Tirage argentique d'époque (23 x 17 cm), vers 1960, sous passe-partout. Beau portrait dédicacé par l'écrivain en marge basse du passe-partout à Philippe Delatte.
Reference : 46344
Vignes Online
M. Henri Vignes
La Font Macaire
87120 Eymoutiers
France
05 55 14 44 53
conformes aux usages de la Librairie ancienne et moderne et, pour l'étranger, aux règlements en matière de paiement. Les prix indiqués sont nets, en euros. Frais de port en sus à la charge du destinataire.
London 1889, Carton : 28,7x38,4cm - cliché : 18,3x27,4cm, une photographie encollée sur carton.
Rare portrait photographique de Gustave Eiffel, tirage au charbon d'époque encollé sur un carton du studio photographique Walery. Discrètes restaurations. Envoi autographe signé de Gustave Eiffel en bas à droite du carton : "Au Camarade Richard Souvenir du banquet du 22 Nbre 89 G. Eiffel" Ce portrait saisissant du magicien du fer fut réalisé l'année de l'inauguration de sa tour éponyme. Erigée à l'occasion de l'Exposition Universelle de Paris, elle était la plus haute structure bâtie du monde à l'époque, dominant le paysage parisien de ses 300 mètres de haut. On doit également à Eiffel la conception de la structure de la Statue de la Liberté. Un autre tirage de ce portrait est conservé à la National Portrait Gallery de Londres. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Gerschel, Paris s.d. (1899), 10,7x16,3cm, une photographie au format carte-cabinet.
Portrait photographique original sur papier albuminé, contrecollé sur un carton du studio photographique Gerschel. Quelques restaurations. Rarissime envoi autographe signé d'Alfred Dreyfus en marge haute du cliché : "Souvenir reconnaissant et affectueux. A. Dreyfus" Ce portrait a été pris par Charles Gerschel le 27 septembre 1899 dans le jardin de Joseph Valabrègue, beau-frère d'Alfred Dreyfus, à Carpentras où le capitaine, gracié depuis une semaine, était venu chercher isolement et repos dans l'attente de sa réhabilitation. Nous n'avons pu retrouver qu'un unique autre exemplaire de cette photographie, dédicacée à Bernard Lazare, aujourd'hui au Musée de Bretagne. Ce même musée conserve une lettre de Charles Gerschel - à Lucie Dreyfus - femme du capitaine, attestant de la rareté de ces portraits : «Il n'en est pas sorti une épreuve de chez moi si ce n'est pour en donner (et non en vendre, j'insiste sur ce point) à quelques amis sûrs et dévoués.Quant aux portraits du capitaine effectivement j'ai appris qu'un de mes employés s'est permis d'en remettre à un marchand. Par téléphone j'ai immédiatement fait arrêter ce trafic. » Les portraits photographiques originaux de Dreyfus sont rarissimes et celui en notre possession a été tiré à tout petit nombre uniquement pour Alfred Dreyfuset probablement dans le but d'être offert à ses soutiens. Provenance: de la bibliothèque d'Anselme Weill. Le Docteur Anselme Weill fut celui qui annonça à la famille Dreyfus sa condamnation à perpétuité et sa dégradation. Dans son ouvrage Affaire Dreyfus, L'honneur d'un patriote, Vincent Duclert raconte : "Mathieu [Dreyfus, frère d'Alfred] avait chargé un parent de la famille Hadamard, le docteur Weill, d'attendre l'annonce du verdict et de porter la nouvelle rue de Châteaudun, dans l'appartement où attendait une petite foule d'amis et de membres de la famille. Il arriva à 7 heures et demie du soir." Il révèle également qu'Anselme Weill avait témoigné en faveur d'Alfred Dreyfus lors de son procès : "D'autres allégations purent être détruites, par exemple celles qui furent prêtées au docteur Weill, dont la femme était cousine au troisième degré de Lucie Dreyfus. « J'affirme, et les rapports très fréquents, presque journaliers que j'ai eus avec lui comme parent, comme médecin et comme ami, me permettent de le faire, j'affirme que Dreyfus a toujours été un mari parfait, et que jamais je ne l'ai connu joueur, ni libertin. Or, c'est juste le contraire que l'on me fait dire, et je proteste contre ces allégations. Je n'ai rien à ajouter. », déclara-t-il à la cour." - Photos sur www.Edition-originale.com -
[Edition de l'Imprimerie de la Plage] - LACOSTE, André-Jean ; MAITRE PIERRE
Reference : 62889
(1975)
Illustration de Maître Pierre, tirage numéroté (n° 638), 1 vol. in-8 cartonnage éditeur sous jaquette illustrée, Edition de l'Imprimerie de la Plage, Saint-Avertin, 1975, 278 pp.
Bel exemplaire en parfait état, enrichi d'un portrait photographique dédicacé par l'auteur.
[London: Vivienne, 20th Century Studios Ltd., 1950]. 1 tirage original, monté sur carton fort, encadré. Tirage original. Le premier portrait de Churchill par Florence Vivienne. Rare tirage offert par Winston Churchill : il porte, sous la photographie, une dédicace de Churchill à E. M. Pommier, un résistant français. L’encre de la dédicace s’est effacée, mais est encore visible. Une lettre du secrétaire privé de Churchill a été conservée au verso, certifiant que la photographie et la signature ont été envoyées et adressant les compliments du Prime Minister à Pommier.
Florence Vivienne Entwistle débuta dans la photographie en aidant en 1934 son mari, Ernest Entwistle et son fils, Antony. Elle créa son propre studio à la fin des années 1930 et se spécialisa dans les portraits de personnalités. Les relations avec les Churchill dépassèrent le strict cadre professionnel puisque, en octobre 1949, la fille des Churchill, Sarah, épouse le fils de Vivienne, Antony. Les Churchill « apprendra le mariage... par les journaux et en furent très contrariés... surtout Clémentine, qui le prend très mal ». Néanmoins, le 19 décembre 1949, le couple Churchill rencontre le couple Vivienne et, « après un agréable déjeuner ensemble, Florence Vivienne réalise le portraits de Winston Churchill, dans son studio de Piccadilly » (Gilbert, Vol. VIII, p. 496). Le portrait plut tant à Churchill qu'il l'utilisera dès l'année suivante, pour la campagne des élections générales de février 1950 et qu'il deviendra l'un des plus célèbres du Prime Minister. Florence Vivienne était connue pour exiger de ses sujets qu'ils viennent dans son studio et la jaquette qui orne son autobiographie (They Came to My Studio, publiée en 1956) est illustrée par cette photographie. Vivienne rappelle (p. 16) combien cette image est devenue iconique, et qu'elle était alors la seule qu'elle ait prise de Churchill. La National Portrait Gallery conserve 214 portraits de Vivienne, dont celui-ci (14, en tout, pour la famille Churchill, la plupart ayant été pris dans leur maison de campagne, Chartwell).
Paris s.d. (circa 1905), 21x28,5cm, une photographie sur carton.
Superbe portrait photographique de Mistinguett, du studio photographique Walery, avec son tampon au verso. Une infime piqûre en marge droite de la photographie. Envoi autographe signé de Mistinguett, la reine du Music-Hall, en partie supérieure de la photographie : "A Nenette mon amitié Mistinguett". - Photos sur www.Edition-originale.com -