Alès PAB pour Les Bibliophiles Alésiens 1946 1 vol. Broché in-8, en feuilles, sous couverture à rabats, non paginé. Édition originale de ce texte poétique illustrée d'une gravure hors-texte par Ambrogiani. Tirage limité à 130 exemplaires numérotés sur papier d'Auvergne à la main, celui-ci enrichi d'un bel envoi autographe signé de l'auteur : "à Richard Borel, en pensant qu'il aimera ces poèmes qui n'ont d'autre but que celui de résumer - si faire se peut... - la douloureuse aventure humaine, illuminée parfois des feux de l'amour... En signe d'amitié, Becker". Dos légèrement passé, sinon bel exemplaire.
Reference : 36879
Vignes Online
M. Henri Vignes
La Font Macaire
87120 Eymoutiers
France
05 55 14 44 53
conformes aux usages de la Librairie ancienne et moderne et, pour l'étranger, aux règlements en matière de paiement. Les prix indiqués sont nets, en euros. Frais de port en sus à la charge du destinataire.
S. l. : P. A. Benoît pour les Bibliophiles Alésiens, 1946 Petit in-8, (21) feuillets et une gravure sur feuillet volant. Broché, couverture imprimée.
Tirage à 130 exemplaires sur papier d'Auvergne, celui-ci l'un des 100 exemplaires numérotés 21 à 120 (n° 46). Envoi de l'auteur à René Lacôte. Edition originale. "Ce poète né à Béchy, en Moselle le 31 mars 1911 et mort le 25 janvier 1984, ne mérite pas le relatif oubli dans lequel il est tombé, car il fut sans conteste l’un des plus lucides et finalement des plus marquants du milieu du siècle. Paulhan, Joë Bousquet, Camus, Cadou, Gaston Puel ne s’y trompèrent pas […]. Becker, il est vrai, écrivit et publia peu (250 poèmes environ), se moquant d’une quelconque postérité, persuadé d’appartenir à « la catégorie des poètes qui meurent en mourant ». Il décida d’ailleurs de se taire la cinquantaine sonnée, n’offrant plus un seul texte durant une vingtaine d’années, malgré les demandes des éditeurs et revuistes. Convaincu très tôt qu’il n’y avait rien à attendre de la vie, sinon son terme (il disait : « Je suis sur terre, sans être au monde »), Becker a toujours confronté son écriture au néant et à la solitude irrémédiable (« Je suis seul derrière mes paroles » écrivait-il encore)…" (article de Michel Baglin à l'occasion de la réédition des œuvres complètes de Becker en 2006)