour, donna a l'occasion du Mariage de S.M. commença le 24 du mois dernier à l'entrée de la nuit, par une décharge de cent boëtes disposés dans la Place de l'Apollinaire, où est le Palais de ce Cardinal. Elle étoit illuminée par un grand nombre de pots à feu, par des lampions à toutes les fenêtres des maisons, & par des flambeaux de cire blanche à toutes les façades, & au milieu on avoit élevé un Fort à quatre bastions, au haut duquel s'élevoit un grand bassin, d'où couloient cinq fontaines de vin. Les Tambours & les Trompettes succédèrent aux boëtes, & toute la Ville vint voir l'illumination. Il y en eut le même soir une magnifique à l'Église Nationale de S. Louis. & de très-belles à celle de la Trinité du Mont, de S. Antoine, de S. Yves, de S. Claude, de S. Denis, de N.D. des Miracles, même au Couvent de S. Esprit, dont les Religieuses sont Italiennes, mais sous la protection du Roi. Les Palais des Cardinaux Ottoboni, Gualterio, Cienfuegos, l'Académie de France pour la Peinture & Sculpture, & le plus grand nombre des Palais & des autres maisons de la Ville furent aussi illuminez. Le 25 au matin le Cardinal de Polignac, accompagné d'un grand nombre de Prélats, alla en grande cérémonie à l'Église de S. Louis, où les Cardinaux Ottoboni & Gualterio se rendirent, ainsi que les principaux Seigneurs de cette Ville. [...] L'Évêque d'Eleuteropolis célébra la Messe, qui fut chantée par une excellente Musique, de même que le Te Deum, pendant lequel on tira une grande quantité de boëtes. Les fontaines de vin continuèrent à couler ce jour-là. Le soir les illuminations recommencèrent, & il y eut une Cantate chez le Cardinal de Polignac. (...) La galerie du Palais, en face de laquelle on avoit dressé un Théâtre pour la Musique, etoit occupée par les Cardinaux, qui s'y trouvèrent au nombre de 19 par l'Ambassadeur de Venise, par les Princes Romains, les Prélats & et les Gentilshommes du premier ordre ; par les Princesse & les autres Dames de cette Ville. & par un grand nombre d'Étrangers de considération, & les autres personnes qui n'avoient pu être placées dans la Galerie, le furent sur des bancs rangez des deux cotez du Théâtre. On distribua une grande quantité de rafraîchissemens : & après la Cantate on servit une collation très-magnifique de confitures, & de fruits glacez. Cette Cantate, dont les paroles sont d'Ignazio de Bonis, de l'Académie des Arcadiens, & la Musique de Francesco Gasparini, tous deux Auteurs renommez, parut à tous les connoisseurs parfaitement belle, & d'une exécution admirable. On l'a faite imprimer ici ; & je vous en envoyé un Exemplaire. Il y a parmi les vignettes, qui sont très bien gravées, & qui ont rapport à ce grand sujet, plusieurs emblèmes & devises que vous goûterz sans doute : celle-ci entre les autres. Le Globe terrestre qu'éclairé un Soleil Levant, avec ces mots, Jam magnus, sed quantus erit. Cette Fête devoit être terminée par un feu d'artifice, qui avoit été préparé dans la Place Navone pour le 26 mais la pluye continuelle obligea de le remettre au 4 de ce mois. [...] Le Cardinal Ottoboni avoit prêté au Cardinal de Polignac, pour recevoir la Compagnie, le Palais Ornani, situé vis-à-vis le feu. Comme la Place de l'Apollinaire s'unit à la Place Navonne, S.E. avoit choisi ce vaste lieu pour y élever la machine du feu d'artifice. [...] Il y avoit des échaffauts par tout, & on voyoit du monde jusques sur le toits. Description du Feu d'artifice [...] Le principal sujet de la décoration representoit le Mariage de Cupidon & de Psyché, célébré sur le Mont Olympe. On voit par l'estampe qui en a été gravée ici, & que je vous envoyé, Jupiter qui préside aux noces, Venus & les Grâces qui sont près de l'Amour & de Psyché, Ganimede qui leur donne le Nectar. La Déesse de la Beauté y paraît avec celle de la Sagesse sur laquelle elle s'appuye. La jalouse Junon n'a point été appellée à la Fête. Apollon y représente ce qu'il y a de plus poli, la Cour, les Grands, les Villes, les Gens de Lettres, Pan & Sylvain représentent les Peuples de la Campagne. La Seine & la Vistule, dont les Dieux sont représentez au bas du Mont avec les symboles convenables, mêlent leurs eaux ; les Zephirs enfin sont prêts à servir les jeunes Epoux. On commença à une heure de nuit à mettre le feu à tout l'artifice, au son des Tambours des Trompettes. Il réussit dans la dernière perfection, & dura sans être interrompu d'un moment, près de deux heures, toujours de la même force & dans la même abondance. Cette vaste Place étoit pleine de spectateurs, & le peuple de Rome, qui depuis longtems n'aime rien tant, comme vous sçavez, que les jeux & les grands spectacles, témoigna sa joye par des acclamations continuelles. Ce serait faire tort au mérite & à la vertu. & supprimer aussi une circostance considérable de cette Fête, en omettant qu'elle a eu un Surintendant & un Conducteur, qui a beaucoup contribué à son succès ; c'est le Chevalier Ghezzi, homme d'un goût admirable. & d'un excellent caractère, lequel s'est donné plus de peine dans cette occasion, que s'il eut été question de la fortune. Il est né avec des talents rares qui ont été cultivez par son père, Peintre de réputation. [...] Voici l'Estampe reçue de Rome, réduite à la juste moitié de sa grandeur, que nous avons fait graver pour la satisfaction de nos lecteurs. Unique recueil répertorié réunissant neuf éditions originales rarissimes, dont trois manquent à la B.N.F, relatives aux fêtes organisées par le Cardinal de Polignac à Rome en 1725 et 1729 pour célébrer le mariage de Louis XV et la naissance du Dauphin. ‎

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‎ZOLA, Emile‎

Reference : LCS-18613

‎Les trois villes. Rome. Edition originale de Rome.‎

‎Exceptionnel exemplaire sur papier de Chine couleur jonquille, inconnu des bibliographes. Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1896. In-8: (2) ff. dont le faux-titre portant une note de G. Charpentier et E. Fasquelle, 751 pp., (1) p. Plein maroquin janséniste havane, dos à cinq nerfs, roulette sur les coupes, large dentelle intérieure, tête dorée, tranches dorées sur témoins, couvertures jaunes conservées. Reliure de l’époque signée par Charles Meunier. 188 x 116 mm. ‎


‎Exceptionnel exemplaire de l’édition originale de «Rome» en tirage de tête sur papier de couleur, l’un des 5 exemplaires tirés sur papier jaune, tirage inconnu des bibliographes. Carteret, II, 492. Rome: exemplaire imprimé sur papier de chine couleur jonquille, inconnu des bibliographes. Le tirage répertorié par les bibliographes fut limité à 330 exemplaires, dont 300 sur papier de Hollande et 30 sur japon. Aucun bibliographe ne mentionne cet exemplaire sur papier de chine couleur jonquille. Justification manuscrite signée des éditeurs Charpentier et Fasquelle en regard de la page de titre. «Nous certifions que ‘Rome’ d’Emile Zola a été tiré à cinq exemplaires sur papier jaune. Ce 1er Juin 1896. G. Charpentier et E. Fasquelle». «Les Trois Villes» sont la trilogie d’Emile Zola (1840-1902) comprenant «Lourdes» (1894), «Rome» (1896), «Paris» (1898). Les Rougon-Macquart ne sont pas achevés que le romancier, qui a effectué un bref séjour à Lourdes en septembre 1891, a l’idée de se battre sur le terrain de ses détracteurs: le renouveau de la foi. Il veut «établir le bilan religieux, philosophique et social du siècle». La crise que traverse l’abbé Pierre Froment sert de fil conducteur aux trois œuvres. Pierre est devenu prêtre pour obéir à la volonté de sa mère à la suite de la mort de son père, chimiste célèbre, au cours d’une expérience de laboratoire. Mais il se met à douter. Il part donc à Lourdes avec le pèlerinage annuel, pour retrouver la foi. Il accompagne la jeune Marie de Guersaint, qu’il a aimée des années plus tôt, mais qui a été condamnée à l’immobilité par un mal mystérieux. Marie est miraculeusement guérie. Son mal, en fait, était dû à l’hystérie. Pierre ne retrouve pas la foi. Il ne peut pas non plus retrouver Marie, qui a fait vœu de virginité si elle était guérie. Il doit donc rester prêtre, mais il imagine une religion nouvelle, plus proche des hommes, «faisant à la terre une part plus large, s’accommodant des vérités conquises». Œuvre de pitié et d’émotion, divisée en cinq journées, les cinq journées que le pèlerinage national consacre à son voyage annuel. «Lourdes» peint les pèlerins, leur foi, le «besoin de surnaturel persistant chez l’homme» malgré les conquêtes de la science, la figure de Bernadette, mais aussi les escroqueries à la guérison, les marchands du temps. C’est l’œuvre d’un homme sincère, s’interrogeant à travers son personnage sur la crise que traverse son époque. Pierre a écrit un livre, La Rome nouvelle, où il défend cette religion dont il avait eu l’idée dans le train qui le ramenait de Lourdes à Paris, une religion qui retrouverait les vertus du christianisme primitif. Mais son œuvre est frappée d’interdiction par la Congrégation de l’Index. Il vient donc à Rome plaider sa cause devant le Saint-Père, mais il n’est jamais reçu, il se heurte à une Eglise rétrograde et peureuse, il se perd dans les labyrinthes de l’administration et de la hiérarchie. Revenu à Paris, il retrouve son frère aîné, Guillaume, qu’il avait perdu de vue. Grâce à son aide morale et matérielle, il abandonne l’habit sacerdotal, se marie, a des enfants, retrouve confiance en la vie et en l’avenir, croit en la possibilité d’une nouvelle société fondée sur les progrès de la science. En attendant cet avènement, «Paris» fait un bilan très noir, montre l’homme écrasé par les rouages d’une société énorme, impersonnelle, injuste, prête à exploser. Œuvre touffue, angoissée, c’est une protestation hardie «contre toutes les puissances de mensonge et de servitude» (Jaurès). Exceptionnel exemplaire de cette originale d’Emile Zola tirée sur papier jaune, finement relié par Charles Meunier avec les couvertures conservées, en maroquin havane afin d’harmoniser la reliure au papier jonquille. ‎

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‎BOISSART, Jean-Jacques.‎

Reference : LCS-18539

‎Pars Romanae urbis topographiae & Antiquitatum, Qua succincté & breviter describuntur omnia quae tam publice quam privatim videntur anim adversione digna… Pars I [- VI]. The most influential travel guide of Renaissance Rome.‎

‎Bel exemplaire des bibliothèques du duc de La Valliere et de William Beckford. Francfort, Johann Feyrabend for Theodor de Bry, 1597-1598-1600-1602 6 parties reliées en 2 volumes in-folio de: I/ (8) ff. dont 2 portraits à pleine page de Boissard et de Bry, 1 carte dépliante de l’Italie, 161 pp. ch. 163, (1) f.bl., (3) ff. dont 2 portraits à pleine page, 211 pp., 13 pp. d’index ch. 9, (1) f., (11) ff., 42 pp., 4 planches sur double page, 2 cartes dépliantes et 141 planches à pleine page; II/ (2) ff., (4) ff., 47 pp., (1) f., (9) ff., 375 planches à pleine page, 5 planches inédites reliées à la fin. Chaque partie comporte un frontispice gravé. La 5e partie a été reliée par erreur après la partie 6: ses planches viennent immédiatement après celles de la IVe partie, son titre-frontispice a été inséré entre le texte et les planches de la 6e partie, et ses 10 ff. de pièces liminaires placés tout à la fin du volume, quelques rousseurs dans la VIe partie. Maroquin rouge, triple filet doré en encadrement, dos à nerfs à fleurettes, fleurons et annelets dorés, tranches dorées. Reliure du XVIIIe siècle. 310 x 195 mm.‎


‎[video width="1842" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/07/BOISSARD-1.mp4"][/video] Edition originale de l’un des grands livres sur Rome. Adams, B, 2331-32-36-38-39-41; Cicognara 3626 ; Graesse I, p. 475 ; Brunet I, 1069 ; Kissner 54; Schudt 715; Rossetti II, 1160. L’ouvrage eut une influence considérable parmi les historiens. Winckelman l’appréciait encore comme source d’information. Le troisième plan, celui de la Rome « moderne », gravé par de Bry en 1597, dérive du plan Brambilla-Vanaest de 1590, avec une présentation différente de la basilique Saint-Pierre. Les figures ont été dessinées par le poète et antiquaire bisontin J.-J. Boissard (1528-1602) qui avait passé sa vie à étudier les chefs-d’œuvre de l’ancienne Italie. Elles ont été gravées par son ami Théodore de Bry. Quelques planches de la deuxième partie sont dues au buriniste français Jacques Granthomme, dont la signature figure sur sept d’entre-elles ainsi qu’au frontispice (cf. Inventaire du Fonds Français XVIe, I, p. 452-454, nos 26-33). The Antiquitates romanae were intended to offer scholars and visitors to Rome a guidebook of the city’s ancient monuments while also highlighting its Renaissance glory with information on its spectacular archeological collections. Boissard stayed in Rome between 1556 and 1559, sketching drawings of the Eternal City’s numerous antiquities, and taking precious notes on the collections of antique statues, steles, bas-reliefs, and inscriptions displayed by cardinals, princes and aristocrats in their Roman palaces and gardens. His monumental work is therefore considered not only a valuable primary source, but also the most influential travel guide of Renaissance Rome, since Part I offers an itinerary for a four-day tour around the city. Further, the work testifies to the vastness of Boissard’s readings, as he frequently makes use of accounts and inventories compiled by other authors including Flavio Biondo, Pomponio Leto, Bartolomeo Marliani, Onofrio Panvinio, Fulvio Orsini, and Ulisse Aldrovandi. Illustration : 521 gravures à l’eau-forte, 6 frontispices, une carte d’Italie, 3 plans dépliants de Rome, deux portraits répétés quatre fois de de Bry et Boissard. «Les six grands volumes d'Antiquitates Romanae urbis de Boissard sont l'œuvre d'un artiste et d'un savant. L'artiste a le souci du trait, des physionomies et du positionnement du regard par rapport aux objets...» (Alain Cullière, Bibliothèque lorraine de la Renaissance, catalogue d'exposition, Metz, 2000, n° 100). Pièces jointes : 5 gravures : la première reproduit le tableau de Raphaël dans l’église Saint-Augustin de Rome, les deux suivantes des sculptures antiques et les deux dernières deux molosses en marbre du palais du cardinal Vitellio, découverts en 1558 près du Tibre, via Vitellia. Bel exemplaire des bibliothèques du duc de La Valliere et de William Beckford. Exemplaire du duc de La Vallière, puis de Beckford, revêtu, probablement par Derome, de reliures en maroquin rouge, caractéristiques de la bibliothèque ducale. L’illustration inédite comportant dans le second volume cinq planches supplémentaires a sans doute été insérée par le relieur à l’instigation du duc de La Vallière. Provenance : Louis-César de La Baume Le Blanc, duc de La Vallière (Paris, 1783, n° 5484, acquis par Née de la Rochelle), William Thomas Beckford (Londres, 1882, I, n° 1027 : 24 £ pour Ellis & White).‎

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‎STENDHAL, Henri Beyle‎

Reference : LCS-18612

‎Rome, Naples et Florence. Troisième édition. Rome, Naples et Florence de Stendhal en condition d’exception, inconnue de Carteret et Clouzot, conservé dans ses pleines reliures de l’époque ornées d’un décor à la Cathédrale.‎

‎Exemplaire dans une condition exceptionnelle, en pleine reliure à la cathédrale. Elle est sortie de l’atelier d’Edme Vivet, relieur et papetier parisien. Paris, Delaunay, 1826. 2 volumes in-8 de I/ (2) ff., 304 pp. ; II/ (2) ff., 348 pp. Veau havane, bordure formée de deux filets noirs et d'une roulette palmée à froid, grande plaque à la cathédrale frappée à froid, dos ornés avec nerfs soulignés d'une roulette dorée, caissons décorés d'une palette à froid, pièces de titre et de tomaison vertes, roulette intérieure à froid, tranches dorées. Reliure à la cathédrale de l’époque signée Ed. Vivet, praticien né à Dresde, actif à Paris entre 1820 et 1850. 200 x 119 mm.‎


‎Edition en grande partie originale, augmentée d'un volume, en réalité un nouvel ouvrage, entièrement récrit par Stendhal. « C'est en réalité un ouvrage entièrement nouveau, complètement récrit par Stendhal et augmenté d'un volume ». Le premier texte, fort différent, avait été publié en 1817. « L’édition de 1826 a donc reçu de considérables additions. Stendhal insère des anecdotes nouvelles ou développe celles qu'il n'avait qu'ébauchées ou annoncées, comme les anecdotes de Catalani et de Gina ». (Chuquet, p. 317). Stendhal « officier de cavalerie », « qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814 », y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s'attache à l'itinéraire fictif d'un voyage que l'auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancôme, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815. En 1826, l’œuvre fut imprimée dans une seconde version entièrement refaite et augmentée du double environ : l'itinéraire y est simplifié, bien qu'il s’y ajoute quelques déviations (par exemple en Calabre), ce qui permet à Stendhal de s'étendre davantage sur les anecdotes et les coutumes. L'Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu'il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d'une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l'esprit, pour la liberté des entretiens, l'activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d'un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d'un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l'Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les « âmes sèches » qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l'agréable vie d'une société qui n'a de compte à rendre qu'à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c'est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l'Italie au XIXe siècle par ses Promenades dans Rome. Dictionnaire des Œuvres, V, 823. Exemplaire dans une condition exceptionnelle, en pleine reliure à la cathédrale. Elle est sortie de l’atelier d’Edme Vivet, relieur et papetier parisien. Les reliures portant cette signature sont très rares. Cette formule, unique à l’époque, Re[lié] chez Ed[me] Vivet, a amené Paul Culot, Relieurs et reliures décorées en France à l’époque romantique, p.570, à penser que Vivet n’exerçait pas lui-même le métier de relieur. De la bibliothèque B. Loliée.‎

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‎GUSMAN (Pierre) -‎

Reference : 688

‎ROME : La rome antique; La rome du moyen âge et de la renaissance, la rome moderne; La cité du Vatican, rome italienne et contemporaine - 3 volumes (complet)‎

‎Grenoble, Arthaud, 1934. 3 vol., in-4, broché, couv. illustrées, 170, 160 et 154pp. En hors texte, des cartes et 11 pastels de Pierre Gussman (8 sous portefeuille et 3 en couvertures). Les ouvrages sont ornés de 678 héliogravures in texte sur la cité éternelle. Très beaux ouvrage en très bon état. Frais de port à prévoir en supplément compte tenu du volume et du poids des ouvrages.‎


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