Rieder, coll. "Christianisme" 1932 1 vol. broché "Les Jésuites" par André Mater. in-12, broché, non coupé, 195 pp., 8 planches hors-texte. Dos un peu bruni, sinon bon état général.
Reference : 50210
Vignes Online
M. Henri Vignes
La Font Macaire
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France
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[Anonyme], Lettres d'un François à un Catholique Anglois. Dans lesquelles, à l'occasion des vertus & miracles de M. de Paris, on combat les principes des Jésuites sur les Miracles de ce pieux Abbé, & où l'on examine ceux de quelques Saints de leur Ordre, & des autres qu'ils ont béatifiez de leur propre autorité, avec plusieurs Lettres à ces RR.PP. sur la doctrine, les vertus, les travaux Apostoliques, &c des grands hommes de leur Compagnie. Bruxelles, veuve Foppens, 1734. In-12, [4]-372p. Edition originale rare de cet ouvrage en faveur des convulsionnaires et contre les jésuites. L'ouvrage s'appuie sur la situation politique et religieuse de l'époque, tant française qu'internationale, et livre de nombreuses anecdotes. L'ouvrage, qui se veut épistolaire, défend donc les miracles de Paris, parle du « goût des jésuites pour les fables et les superstitions », de « l'imposture et l'impiété des jésuites ». Ex libris manuscrit sur le titre : « ad usum D. B. Lade Benedictini Parisiis 1770 ». Seuls 6 exemplaires répertoriés par le WorldCat. Plein veau, dos à nerfs orné, pièce de titre maroquin, tranches mouchétées. Une coiffe arasée, petite fente en bout de trois mors, deux coins usés, une dizaine de feuillets finaux avec petit manque de papier en marge supérieure.
S.n., s.l., 1762. In-12, [2]-143-[1]-[2]-224-[1]p. Intéressant ensemble autour de l'expulsion des Jésuites de France en 1763. En effet, en 1761, le parlement de Paris entreprend, grâce à une « alliance » gallicane, janséniste et encyclopédiste et à une faillite du au jésuite Antoine Lavalette, d'expulser les jésuites. Les parlements de Pau et Toulouse sont les deux parlements qui le suivent très rapidement. Ces compte-rendu en sont la parfaite illustration. Broché, sous couverture d'attente bleu, tel que paru, non rogné. Quelques cahiers un peu jauni, rares rousseurs. Bon exemplaire, rare
[Jansénisme, Convulsions] Diacre François de Paris, abbé Nicole, Jean Hamon, Pasquier Quesnel, Le Sesne de Ménilles d'Etemare
Reference : 013364
[Jansénisme, Convulsions] Diacre François de Paris, abbé Nicole, Jean Hamon, Pasquier Quesnel, Le Sesne de Ménilles d'Etemare, 7 ouvrages en un volume : Plan de la religion par le B.H. Diacre François de Paris ; Science du Vray qui contient les principaux mystères de la Foy par feu M. François de Paris ; Enchainement des vérités proposées dans l'écriture sous différens symboles ; Pensées diverses sur les avantages de la pauvreté par M. Hamon ; Extraits de plusieurs préfaces d'ouvrages particuliers composés par M. Nicole ; Lettre du R.P. Quesnel, prestre de l'oratoire, au révérend père de La Chaise jésuite ; Réponse à la lettre du P. de Goville ancienne missionnaire de la Chine, adressée aux R.P. Jésuites. [Divers lieux de publication entre 1733 et 1740], In-12. Très intéressante réunion d'ouvrages en édition originale. Le Plan de la religion (En France, sn, 1740. VI-132p) est un ouvrage écrit à la fin de sa vie et publié ici pour la première fois, 13 ans après sa mort. Il s'agit d'un ouvrage de philosophie religieuse sur la création de l'homme et le péché d'Adam et ses conséquences. La Science du Vray (En France, sn, 1733. [4]-55-[1]p) est un ensemble d'écrits sur différents sujets tels que l'infaillibilité de l'Eglise, la Grâce, la résurrections des morts, la communion, etc. destinés à l'instruction des fidèles. Le diacre Paris écrit chaque chapitre comme une conversation adressée à Dieu directement. L'Enchainement des vérités (Leerdam, Déniqué, 1733. 52p) est probablement en édition originale (seul la BM de Nîmes indique 1732, vraisemblablement par erreur). Le Siècle des Lumières : bibliographie chronologique nous donne l'auteur, Jean-Baptiste Le Sesne de Ménilles d'Étemare, janséniste lié aux convulsionnaires, tout en faisant erreur sur la collation. L'auteur y donne sept exemples de ce que symbolise le vase d'argile dans l'ancien testament. Les Pensées diverses sur les avantages de la pauvreté (Sl, sn, 1739. 66-[2]p) est ici dans une édition originale publiée par les convulsionnaires, comme le prouve la prière du B. diacre François de Paris avant d'entendre la sainte messe qui correspond aux 2 dernières pages, toujours présentes avec cette édition. Les Extraits de plusieurs préfaces (Liège, Bruncanz, 1739. 41p) est la première édition de cette réunion. La Lettre de Quesnel (France, Philothée, 1734. [8]-62-[1]p), ici dans sa seule publication à part, est vraisemblablement due aussi aux convulsionnaires qui ont eu de nombreuses disputes théologiques avec les jésuites. La réponse à la lettre de Goville (Paris, aux dépens de la société, 1736. [4]-104p) est un dialogue entre l'auteur, Michel Villermaules dit Villers (1667-1757), et le père de Goville. Villers est un ancien missionnaire jésuite devenu janséniste qui critiqua les méthodes d'évangélisation des jésuites. Il ne semble toutefois pas être lié aux convulsionnaires. A la fin du recueil se trouve la table des 6 volumes des anecdotes, autre ouvrage de Villers. Plein veau, dos à nerfs orné avec notamment un joli fer de chasse en pied de dos, pièce de titre maroquin, tranches rouges. Mors craquelés, mouillure en marge inférieure de l'ouvrage visible sur une petite moitié du volume. Réunion de textes rares autour des convulsions.
, , 1761-1764. 37 pièces reliées en 5 vol. in-12, basane havane marbrée, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Remarquable et importante collection sur le processus d'anéantissement de la puissante et redoutée Société de Jésus, qui débuta par une banale affaire de droit commercial, le scandale financier du RP. Lavalette (1761). Le parlement de Paris se chargea rapidement d'en faire une immense affaire politico-religieuse et en fit le procès global de la Compagnie de Jésus, de sa présence et de ses activités en France. On y trouve entre autre les écrits en 1761 des deux opposants les plus acharnés des jésuites qui mirent le feu aux poudres : l'abbé Chauvelin et l'avocat général Omer Joly de Fleury.Cet collection à été réunie à l'époque par un farouche opposant aux Jésuites qui à placé en tête des volumes une table avec une pagination manuscrite très détaillée, et des notes personnelles en marge et en bas de page.Tome I. Paris. 1761. Affaires des Jésuites avec les Lioncy, frères & Gouffre ; 5 pièces reliées en 1 vol. [LALOURCÉ (Jean Charlemagne)]. Mémoire a consulter, et consultation pour Jean Lioncy, créancier & syndic de la masse de la raison de commerce, établie à Marseille, sous le nom de Lioncy frères & Gouffre, contre le corps & Société des PP. Jésuites. Paris, De l'imprimerie de P. Alex. Le Prieur, 1761. In-12 de (4)-531-(1) pp. Signé, Me Laourcé, Avocat. Lambert, Proc. Barbier III, 123 ; Sommervogel XI-1775 (12).Mémoire à consulter et consultation pour les Jésuites de France. A Paris, De l'Imprimerie de L. Cellot,1761. In-12 de (2)-60 pp. Délibéré à Paris le dix Mars mil sept cens soixante -un. Signé, Lherminier , Gillet, Mallard, Taboué, De La Monnoie, Babille, Thevenot, D'essaule. Au sujet d'une sentence, du 30 janvier 1760, qui les condamne solidairement au paiement des lettres de change tirées sur les sieurs Lioncy et Gouffre par le P. La Valette (10 mars 1761). [LE PELLETIER DE SAINT FARGEAU (Etienne-Marcel) & LAGET BARDELIN (Marc-Antoine)]. Mémoire pour les Jésuites des provinces de Champagne, Guyenne, Toulouse et Lyon, opposans et défendeurs, contre le syndic des créanciers Lioncy et Gouffre défenseur à l'opposition & demandeur. Et encore contre les sieurs Lioncy et Gouffre, intervenans et demandeurs, en présence des Jésuites de la province de France. A Paris, chez J. Chardon, 1761. In-12 de 50 pp. Signé : Monsieur De Saint-Fargeau, Avocat Général. Me Laget-Bardelin, Avocat. Chalumeau, Proc.Mémoire sur les demandes formées contre le général de la société des Jésuites, au sujet des engagemens qu'elle a contractés par le Ministère du Père de La Valette. Paris, 1761. In-12 de 96 pp. Le titre de départ, p. 3. porte : Mémoire pour le sieur Cazotte, Commissaire Général de la Marine, et pour la Demoiselle Fouque, contre le Général de la société des Jésuites et in-fine Cette édition est faite sur l'édition in-4°, signée de MM. Rouhette & Target fils, avocat au parlement.Arret de la cour du parlement. Sans lieu, (1761). In-12 de 8 pp. Le titre de départ p. 3. porte : Arrêt de la cour du parlement, qui condamne le Supérieur Général, &, en sa personne, le Corps et Société des Jésuites, à acquitter la somme de 1 502266 l. 2 sols 2 den., de Lettres de change tirées par le Frere de La Valette, sur les Lioncy freres, & Gouffre, Négociants à Marseille, en 50 000 liv. de dommages & intérêts, & à tous les frais dépens : Fait dépenses au Freres de la Valette Jésuites, & à tous autres, sous telles peines qu'il appartiendra, de s'immiscer directement ni indirectement dans aucun genre de trafic, &c. Du 8 mai 1761. Signé : Dufranc.Tome II. Paris. 1761.COUDRETTE (Abbé Christophe). Idée générale des vices principaux de l'institut des Jésuites, tirée de leurs constitutions & des autres titres de leur Societe. Et leur état en France. Sans lieu ni date (1761). In-12 de (2)-68 pp. Détaille point par point les griefs qui pèsent sur la Société. Virulent pamphlet de L'abbé Christophe Coudrette (1701-1774) l'un des meneurs du parti janséniste et des plus farouches opposants aux jésuites est l'auteur de plusieurs pamphlets contre la Compagnie de Jésus. Ce brûlot anti-jésuite fut aussitôt l'objet d'une riposte écrite restée anonyme. Sommervogel, XI, 1272.[CHAUVELIN (Henri-Philippe de)]. Discours d'un des Messieurs des Enquêtes au Parlement, toutes les chambres assemblées, sur les Constitutions des Jésuites. Du dix-sept avril mil sept cents soixante-un. Sans lieu ni date (1761). In-12 de 46 pp. Henri Philippe de Chauvelin (1714-1770) chanoine de Notre-Dame de Paris et conseiller au Parlement de Paris, proche des jansénistes, fut l'un de ceux qui osa s'attaquer aux Jésuites, et fut enfermé par lettre de cachet au Mont Saint-Michel. Dès qu'il fut libéré il reprit son combat jusqu'au banissement de la Compagnie. Ce libelle fut sa première attaque. Le compte rendu du procureur général Omer Joly de Fleury ne vint qu'après et Chauvelin eut l'honneur de cette initiative dans cette terrible affaire.JOLY DE FLEURY (Omer). Compte rendu des Constitutions des Jésuites par MM. les Gens du Roi, M. Omer Joly de Fleury, Avocat dudit Seigneur Roi, portant la parole, les 3, 4, 6 & 7 juillet 1761, en exécution de l'Arrêt de la Cour du dix-sept avril précédent, & de son Arrêté du deux juin audit an. Sans lieu, (1761). In-12 de 310 pp. Omer Joly de Fleury présenta et commenta en plusieurs séances les Constitutions, et démontra que, d'après ces textes, le Général de l'Ordre était au-dessus des conciles, des papes, des évêques, des rois et de la justice ; nul Jésuite ne pouvait, en matière civile ou criminelle, répondre aux magistrats sans l'autorisation de ce chef ; et la puissance du personnage était d'autant plus redoutable que des hommes de toutes conditions, ecclésiastiques ou laïques, célibataires ou gens mariés, pouvaient s'affilier à l'Ordre et lui apporter le secours de leurs relations dans le monde. Omer Joly de Fleury insista sur le vœu d'obéissance des Jésuites. Sur les conclusions de l'Avocat général, il fut ordonné qu'une commission examinerait les Constitutions.[CHAUVELIN (Henri-Philippe de)]. Discours d'un des Messieurs des Enquêtes au Parlement, toutes les chambres assemblées, sur la doctrine des Jésuites. Du 8 juillet mil sept cents soixante-un. Sans lieu ni date (1761). In-12 de 108 pp. Second discours de Chauvelin après celui sur les Constitutions des Jésuites ; il eu pour collaborateurs l'abbé Terray, conseiller à la Grand'Chambre comme lui, et L'Averdy, homme intègre et grand travailleur, très influent aux Enquêtes, Janséniste passionné, dont la vie se passait à rédiger des mémoires contre les Jésuites.Déclaration du roi qui ordonne que, dans six mois pour tout délai les Supérieurs de chacune des Maisons de la Société des Jésuites seront tenus de remettre au Greffe du Conseil les Titres de leurs établissemens en France. Donné à Versailles le 2 Août 1761, imprimé à la suite les Arrest de la cour de Parlement, extrait des registres du Parlement. Du 6 Août 1761. Sans lieu ni date (1761). In-12 de 55 pp.Tome III. Paris. 1761.Assertions soutenues, enseignées & publiées perséveramment & dans tous les temps par les soi-disans Jésuites, extraites des auteurs de la Société mentionnés en l'Arrêt du six août dernier et autres, & présentées au Roi le quatre septembre suivant par M. le Premier Président, en exécution de l'Arrêté de la Cour. Arrêté du 31 août 1761. Premières assertions présenté au roi puis envoyé à tous les archevêques et évêques du ressort de la cour et à tous les autres parlements. Sans lieu, (1761). In-12 de 155 pp. Cette compilation présenté par le président Rolland d'Erceville fut composée par les jansénistes Goujet, Minard, Roussel de La Tour ; on y trouve rassemblé, en mettant en regard des textes latins une traduction française, tout ce que des Pères avaient écrit de contraire à l'autorité des rois, tout ce qu'il y avait d'immoral, toutes les erreurs dont on les accusait : simonie, blasphème, sacrilège, magie et maléfice, astrologie, idôlatrie, impudicité, suicide, régicide. Ce document fut une pièce majeure dans la cabale montée par les ennemis de la Compagnie de Jésus, pour sa suppression définitive.Arrest de la cour de parlement du 3 septembre 1761 avec la traduction françoise du décret de l'université du 24 mars 1733. Sans lieu, 1761. In-12 de 16 pp. Le 6 août 1761, le parlement de Paris ordonne que les écrits de 23 jésuites dont Bellarmin, Toledo et Lessius soient bannis comme « contraires à la morale et nuisibles à la jeunesse ».Arrêt du parlement contre le livre du JésuiteTorsellini, Orazio Historiae sacrae et prophanœ epitome, bannis comme « contraires à la morale et nuisibles à la jeunesse ». Mémoire sur un projet au sujet des Jésuites. Sans lieu, (1761). In-12 de 120 pp. Violent réquisitoire contre une éventuelle réorganisation de l'institut des jésuite de France. Louis XV, favorable aux jésuites, défendit par une déclaration du 2 août 1761, que pendant un an il ne fût rien statué, définitivement ni provisoirement, sur tout ce qui pouvait concerner l'institut, les constitutions et les établissements de la société ; des compromis successifs sont proposés aux jésuites, entre autre la nomination d'un vicaire qui résidât en France.Principes sur la validité des voeux solennels. Sans lieu, ni date (1761). In-12 de (2)-13 pp. Afin d'établir son incompatibilité non seulement avec l'Eglise gallicane mais également avec la monarchie française de droit divin.Observations sur les moyens d'abus proposés au Parlement de Paris, contre l'institut des Jésuites, et sur lesquels est intervenu l'Arrêt de cette Cour du 6 août 1761. Sans lieu ni date (1761). In-12 de (2)-68 pp. Ecrit anonyme en faveur de la Compagnie.[CHAUVELIN (Henri-Philippe)]. Réplique aux Apologies des Jésuites. S. l.,1762. [Première et deuxième partie]. In-12 de 56 pp. et de 55 pp. VOLTAIRE (François-Marie Arouet de). Petit avis à un jésuite. Sans lieu ni date (Genève, Cramer, 1762). In-12 de 4 p. Edition originale. Une note manuscrite à l'encre du temps en bas de la dernière page porte : de la part de M. de la Chalotais. Louis-René de Caradeuc de La Chalotais (1701-785), magistrat breton. Janséniste, et farouche opposant au Jésuites. Ecrit en réponse à l''Acceptation du défi hazardé par l'auteur des Répliques aux Apologies des jésuites, publiée à Avignon en 1762, dont l'auteur était le P. A.-C. Balbany d'après Sommervogel. Quant à l'auteur des Répliques aux Apologies des jésuites, publiées en 1761 et 1762, c'était l'abbé Henri-Philippe Chauvelin d'après Voltaire (La lettre au Cardinal de Bernis du 26 mai 1762, Besterman, n 9668), attribution adoptée par Barbier, tandis que Sommervogel affirme qu'elles sont de Ripert de Monclar. C'est sans doute de « cette plaisanterie légère » qu'il est question dans les Mémoires secrets du 16 juin 1762. Bengesco, II, 1673 ; L'Oeuvres imprimé de Voltaire à la BN, 3940. Avis des évêques de France sur l'utilité, la doctrine, la conduite et le régime des Jésuites de France. Sans lieu ni date (1761). In-12 de 39 feuillets paginés de 45 à 82. Longue note manuscrite d'une écriture du temps, au bas de la dernière page.FITZ-JAMES (François, duc de). Avis de Monseigneur l'Evêque de Soissons, Duc de Fitz-James, Pair de France, donné dans l'Assemblée des évêques du mois de Décembre 1761, & envoyé par ce Prélat au Roi. Au sujet des Jésuites, & pour répondre aux quatre questions sur lesquelles S. M. demandait l'avis de ces Prélats. A Paris, 1763. In-12 de 46 pp. Jugement de la Sénéchaussée de Lyon qui supprime une brochure ayant pour titre : Réponse aux objections publiées contre l'institut des Jésuites, &c. MDCCLXI, comme séditieuse & attentatoire à l'honneur & à l'autorité de la magistrature. Du 17 décembre 1761. Extrait des registre de la sénéchaussée de Lyon. Sans lieu ni date (1761). In-12 de 48 p.Tome IV. Paris 1762-1763.Arrestés de la Cour de parlement. Du vendredi 5 mars 1762. A Paris, De l'Imprimerie de Simon, 1762. In-12 de 7 pp. Sur les extraits des livres collationnés par les Commissaires de la cour qui devront être présentés au roi et envoyés aux évêques.[ROUSSEL DE LA TOUR ]. Maximes de la morale des jésuites, prouvées par les extraits de leurs livres déposés au Greffe du Parlement : ou Table analytique des assertions dangereuses & pernicieuses en tout genre des soi-disans jésuites, présentées au roi, & envoyées aux archevêques & évêques du Ressort du Parlement de Paris, en exécution de l'Arrêt du 5 mars 1762. Sans lieu ni date (1762). In-12 de 111 pp. « Ce qu'on donne ici n' est qu'un relevé des Extrait remis au roi par M. le Premier Président, & déposé au Greffe du Parlement » (Avis). Compilation composée avec l'aide des jansénistes Goujet, Minard. On y trouve rassemblé, tout ce qu'il y avait d'immoral, toutes les erreurs dont on les accusait : Probabilisme ; Péché philosophique ; Simonie et confidence ; Blasphème ; Sacrilège ; Magie ; Astrologie ; Irréligion ; idolâtrie chinoise ; Idolâtrie Malabare ; Impudicité ; Parjure, fausseté ; Prévarication des juges ; Vol, compensation occulte ; Homicide et Parricide ; Suicide ; Lese-Majesté et régicide.Extrait des registres du parlement du 23 avril 1762. Paris, chez P. G. Simon, 1762. In-12 de 33 p. concernant les créanciers, les biens, les écoles, etc…e la Compagnie de Jésus. In fine : Extrait des registres du Parlement qui condamne un imprimé qui à pour titre: Remarques sur un écrit intitulé Compte rendu des constitutions des Jésuites.Extrait des registres du parlement du 30 avril 1762. Paris, chez P. G. Simon, 1762. In-12 de 24 p. Administration des biens des collèges des Jésuites par un économe-séquestre, nomination du sieur Bronod le jeune aux fonctions d'économe séquestre des biens des Jésuites situés dans la vicomté de Paris.Arrest du conseil provincial et supérieur d'Artois. Du 20 mai 1762. A Arras, de l'Imprimerie de Michel Nicolas, 1762. In-12 de 83 pp. Le Conseil d’Artois s'opposa un certain temps aux différent arrêt du Parlement de Paris, prise sans consultation, certes pour affirmer ses privilèges institutionnels, mais aussi par attachement. Certains parmi ses membres étaient d’anciens élèves des collèges de jésuite.Arrest de la Cour de Parlement, du 6 août 1762, qui juge l'appel comme d'abus interjeté par M. le procureur général, des Bulles, Brefs, Constitutions & autres règlemens de la Société se disant de Jésus ; fait défenses aux soi-disants jésuites & à tous autres, de porter l'habit de la Société, de vivre sous l'obéissance au Général & aux Constitutions de ladite Société, & d'entretenir aucune correspondance directe ou indirecte avec le Général & les supérieurs de cette Société, ou autres par eux préposés ; enjoint aux soi-disans Jésuites de vuider les maisons de ladite société ; leur fait défenses de vivre en commun, réservant d'accorder à chacun d'eux, sur leur requête, les pensions alimentaires nécessaires, &c. Du six août 1762 à la suite : Extrait des registres du Parlement du 6 août 1762, du 11 août 1762, du 13 août 1762, 18 août 1762. Sans lieu ni date (1762). In-12 de 168 pp. Arrêt de la condamnation des Jésuites. FITZ-JAMES (François, duc de). Ordonnance et Instruction pastorale de Monseigneur l'évêque de Soissons, au sujet des Assertions extraites par le Parlement, des livres, thèses, cahiers composés, publiés et dictés par les Jésuites. A Soissons, Chez Pierre Courtois, 1762. In-12 de 42-(2) pp. Quarante-cinq évêques déclaraient qu'on ne pouvait rien reprocher aux pères jésuites, ni sur la conduite, ni sur les doctrines. Le seul évêque de Soissons, Fitz-James (1709-1764) protecteur de la Congrégation de l'Oratoire, ordre rival des jésuites., déclara la Société inutile et dangereuse. Longue note manuscrite du temps en bas de la dernière page et sur sur le dernier feuillet blanc.Arrest de la Cour du parlement séant à Rouen, qui ordonne la suppression d'un Decret de l'Inquisition de Rome du 13 Avril 1763, portant condamnation d'une Ordonnance & Instruction Pastorale de M. l' Evêque de Soissons. Extrait Des Registres Du Parlement. Du Lundi 18 Juillet 1763. Sans lieu ni date (1763). In-12 de 11 pp.GRASSE (Jacques de). Ordonnance et instruction pastorale de Monseigneur l'évêque d'Angers portant condamnation de la doctrine contenue dans les Extraits des Assertions. A Angers, De l'imprimerie de Pierre-Louis Dubé, 1763. In-12 de (2)-19 pp.Observations sur un ouvrage intitulé : Lettre pastorale de M. l'évêque de Lavaur au sujet de l'envoi qui lui a été fait par M. le procureur Général de la part du Parlement de Toulouse, en vertu de son arrêt du 19 Juin 1762, d'un Volume in-4° contenant 542 pages, ayant pour titre: Extrait des Assertions pernicieuses & dangereuses en tout genre, &c. &c. Sans lieu, 1763. In-12 de 34 pp.Question adressée aux théologiens & aux jurisconsultes de France & des pays voisins. Si les Jésuites sont, ou non, ceux dont parle le premier chapitre de l'Epître de S. Paul à Timothée. Sans lieu ni date (1763). In-12 de 11 pp.Or sachez que dans les derniers jours, il viendra des tems fâcheux : car il y aura des hommes amoureux d'eux-mêmes, avares, glorieux, superbes, médisants, désobéissants à leurs pères & à leurs parens, ingrats, impies, dénaturés, ennemi de la paix, calomniateurs , intempérans, inhumains, sans douceur, traîtres, insolens, enflés d'orgueil, & plus amateurs de la volupté que de Dieu. Remerciement de la France au Parlement. Sans lieu ni date (1763). In-12 de 12 pp. Dois je en croire mes yeux est ce un songe (…) … jésuites proscrits ! quel bonheur pour la France ! Juge, par les bienfait, de la reconnaissance Permet pour le payer que je t'offre en ce jour Un gage solennel du plus parfait amour… Tome V. 1763-1764.BEAUMONT (Christophe de) (1703-1781). Instruction pastorale de Monseigneur l'Archevêque de Paris, sur les atteintes données à l'autorité de l'église par les jugemens des tribunaux séculiers, dans l'affaire des jésuites. A Paris, 1763. In-12 de Christophe de Beaumont (1703-1781), archevêque de Paris (25 août 1746) souvent en conflit avec le Parlement de Paris, fut exilé hors de Paris en 1763.[LAMBERT DE SAINT OMER (Jean-René)]. Discours d'un de Messieurs des Enquêtes, au Parlement, toutes les chambres assemblées, les princes du sang et pairs de France y séans, sur l'Instruction pastorale de M. l'archevêque de Paris, et sur l'imprimé intitulé : Nouvelles observations &c. Du lundi 16 janvier 1764. Sans lieu ni date (1764). In-12 de 82 pp.Arrest de la Cour de Parlement, qui condamne deux imprimés ayans pour titres : le premier, Nouvelles Observations &c., le second, Instruction Pastorale de M. l'Archevêque des Paris, sur les atteintes données à l'autorité de l'église par les jugemens des Tribunaux Séculiers dans l'affaire des Jésuites, à Paris 1763, contenant trois cent vingt pages, à être lacérés & brûlés par l'exécuteur de la Haute-Justice. Extrait des registres du Parlement. Du vingt Janvier 1764. A Paris, chez Pierre P. G. Simon, 1764. In-12 de 39 pp.Arrest de la Cour de Parlement, qui condamne quatre Imprimés, intitulés, Le premier : Lettre d'un Docteur de Sorbonne, &c. Le second : Il est tems de parler, &c. Le troisieme : Tout se dira, &c. Le quatrieme & dernier : Examen du Mandement portant condamnation de trois Parties de l'Histoire du Peuple de Dieu, &c. à être lacérés & brulés par l'Exécuteur de la Haute-Justice ; Ordonne une information sur la distribution de l'Ecrit intitulé : Instruction Pastorale, &c. faite depuis l'Arrêt du 21 Janvier 1764 ; & ordonne, dans huitaine, la prestation d'un serment à tous les Membres de la ci-devant Société se disant de Jesus, étant actuellement dans le Ressort de la Cour. Du 22 Février 1764. A Paris, chez P. G. Simon, 1764. In-12 de 34-(1) pp. Signé : Dufranc et Ysabeau.Arrest de la Cour de Parlement, extrait des registres du Parlement. Du 9 Mars 1764. A Paris, chez P. G. Simon, 1764. In-12 de 10 pp. Signé : Dufranc. Arrêt qui signifia définitivement l'expulsion des jésuites de France. « que ceux des Prêtres, Ecolier, & autres de la dite ci-devant Société, qui se trouvoient dans les Maisons & Etablissemens d'icelle Société au 6 Août 1761, ne pourroient remplir des Grades dans aucunes des Univerités de son Ressort, posséder des Canonicats ni des Bénéfices à charges d'ame, Vicariats, Emplois, ou fonctions ayant même Charges, Chaires ou Enseignemens publics, Offices de Judicatures ou Municipaux, ni généralement remplir aucunes Fonctions publiques, qu'ils n'ayent préalablement prêté le Serment porté par ledit Arrêt ». Brefs de notre S. Père le Pape Clément XIII, au Roi de Pologne, et à Mr. l'Archevêque de Paris. Donné à Rome, à Sainte Marie-Majeure, sous l'anneau du Pêcheur, le 24 Août 1763 la sixième année de notre Pontificat et donné à Rome, le 15 février 1764 & la sixième année de notre Pontificat. Rome, 1764. Le texte latin ce trouve en regard du texte français. Réflexions sur les deux nouveaux Bref donnés par la cour de Rome, sous le nom de Notre Très-Saint Père le Pape Clément XIII. Sans lieu ni date. In-12 de 64 pp.
LaValette (Antoine), sur - Lioncy (Jean) et Gouffre - Le Pelletier de Saint Fargeau et Maitre Le Gouvé - Rouhette et Target - Lherminier, Gillet, Maillard, Taboue, de la Monnoie, Babille, Thevenot d'Essaule - Me Laget-Bardelin - Dufranc - La Valette
Reference : 79330
(1761)
Imprimerie de P. Alex Le Prieur à Paris, M.DCC.LXVI et Imprimerie d'Houry à Paris, M.DCC.LVI - J. Chardon à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1761 Book condition, Etat : Bon relié, plein veau d'époque, dos lisse orné de fleurons, pièce de titre bordeaux, et tomaison I et II In-12 2 vol. - 1154 pages
1ere édition "Contents, Chapitres : Volume 1. Mémoire à consulter et consultation pour Jean Lioncy contre le Corps et Société des P.P. Jésuites - Le Prieur, 1761. Texte principal, 531 pages, errata, i - Pièces envoyées d'Italie qui peuvent servir à l'instruction du Procès des Jésuites, 48 pages - Volume 2. - 2.1. Plaidoyer pour le Syndic des créanciers des sieurs Lioncy frères et Gouffre, négocians à Marseille contre le Général et la Société des Jésuites. Texte principal, par Le Pelletier de Saint Fargeau et Maitre Le Gouvé, 219 pages - Mémoire sur les demandes formées contre le Général et la Société des Jésuites au sujet des engagemens qu'elle a contracté par le Ministère du Père de la Valette, par MM. Rouhette et Targez, 96 pages - Second mémoire pour le sieur Cazotte et la demoiselle Fouque contre le Général et la Société des Jésuites, par Rouhette et Target, 112 pages - Mémoire à consulter et consultation pour les Jésuites de France, par Lherminier, Gillet, Maillard, Taboue, de la Monnoie, Babille, Thevenot d'Essaule, 77 pages - Mémoire pour les jésuites des provinces de Champagne, Guyenne, Toulouse et Lyon, opposans et défendeurs (Chez J. Chardon à Paris), par M. de Saint-Fargeau et Me Laget-Bardelin, 62 pages - Arrêt de la Cour du Parlement contre le Général et la Société des Jésuites, par Dufranc, 8 pages - Antoine Lavalette, né « Valete » le 26 octobre 1708 à Martrin (France) et décédé le 13 décembre 1767 à Toulouse, était un prêtre jésuite français, missionnaire en Martinique. Bien qu'il ait quitté la Compagnie de Jésus en 1762, Lavalette est à l'origine d'un scandale financier qui contribua beaucoup à jeter l'opprobre sur la Compagnie de Jésus et précipita son bannissement de France en 1763. - En 1751, les premières accusations de participations à des opérations commerciales furent lancées contre le jésuite français. Antoine Lavalette fut rappelé de Martinique en 1753 pour justifier sa conduite. Juste avant qu'il ne meure, le supérieur général de la Compagnie de Jésus Ignacio Visconti l'autorisa à rentrer dans sa mission, où il devint le Supérieur des Missions Françaises de l'Amérique du Sud en 1754, mais avec un ordre explicite d'arrêter toute entreprise commerciale. Cet ordre fut ignoré par Lavalette et, quelque temps plus tard, quand plusieurs de ses navires furent saisis par les pirates anglais à leur retour en Europe, la compagnie commerciale fit faillite. En mars 1762 un Visiteur canonique envoyé par le Supérieur Général à la Martinique confronta Lavalette devant plusieurs témoins. Après avoir nié, ce dernier finalement admit lévidence devant les documents produits. Il fut canoniquement suspendu jusquà décision du Supérieur Général. Mais avant que décision soit prise Lavalette quitta la Compagnie de Jésus (1762). Il passa deux ans à Amsterdam et retourna à Toulouse en 1764 où, après le bannissement des jésuites du royaume de France, il répudia formellement ses liens avec les Jésuites en prononçant le serment qui, en condamnant le caractère pernicieux de lOrdre religieux, permettait aux anciens jésuites de recouvrer leur statut et droits comme citoyens français. Retiré dans son village natal de Valette il y meurt le 13 décembre 1767. Ce scandale et le refus des jésuites français d'accepter d'engager leur responsabilité financière donnèrent l'opportunité aux ennemis de la Compagnie en France de déclencher des attaques contre celle-ci. Le 6 août 1762, le Parlement de Paris prit un arrêt bannissant la Compagnie de Jésus de France. Malgré l'intervention du pape Clément XIII, Louis XV fut amené à expulser les jésuites le 26 novembre 1767. (source : Wikipedia) - Le 8 mai 1761, sur les conclusions de l'Avocat général Le Pelletier de Saint-Fargeau, le Parlement condamna les Jésuites : ils devaient rembourser ses créances à la maison Gouffre et Lioncy et lui verser, à titre de dommages-intérêts, 50.000 livres ; défense leur était faite de se mêler à l'avenir d'aucun genre de trafic. Au Palais, la foule accueillit le prononcé du jugement avec des cris d'enthousiasme ; les Jésuites présents furent couverts de huées, et le Premier Président et l'Avocat général portés en triomphe. Des inconnus s'embrassaient, comme si la France eût remporté une grande victoire. (source : Lavisse)" Tome 1, 580 pages, Tome 2, 574 pages (sommaire détaillé sur demande) - bel exemplaire, complet en 2 tomes homogènes, reliure d'époque, mors à peine frottés, avec une infime déchirure à l'extrémité du mors du plat supérieur sur les deux tomes sans gravité, belle provenance, président de Conseil Général, (1808-1884), intérieur frais et propre, quelques rousseurs discrètes et quelques pages brunies, sans gravité, cela reste un bel ensemble complet et propre. Ces deux volumes regroupent les principaux actes et mémoire du célèbre procès de La Valette et de l'Ordre des Jésuites de 1761, opposés notamment à ses créanciers Lioncy et Gouffre de Marseille.