Paris Fayard, coll. "Les Grandes études historiques" 1962 1 vol. relié in-12 (186 x 118 mm), cartonnage toilé de l'éditeur, sous rhodoïd, 347 pp, 8 planches d'illustrations en noir, bibliographie. Très bon état.
Reference : 59866
Vignes Online
M. Henri Vignes
La Font Macaire
87120 Eymoutiers
France
05 55 14 44 53
conformes aux usages de la Librairie ancienne et moderne et, pour l'étranger, aux règlements en matière de paiement. Les prix indiqués sont nets, en euros. Frais de port en sus à la charge du destinataire.
Hachette, 1955, in-8°, 344 pp, un portrait en frontispice, aperçu bibliographique, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs, titres et fleurons dorés, tranches mouchetées, 1er plat de couv. conservé, bon état
"Pour tout historien traditionnel, je dirais même pour tout homme plus ou moins cultivé, Néron est l'empereur demi-fou et sanguinaire décrit par Tacite, Suétone et Dion Cassius : l'assassin de son demi-frère, de femme, de sa mère, de son précepteur et de combien d'autres ; le débauché déshonorant les femmes et les jeunes gens, se faisant épouser par un de affranchis ; l'histrion se produisant au théâtre et dans les concours. Pour tout lecteur de Sienkiewicz ou tout amateur de cinéma, Néron c'est l'empereur qui a fait brûler Rome pour se donner les jouissances artistiques de la vue d'un bel incendie... On peut considérer que l'ouvrage consacré par G. Walter à Néron est marqué par une volonté de totale réhabilitation d'un empereur dont nous ne possédons l'histoire que par ses ennemis." (J. Rougé, “Néron à la fin du IVe et au début du Ve siècle”, Latomus, 1978) — Selon l'auteur : « L'étude objective des faits aboutit à cette conclusion que... (Néron) n'avait d'autre choix que de recourir aux moyens sanglants employés par lui. »
Amsterdam ( Rouen ? ) De l' imprimerie de Lovis Elzévir ( L. Maurry ? ) 1663 1 vol. petit in-12 ( 14 x 8,5 cm ) ( poids = 200 g ) 318 pp. ( dont t. ) , 38 ff. n. ch. . Contient : Avertissement , Généalogie de Claudius & de Néron , Livres XI à XVI , Table des matières principales , Remarques sur la traduction . Au titre , marque typographique à la sphère ; bandeaux , lettrines , culs-de-lampe . Plein vélin à petit recouvrement de l' époque . Dos lisse et muet . De petits manques de vélin au dos et à un recouvrement . Gardes blanches pleines de gribouillis à l' encre , deux gribouillis au titre . Une tâche surtout marginale p. 253 à 273 . ( Collat. complet )
" Edition faite à Rouen ", d' après Brunet ( Manuel du libraire ... , T. V , p. 811 , Paris , Silvestre , 1844 ) repris par le " Bulletin des arts Guide des amateurs ... sous la direction du bibliophile Jacob " ( Vè année , T. V , p. 323 - 324 ) qui se montre féroce : " Livre sans aucun mérite et qui a été imprimé à Rouen , bien que le titre porte le nom de L. Elzevir " mais s' interroge : " L. Elzevir l' aurait-il commandé à L. Maurry , de Rouen , qui , d' après toute probabilité , en est le véritable imprimeur ? Au reste , nous avons fait la remarque que ces médiocres éditions fabriquées en France , avec le nom des Elzevirs , sont , en général , beaucoup plus rares que les beaux livres de ces célèbres typographes . " Malgré le titre indiquant Livre onzième , il s 'agit des livres XI à XVI des Annales de TACITE . Les Annales en seize livres couvrent les règnes des quatre empereurs julio-claudiens qui ont succédé à Auguste ; les livres VII à X et des parties des livres V, VI , XI et XVI sont perdus . Les oeuvres de Tacite ont d 'abord été publiées isolément . Notre ouvrage , complet en soi , est de la traduction de Perrot d' Ablancourt , dont la première édition date de 1650 , d' après Graesse . Le texte est stictement identique , quelques rares mots étant orthographiés différemment , à celui de l' édition de Charles Osmont ( Paris , 1681 ) : " Les Annales de Tacite contenant les règnes de Claudius & de Néron . De la traduction de Nicolas Perrot Sieur d' Ablancourt " . Au sujet de " la belle infidèle " comme on surnommait la traduction de Perrot d' Ablancourt , Paul Claudel écrivait , en 1911 , à André Gide " elle réalise aussi pour moi l'idée que je me fais d'une bonne traduction, qui, pour être exacte doit ne pas être servile, et au contraire tenir un compte infiniment subtil des valeurs, en un mot être une véritable transsubstantiation " ( uvres complètes, XXIX, Paris, Gallimard, 1986, p. 58 ) .
Phone number : 05 53 48 62 96
Sienkiewicz (Henri) - Baronne C. de Bailny, née Rouher (Traduction) - Henryk
Reference : 81211
(1900)
Etablissements Benziger et Co. S.A. à Einsiedeln, Suisse et Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1900 Book condition, Etat : Bon relié, cartonnage éditeur imprimé, pleine toile gris foncé, illustrée d'une composition art-déco avec un personnage, haut du plat doré sur un rectangle, tranches jaspées fort In-8 1 vol. - 784 pages
24 planches hors-texte en noir et blanc (complet), dont 17 gravures originales, 3 vues, 2 cartes et 2 plans 1ere traduction en volume, 1900, des extraits étaient déjà parus par la même traductrice dans Le Correspondant en 1896 et 1897 Contents, Chapitres : Quo vadis ? est un roman historique de l'écrivain polonais Henryk Sienkiewicz, publié en feuilleton dans la Gazeta Polska à partir de mars 1895, et traduit pour la première fois en France dans la Revue blanche en 1896. - Quo vadis ? (qui signifie en latin 'Où vas-tu ?') dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire des amours d'un patricien, Marcus Vinicius, et d'une jeune femme chrétienne, Callina, surnommée Lygie. Le titre évoque la question qu'aurait posée saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix : « Quo vadis, Domine ? » (« Où vas-tu, Seigneur ? »). Sienkiewicz transpose en fait l'oppression russe sur la Pologne alors divisée, le tsar représenté par Néron voulant convertir les catholiques uniates à l'orthodoxie. Sienkiewicz, lors de ses séjours en Italie, se réunissait en effet avec des résistants polonais à Rome dans une chapelle sur la via Appia, lieu où aurait été prononcé le « Quo vadis ? » . Quo vadis ? vaudra à Sienkiewicz de recevoir en 1905 le prix Nobel de littérature. Les sources littéraires du roman se retrouvent dans les Actes de Pierre, bien que l'auteur ait plus probablement utilisé les récits des guides romains que les Actes de Pierre directement, et Acté d'Alexandre Dumas, roman historique sur la concubine de Néron. - Ce roman historique a fait l'objet de nombreuses adaptation au théâtre et au cinéma. - Henryk Adam Aleksander Pius de Oszyk-Sienkiewicz, né le 5 mai 1846 à Wola Okrzejska (Pologne), et mort le 15 novembre 1916 à Vevey (Suisse), est un écrivain polonais, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1905. Il est le neveu du poète polonais Karol Sienkiewicz. (source : Wikipedia) bel exemplaire, frais et propre, le cartonnage éditeur illustré est en très bon état, les mors sont à peine frottés sans gravité, l'intérieur est frais et propre, quelques rousseurs discretes sur les premieres pages et dans les marges d'une poignée de pages, bien complet des 24 planches hors-texte
Coll. "Que sais-je ?" n° 3029, Paris, éd. Presses universaitaires de France, 1995, in-12, cartonnage souple éd., 128 pp., 1 portrait de Néron, arbre généalogique, bibliographie, table des matières, "Un panorama des études du personnage de Néron par des biais multiples : analyse psychologique et pathologique du comportement impérial, prosopographie des sénateurs et des commis de la cour, témoignages de la numismatique, de l'épigraphie ou des narrations antiques." Pas courant Bon état
Hachette, 1962, pt in-8°, 287 pp, cart. illustré de l'éditeur, rhodoïd, bon état
"La recherche actuelle remet souvent en cause les idées que nous avons sur Néron et sur son époque ; G. Picard, “Auguste et Néron, le secret de l'Empire”, Paris, 1962 est sans doute l'auteur qui ouvre le plus de perspectives neuves pour la recherche." (Yves Perrin, Mélanges de l'Ecole française de Rome, 1982) — "Entre quelque soixante souverains romains, deux des premiers Césars ont été choisis, car l'analyse de leur personnalité et de leur oeuvre permet de dégager les caractéristiques de l'empire, de la dignité impériale, de ses différences avec la royauté et la dictature. (...) Ainsi l'histoire des premiers empereurs romains apparaît surtout comme une succession de complots, de coups d'Etat, de tragédies sanglantes. L'Auteur nous montre que ces tragédies étaient déjà en germe dans l'œuvre grandiose d'Auguste. Par son seul prestige et la grâce surnaturelle qui semblait accompagner toutes ses entreprises, Auguste réussit le miracle d'instaurer un pouvoir aussi efficace que celui d'un roi sans détruire chez les romains le sentiment d'appartenir à une république et de créer sur toute l'étendue de l'empire – avec le consentement unanime des populations – un gouvernement mondial reposant uniquement sur sa personne. Il ne put accomplir cette œuvre qu'en sacrifiant délibérément sa personnalité. Octave devint Auguste, l'Homme-type, maître de lui comme de l'univers, digne de guider les peuples par son exemple aussi bien que par son autorité. Ce sacrifice ne se fit pas sans souffrances, ni sans hypocrisie. Contraint d'apparaître sans cesse aux yeux de tous comme un demi-dieu, Auguste paya du prix terrible de la solitude la paix qu'il apportait au monde et condamna ses successeurs au même isolement. Certains d'entre eux succomberont sous ce fardeau écrasant, tel Caligula qui se prendra réellement pour un dieu et sombrera dans la folie. Néron, enfin, aura conscience du caractère sacré de sa mission mais se révoltera contre le conformisme. En celui qui a laissé dans l'histoire le souvenir d'un tyran sanguinaire, presque d'un monstre, Gilbert Charles-Picard nous révèle un poète, épris de beauté et rêvant d'un monde qui serait régi suivant les canons de l'esthétique et non plus par les règles de la morale traditionnelle. Persuadé de pouvoir faire de ce rêve une réalité, il perdra la raison et la vie. Après lui, l'empire se stabilisera; les divers organes mis en œuvre peu à peu pour assurer la liaison entre le souverain et ses sujets commenceront à fonctionner : l'empereur pourra ainsi sortir de son isolement et cesser de jouer le rôle d'un demi-dieu pour devenir simplement le premier rouage de l'Empire." (Revue archéologique du Centre de la France, 1962)