Boivin 1934 1 vol. broché in-8, broché, non coupé, 318 pp., 6 planches hors-texte. Bon état général.
Reference : 57103
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M. Henri Vignes
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Paris Éditions du Livre Français, coll "Les Classiques du XIXè Siècle" 1947 1 vol. broché in-12, broché, 282 pp. Édition originale de l'importante préface de Gide [Naville p. 133]. Un des 50 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma, seul tirage en grand papier.Le dernier roman de Stendhal, inachevé, se déroule au début de la Monarchie de Juillet et met en scène une héroïne adoptée par des bigots de province, passionnée et amorale, que seul l’ennui ronge. « Le mot ennui revient à toutes les pages du livre ; c’est le tremplin d’où s’élance toute force agissante, vice ou vertu » (p. 24). Gide résume et commente avec allégresse « cet étrange livre imparfait » : « Stendhal n’a rien écrit de plus significatif, de plus révélateur. Il y donne de son meilleur et de son pire » (p. 32).
Stendhal-Club, n°9 et 21, 1925-1926. 2 brochures in-8, 15 et 32 pp. Tirage à 200 et 150 exemplaires, sur papier vergé, la première non numérotée et la seconde, n°135.
On joint la dactylographie corrigée d'une biographie de Louis Spack (8 p. in-4), une l.a.s. de l'écrivain et historien Friedrich von Oppeln-Bronikowski, Berlin 10/5/1927, à propos d'un écrit de Franz Leppman (1 p. in-8, en allemand) et deux coupures de presse allemande, 1926 et 1927. Très bon état. Mention manuscrite au crayon à la couverture du n°21: "mon exemplaire". - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
broché - 16 x 24 - pages 105 à 207 - 32 ème année - N°126 - revue trimestrielle 15 janvier 1990 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
Exemplaire dans une condition exceptionnelle, en pleine reliure à la cathédrale. Elle est sortie de l’atelier d’Edme Vivet, relieur et papetier parisien. Paris, Delaunay, 1826. 2 volumes in-8 de I/ (2) ff., 304 pp. ; II/ (2) ff., 348 pp. Veau havane, bordure formée de deux filets noirs et d'une roulette palmée à froid, grande plaque à la cathédrale frappée à froid, dos ornés avec nerfs soulignés d'une roulette dorée, caissons décorés d'une palette à froid, pièces de titre et de tomaison vertes, roulette intérieure à froid, tranches dorées. Reliure à la cathédrale de l’époque signée Ed. Vivet, praticien né à Dresde, actif à Paris entre 1820 et 1850. 200 x 119 mm.
Edition en grande partie originale, augmentée d'un volume, en réalité un nouvel ouvrage, entièrement récrit par Stendhal. « C'est en réalité un ouvrage entièrement nouveau, complètement récrit par Stendhal et augmenté d'un volume ». Le premier texte, fort différent, avait été publié en 1817. « L’édition de 1826 a donc reçu de considérables additions. Stendhal insère des anecdotes nouvelles ou développe celles qu'il n'avait qu'ébauchées ou annoncées, comme les anecdotes de Catalani et de Gina ». (Chuquet, p. 317). Stendhal « officier de cavalerie », « qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814 », y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s'attache à l'itinéraire fictif d'un voyage que l'auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancôme, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815. En 1826, l’œuvre fut imprimée dans une seconde version entièrement refaite et augmentée du double environ : l'itinéraire y est simplifié, bien qu'il s’y ajoute quelques déviations (par exemple en Calabre), ce qui permet à Stendhal de s'étendre davantage sur les anecdotes et les coutumes. L'Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu'il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d'une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l'esprit, pour la liberté des entretiens, l'activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d'un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d'un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l'Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les « âmes sèches » qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l'agréable vie d'une société qui n'a de compte à rendre qu'à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c'est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l'Italie au XIXe siècle par ses Promenades dans Rome. Dictionnaire des Œuvres, V, 823. Exemplaire dans une condition exceptionnelle, en pleine reliure à la cathédrale. Elle est sortie de l’atelier d’Edme Vivet, relieur et papetier parisien. Les reliures portant cette signature sont très rares. Cette formule, unique à l’époque, Re[lié] chez Ed[me] Vivet, a amené Paul Culot, Relieurs et reliures décorées en France à l’époque romantique, p.570, à penser que Vivet n’exerçait pas lui-même le métier de relieur. De la bibliothèque B. Loliée.
Exemplaire conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Paris, Delaunay et Pelicier, 1817. In-8 de 366 pp., (1) f. d’errata. Plein veau havane, filet noir encadrant les plats, dos lisse avec pièce de titre de maroquin olive, tranches marbrées, charnières légèrement frottées. Reliure de l’époque signée de Doll. 201 x 126 mm.
Édition originale, très rare. C'est dans cet ouvrage qu'apparaît pour la première fois, imprimé sur la page de titre, le pseudonyme "M. de Stendhal". Vicaire, I, 452; Fléty, p. 60. «Rare». Clouzot, 256. «Ouvrage rare et important». Carteret, II, 346. Fruit des divers voyages de l'auteur en Italie, ce livre est le premier ouvrage signé du nom de Stendhal, pseudonyme auquel il devait conférer tant d'éclat (Martineau).Pour la première fois, H. Beyle utilisait le pseudonyme à consonance germanique à l'abri duquel il pouvait, en « hussard de la liberté » multiplier les critiques sur les fâcheuses conséquences du Congrès de Vienne pour le destin de l'Italie (Stendhal et l'Europe, catalogue de l'exposition à la Bibliothèque nationale, 1983, n°162).La préface n'a pas été reproduite dans les éditions postérieures. «Œuvve que Stendhal publia en 1817 ; l’auteur, ‘officier de cavalerie’, ‘qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814’, y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s’attache à l’itinéraire fictif d’un voyage que l’auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancône, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815… L’Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu’il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d’une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l’esprit, pour la liberté des entretiens, l’activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d’un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d’un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l’Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les ‘âmes sèches’ qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l’agréable vie d’une société qui n’a de compte à rendre qu’à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c’est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l’Italie au XIXe siècle par ses ‘Promenades dans Rome’ ». Dictionnaire des Œuvres, V, 823. Précieux exemplaire de cette rare édition originale de Stendhal conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Provenance: Auguste Lambiotte (n° 96 de la 4e vente Lambiotte de décembre 1977).