1 page in-12, s.l.n.d. [1911].Henri de Régnier détaille le plan de ses visites protocolaires en vue de son élection à l'Académie française.
Reference : 54415
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1889 1 page in-8 à l'encre noire (21,7 x 14 cm) sur papier d'hôpital (Broussais), 15 juillet 1889. Papier très légèrement effrangé en marge gauche avec petits manques de papier aux angles, sans atteinte au texte. Aux lendemains de la parution de Parallèlement (juin 1889), Verlaine fulmine contre son éditeur qui a placé à son insu le poème inédit "Chasteté" pour annoncer la parution d'un recueil à venir."Mon cher Edmond, cette saloperie de Vanier t’a-t-il envoyé Parallèlement et la réédition de Sagesse ? Moi je n’ai plus de rapport avec lui et m’apprête à le faire danser. Si tu n’as pas reçu ces deux livres, réclame les lui vertement (il se pourrait d’ailleurs que je le priasse un jour d’insérer telle lettre mienne qui ne lui plairait que mal)." Sa jambe le "taquine affreusement" et il espère, à sa sortie de Broussais, faire un séjour à Aix-les-Bains. Dans le besoin, il compte sur son ami d'enfance pour lui dégotter un "passe de chemin ferrugineux" mais surtout le sollicite pour placer une nouvelle dans l'Echo de Paris. "Je t’envoie une toute petite nouvelle que je voudrais bien voir passer dans l'Echo le plus tôt possible, payée le plus tôt possible, si possible. Voilà bien des possibles, mais c’est hélas ! comme çà. (Tu sais que je te rembourserai les sommes que te dois dès que – ce dont je ne doute pas, c'est-à-dire bientôt – j’aurai surmonté la merde présente." Edmond Lepelletier ne répondra que tardivement au poète, intriguant pour faire publier le travail de Verlaine qui "n'était pas toujours d'un placement aisé dans un grand quotidien". [Paul Verlaine sa vie son oeuvre, Mercure de France, 1907]Et Verlaine de saluer son camarade de toujours d'un "vieux fanandel". On joint : - Edmond LEPELLETIER. Lettre autographe signée adressée à Jules Bois alors vice-président de la Société des Gens de Lettres. (1 p. in-8, Rueil, 13 décembre 1908). Lettre de remerciement pour le soutien apporté à son livre Paul Verlaine, sa vie son oeuvre dans la course au prix décerné par la Société des Gens de Lettres. "Tâchez, par égard pour "Paul Verlaine" qu’il soit, comme vous le souhaitez dans votre lettre, aussi important que possible. J’ai tenu à vous remercier, avant le résultat, qui, je crois, doit avoir lieu dans la séance du comité de demain lundi 14. Je n’ai pas fait de démarches auprès d’aucun de vos collègues (sauf auprès de Mme Daniel Lesueur, à qui j’ai envoyé mes livres) je vous prie de m’excuser auprès d’eux, si l’un s’étonnait de ne pas avoir reçu de mes volumes, je vous avouerai que je n’en ai plus, et qu’il m’est assez difficile d’en avoir."- divers documents de Léon VANIER provenant des archives du critique littéraire et historien Jean-Louis Debauve :1. Une note autographe (1 p. in-12, 5 août 1896) citant des propos de Jean Moréas sur Verlaine. "Il est mort de marasme. Cette Krantz éloignait ses amis, l’empêchait de boire, le rendait malheureux. C’est elle qui l’a tué ! Il fallait le laisser boire avec ses amis. Il était alcoolique. C’était la mort que de l’empêcher de boire. On m’a demandé communication des lettres de Verlaine. Je m’y suis formellement refusé parce que les lettres que je possède ne sont pas à sa louange." 2. Une note autographe (1 p. in-16 obl., 1896). "Trois jeunes gens à plusieurs reprises me désignant dans mon magasin disent : « Voilà l’assassin de Paul Verlaine ! » à 2 reprises."3. Une note autographe (1/4 de page in-8, s.d). Copie d’un envoi de Fernand Severin à Verlaine."Dédicace de Fernand Séverin, poète belge, en envoyant un volume de vers « Le Lys » à Verlaine : Janvier 1888. « à Paul Verlaine, au grand poète de Sagesse, le plus beau livre lyrique de ce temps, à notre maître à tous / hommage d’un admirateur Fernand Séverin. » ". 4. Copie manuscrite d'une lettre de Victor Hugo (24 décembre 1870) et d'une lettre de Leconte de Lisle (1er janvier 1871) , les deux adressées à Verlaine. 5. Un portrait de Leconte de Lisle par Verlaine paru dans Le Courrier d’Epidaure de janvier 1937)6. Un dessin original à la plume de Ferdinand Lunel (1857-1933) pour un projet de marque d’éditeur de Léon Vanier ; une enveloppe à l’adresse de Pierre-Paul Plan de la main de Paterne Berrichon, beau-frère de Rimbaud.
Paris 18 Mars 1959, 13,5x21cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami Claude Farrère, depuis son domicile parisien du Palais-Royal, 31 lignes à l'encre noire sur son célèbre papier bleuté. Bien que sa santé soit vacillante, Colette tient à poursuivre leurs échanges épistolaires : "Ne m'interdis pas le plaisir de te répondre, grand Claude ! Je vis alitée (arthrite, jambes) Je suis sortie - une fois en voiture - une fois en 80 jours. Evidemment je préfèrerais ne pas souffrir, ou souffrir moins." et tente tout de même de se montrer optimiste et pragmatique : "Mais ma fenêtre est tournée vers le sud, sur le Jardin, sur le soleil, ai-je le droit de me plaindre ? Et puis j'ai épousé un saint. Alors ! " Elle questionne son ami à propos de son état de santé et de son humeur actuels : "Comment es-tu ? Ta lettre a oublié de me le dire. Recommence-la ! Ce sera ta punition" mais aussi à propos de son nouvel ouvrage : "Vite que j'ai ton nouveau livre ! Trois semaines c'est long." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Une date a été inscrite, probablement par Claude Farrère, au stylo rouge en angle supérieur droit de la missive, certainement celle de la réception de la missive. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris 24 Mars 1914, 14,5x19cm, une feuille.
Lyrique lettre autographe signée de Georges Polti adressée à Jean Ott, rédigée à l'encre noire (35 lignes) dans laquelle il ne cache pas son enthousiasme pour la communauté d'esprit qu'ils partagent et la clairvoyance quasi médiumnique de son correspondant à propos de son travail : "... Et je suis de plus en plus effaré par cette parenté inexplicable de nos esprits, qui vous fait lire le mien jusqu'au fond. J'en serais presque révolté d'effroi sans cette sympathie qui y apporte avec la lumière la plus éclatante la chaleur la plus vivifiante et la plus douce...", "... Vous me donnez le sentiment que, si je mourrais, rien de moi ne mourrait, tout continuerait à se développer en vous, avec vous. Il se produirait que vous auriez deux âmes, et voilà tout." Enfin, Georges Polti, encense l'âme de son ami : "... la plus belle, la plus vaillante, la plus divinatrice..." et le salue en convoquant les esprits de leurs illustres prédécesseurs : "Je vous serre les mains, ô ami fantastique, avec une émotion que seuls un Nerval, un Novalis ou un Edgard (sic) Poe auraient pu comprendre..." Trace de pliure centrale inhérente à la mise sous pli. Etonnante lettre tout empreinte d'un lyrisme poétique confinant à l'ésotérisme. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris s.d. (1932), 21x13,5cm, une feuille.
Lettre autographe signée adressée à son ami Carlo Rim s'excusant de pas être présent à la fête organisée pour ses 30 ans (10 lignes à l'encre noire) : "On me fête moi aussi ce soir... en famille! C'est pourquoi je n'aurai pas le grand plaisir de lever mon verre à vos trente radieux printemps." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Carlo Rim fut un écrivain provençal,auteur de"Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. Une indication manuscrite de Carlo Rim au crayon de papier en tête de la lettre : mes 30 ans. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris s.d. (ca 1834), 12x18,5cm, 1 page.
Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à son ami H. de Cambier, 20 lignes écrites à l'encre noire sur un bifeuillet, adresse autographe au verso du dernier feuillet. Superbe lettre probablement inédite de Victor Hugo invitant son correspondant aux fameuses soirées du Cénacle des Romantiques à l'Arsenal, véritable intitution littéraire sous la Monarchie de Juillet. "Ce samedi 6, j'ai remarqué l'autre soir, Monsieur; que vous disiez, avec quelques accent de regret n'avoir pas de bal pour dimanche (demain.) Or, je viens de m'arranger à mon corps-de-garde de manière à être libre demain de neuf heures à minuit (je n'ai pu malheureusement obtenir plus de six heures) et j'en profite pour mener ma femmeà une petite sauterie en mascarade chez Nodier. Si vous voulez venir avec nous, nous en serions charmés et Nodier aussi. Il faudrait pour cela vous trouver chez moi à neuf heures, heure à laquelle j'y rentrerai moi-même - Répondez-moi ce mat., et croyez à toute mon amitié. V.r Hugo." Dans le salon de la bibliothèque de l'Arsenal, dont il est le conservateur en chef depuis 1824, Charles Nodier accueille chaque dimanche soir toute l'élite littéraire et artistique durant les dernières années de la Restauration et les premières années de la Monarchie de Juillet. Hormis Hugo qui était l'un des invités les plus assidus, etplus tardivement, Musset, Dumas et Balzac, on y trouvait "les représentants de tous les métiers du livre - depuis la conception, par l'illustration, la publication, jusqu'à la critique [...] dans une atmosphère amicale et conviviale" (Marta Sukiennicka). Ayant réussi à se soustraire aux obligations qu'il qualifie avec humour de "corps de garde", Hugo invite ici son correspondant à un bal masqué lors de ces fameux dimanche. Loin de n'être qu'un lieu de divertissement, ce salon du "cénacle de l'Arsenal" fut un des hauts lieux du romantisme. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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