Paris Michel Lévy frères 1853 1 vol. relié in-12, demi-basane fauve, dos lisse orné de filets dorés, 366 pp. Edition originale avec des mouillures en début et en fin de volume, reliure de l'époque modeste (dos légèrement passé).
Reference : 119132
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M. Henri Vignes
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Précieux exemplaire relié à l’époque pour le Baron de Longepierre, orné de l'emblème de la Toison d'Or. Paris, Imprimerie Royale, 1717.2 tomes en 2 volumes in-4 de : I/ (9) ff., 544 pp., 83 planches à pleine page, 4 planches sur double-page, tache brune p. 467, mouillure en marge des pp. 529 à 535 ; II/ (2) ff., 526 pp., (20) ff., 63 planches à pleine page et 1 planche sur double-page. Reliés en plein veau marbré, triple filet doré, emblème de la Toison d’Or au centre et aux angles des plats, dos à nerfs ornés du même emblème répété dans les caissons, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.254 x 190 mm.
Édition originale du « plus intéressant voyage sur le Levant » (Chadenat, 195) imprimée sur les presses royales du Château du Louvre.Cette édition ornée de « nombreuses gravures, plans, vues, costumes, figures d’histoire naturelle, etc., est la plus recherchée et la plus belle de ce curieux voyage ». (Chadenat).Pritzel, 321.Joseph Pitton de Tournefort, célèbre botaniste français (1656-1708) fut présenté à Louis XIV en 1700, et reçut alors de ce prince l’ordre de se rendre dans le Levant avec le dessinateur Aubriet et le médecin Gundelsheimer pour y remplir une mission scientifique. De 1700 à 1702, il visita successivement Candie, l’Archipel, Constantinople, la côte méridionale de la mer Noire, l’Arménie, la Géorgie, le mont Arurat, l’Asie Mineure, Angora, Pruse, Smyrne, Éphèse, envoya à Paris, des lieux qu’il visitait, des produits zoologiques, botaniques, minéralogiques, s’occupa en même temps d’étudier les antiquités, les mœurs, les coutumes, les productions commerciales, et fut nommé, à son retour, professeur de médecine au Collège de France.La ‘Relation d’un voyage au Levant’, écrite sous forme de lettres, se lit avec beaucoup d’intérêt et contient une foule de détails extrêmement curieux sur Candie, sur Constantinople, sur les mœurs et les coutumes des Turcs, etc. La partie sur la Géorgie est d’autant plus intéressante qu’alors ce pays n’était connu que par les récits déjà vieux de Chardin et de Della-Valle. Le ton du récit en est simple et agréable ; Tournefort y déploie une vaste érudition sans jamais ennuyer.L’abondante illustration se compose de 151 planches gravées en taille-douce, dont 5 doubles, dessinées par Claude Aubriet.Parmi celles-ci, 101 sont consacrées aux vues de villes, paysages, costumes, animaux, mollusques,… et 50 aux plantes.Le nombre de planches semble varier d’un exemplaire à l’autre, fluctuant de 150 à 152 gravures.Précieux exemplaire relié en veau de l’époque pour le baron de Longepierre (1659-1721), orné de l’emblème de la Toison d’Or.Hilaire-Bernard de Roquelyne, baron de Longepierre naquit à Dijon au mois d’octobre 1659 et mourut à Paris le 31 mars 1721.Le Baron de Longepierre était un savant helléniste et auteur dramatique, précepteur du comte de Toulouse et du duc de Chartres, homme de confiance du Régent et ami des Noailles. Considéré comme l’un des bibliophiles les plus raffinés de son temps, son goût strict et épuré rompt avec celui de son époque.« Fils d’un maître des comptes, Longepierre fut un de ces petits prodiges qui, à l’âge où l’on joue aux quilles, étonnent le monde par leur précocité et qui plus tard ne font que de médiocres individualités. Il se distingua tellement de ses condisciples dans ses études classiques que Baillet le plaça parmi les ‘Enfants célèbres’. Il composa plusieurs tragédies qui toutes, à l’exception de Médée, eurent une fin tragique. Peu habitué au succès, quoique noble, celui de sa ‘Médée’ l’enfla au point qu’il ne voulut avoir d’autre signe héraldique sur ses livres que la ‘Toison d’or’, afin de porter jusqu’à ses derniers neveux le souvenir d’un fait aussi rare.L’amour des livres contribua peut-être plus à sa notoriété que ses pièces de théâtre.L’auteur dramatique est presque oublié aujourd’hui, tandis que le bibliophile est resté en grande réputation parmi les amateurs.Ses volumes, reliés avec goût, sont tous ornés de la ‘Toison d’or’ aux angles et sur les plats. » (Guigard, Armorial du bibliophile, p. 73).
Presses de la cité Paris, Presses de la cité 2004. Fort in-8 broché de 438 pages. Très bon état
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Tallandier Paris, Tallandier 1981. In-8 pleine reliure fauve éditeur très ornées à motifs dorés. 318 pages illustrées. Suivi de : De ceux qui se croisèrent et comment le maquis de Montferrat devint leur seigneur par Robert de Cléry. Parfait état
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, Brepols, 2020 Paperback, xiv + 231 pages, Size:156 x 234 mm, Languages: English, Greek. ISBN 9782503584485.
Summary Traditional representations of Constantinople during the period from the First Council of Constantinople (381) to the Council of Chalcedon (451) portray a see that was undergoing exponential growth in episcopal authority and increasing in its confidence to assert supremacy over the churches of the east as well as to challenge Rome's authority in the west. Central to this assessment are two canons - canon 3 of 381 and canon 28 of 451 - which have for centuries been read as confirmation of Constantinople's ecclesiastical ambition and evidence for its growth in status. However, through close consideration of the political, episcopal, theological, and demographic characteristics unique to early Constantinople, this book argues that the city's later significance as the centre of eastern Christianity and foil to Rome has served to conceal deep institutional weaknesses that severely inhibited Constantinople's early ecclesiastical development. By unpicking teleological approaches to Constantinople's early history and deconstructing narratives synonymous with the city's later Byzantine legacy, this book offers an alternative reading of this crucial seventy-year period. It demonstrates that early Constantinople's bishops not only lacked the institutional stability to lay claim to geo-ecclesiastical leadership but that canon 3 and canon 28, rather than being indicative of Constantinople's rising episcopal strength, were in fact attempts to address deeply destructive internal weaknesses that had plagued the city's early episcopal and political institutions.
1819. 512 x 895 mm.
Exceptionnel panorama de Constantinople, aujourd'hui Istanbul, dessiné par Antoine-Ignace Melling, gravé à l'eau-forte par Victor Pillement dit Pillement fils, et terminé par François Denis Née en 1806. Il est issu du Voyage pittoresque de Constantinople et des rives du Bosphore, album composé de 48 planches, publié en 1809. La vue est prise depuis les hauteurs du quartier d'Eyüp, à l'angle nord-est de la ville, et nous montre Constantinople et la Corne d'Or, estuaire d'Istanbul se jetant dans le Bosphore. On peut voir l'ensemble du port et le côté est de la ville, ainsi que le quartier de Galata avec la tour de Galata, construite par des marchands génois en 1348, et le point d'observation le plus au nord des anciens remparts de la ville. On reconnaît de nombreux bâtiments, notamment le palais de Topkapi, la basilique Sainte-Sophie, église byzantine du VIe siècle qui devint une mosquée en 1453, la Mosquée Bleue, la mosquée de Süleymaniye, la mosquée Bayezid II, la mosquée du Sultan Selim Ier, le palais de Tekfur ou Palais du Porphyrogénète, et la mosquée Eyüp Sultan. La vue est animée au premier plan de plusieurs personnages, parmi lesquels une servante qui va chercher de l'eau dans un sebil pour un groupe de dames voilées, qui se reposent sous la garde d'un eunuque noir ; on peut voir également un train de quatre chameaux chargés de marchandises, mené par un âne et un berger. Au-delà, à gauche, se trouve un ensemble de hangars. Le Voyage pittoresque de Constantinople et des rives du Bosphore est l'un des ouvrages les plus importants consacrés à Constantinople, et a valu à son auteur le titre de « peintre inégalé du Bosphore ». Né à Karlsruhe, en Allemagne, en 1763, Melling est formé à l'architecture et à la peinture par son oncle, Joseph Melling, à Strasbourg. En 1782, il se rend en Italie et en Égypte. En 1784, il arrive à Constantinople, en tant que membre de la suite de l'ambassadeur de Russie. Il y passera 15 années comme architecte impérial du sultan Selim III, et comme peintre de la Sultane Hatice, sa sœur. De retour à Paris, il publie en 1804 un prospectus pour annoncer son Voyage pittoresque, mais ne commence la publication des planches qu'en 1809, après avoir créé un atelier de gravure destiné à reproduire ses dessins. La publication sera finalement achevée en 1819. Il fut l'un des premiers artistes européens à représenter des vues intérieures du harem et des palais du sultan. Brel exemplaire à grandes marges. Petites taches en bordure de la marge supérieure. Forge & Lynch, Ottoman patronage and European merchandise, Works of art from Turkey and France 1530-1850, 2019, p. 12 ; Boppe, Les peintres du Bosphore au dix-huitième siècle, 1911, p. 221, 5.