Paris Cahiers de "Directions", supplément 2 1933 1 vol. broché in-16, en feuilles, non paginé. Édition originale avec 3 illustrations de Raymond Gid. En bonne condition.
Reference : 118756
Vignes Online
M. Henri Vignes
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France
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P., Emile-Paul Frères, 1917, pt in-8°, 110 pp, broché, couv. papier gris avec titres en noir, bon état
Barrès publie en 1917, dans l’Echo de Paris, une série de sept articles, intitulée « En regardant au fond des crevasses » dans lesquels il apostrophe le gouvernement. Les crevasses pour Maurice Barrès ce sont toutes les « affaires » d’espionnage et de trahison en cours comme celle dite « l’affaire du Bonnet Rouge ». Barrès et le journal "L'Action Française" accusent Louis Malvy, alors ministre de l'Intérieur, de trahir la France en fournissant à l'Allemagne des renseignements militaire et diplomatiques. Pour se défendre et se disculper, Malvy provoque un débat à la Chambre des Députés. Mais il sera forcé de démissionner en septembre 1917, et une juridiction d'exception sera créée en vue de son inculpation. Barrès rapporte avec véhémence les arguments de son attaque contre Malvy à la Chambre et divers éléments à charge. — "... Nous voici arrivés à 1917, aux moments sombres de la guerre : par une suite de fautes inconcevables, les généraux vainqueurs, les hommes de la Marne et de la Somme, se trouvent écartés. Un Gouvernement faible, d'économistes, d'idéologues ; à l'offensive manquée d'avril, à la chute de tant d'espérances succède un accès de découragement, qu'aggrave une redoutable attaque par l'intérieur. C'était un pullulement de louches personnages, d'aigrefins, de figures équivoques et véreuses; des allées et venues suspectes au delà des frontières, des complaisances inquiétantes et des complicités inavouables de la Sûreté ; une presse immonde au grand jour salissait la patrie, déshonorait la gloire, bafouait l'énergie, excusait l'abandon ; il y avait des chèques saisis et rendus par ordre à des bandits, des secrets étranglés au fond d'une prison avec un lacet de soulier; c'était une entreprise de démoralisation, derrière laquelle on devinait toujours le même personnage, qui pontait sur la défaite de la patrie. Le Gouvernement hésitait. Mais il faut lire dans Barrés l'histoire de ces dix mois. Ce fut l'heure la plus critique de la guerre : on faisait la guerre sur deux fronts, – contre l'ennemi du dehors et contre l'ennemi du dedans ; contre les gaz allemands et contre le défaitisme et le pacifisme à l'intérieur. C'est dans ces moments-là que Barrés est sublime. Pudique, retenu, un peu contraint dans l'enthousiasme, la colère le rend superbe : superbe de courage, d'indignation et de mépris. Le terrible pamphlétaire, le cruel polémiste n'eut jamais plus de génie : il a des paroles qui soufflettent, de ces mots qui sont des fers rouges. Les séances de la Chambre, la suite de scènes atroces qu'il intitule : “Dans le cloaque”, “En regardant au fond des crevasses”, valent les plus belles pages de Leurs figures : ce sont les Châtiments du régime parlementaire. « J'ai, disait-il, le don de voir clair. » (...) Mais Barrés ne s'en tint pas là : il eut aussi son heure d'histoire, le jour ou il dénonça en pleine Chambre la « canaille du Bonnet rouge », et où un ministre livide, devant son réquisitoire, s'abîma comme une loque, convaincu de forfaiture. Ce jour-là, la France respira mieux..." (Pierre Troyon, Revue des Deux Mondes, 1924)
P., Emile-Paul Frères, 1917, pt in-8°, 110 pp, broché, couv. salie (couverture papier ivoire avec auteur en noir, titre et éditeur en rouge), bon état. Edition originale, tirage numéroté sur vélin (n° 860), non justifié
Barrès publie en 1917, dans l’Echo de Paris, une série de sept articles, intitulée « En regardant au fond des crevasses » dans lesquels il apostrophe le gouvernement. Les crevasses pour Maurice Barrès ce sont toutes les « affaires » d’espionnage et de trahison en cours comme celle dite « l’affaire du Bonnet Rouge ». Barrès et le journal "L'Action Française" accusent Louis Malvy, alors ministre de l'Intérieur, de trahir la France en fournissant à l'Allemagne des renseignements militaire et diplomatiques. Pour se défendre et se disculper, Malvy provoque un débat à la Chambre des Députés. Mais il sera forcé de démissionner en septembre 1917, et une juridiction d'exception sera créée en vue de son inculpation. Barrès rapporte avec véhémence les arguments de son attaque contre Malvy à la Chambre et divers éléments à charge. — "... Nous voici arrivés à 1917, aux moments sombres de la guerre : par une suite de fautes inconcevables, les généraux vainqueurs, les hommes de la Marne et de la Somme, se trouvent écartés. Un Gouvernement faible, d'économistes, d'idéologues ; à l'offensive manquée d'avril, à la chute de tant d'espérances succède un accès de découragement, qu'aggrave une redoutable attaque par l'intérieur. C'était un pullulement de louches personnages, d'aigrefins, de figures équivoques et véreuses; des allées et venues suspectes au delà des frontières, des complaisances inquiétantes et des complicités inavouables de la Sûreté ; une presse immonde au grand jour salissait la patrie, déshonorait la gloire, bafouait l'énergie, excusait l'abandon ; il y avait des chèques saisis et rendus par ordre à des bandits, des secrets étranglés au fond d'une prison avec un lacet de soulier; c'était une entreprise de démoralisation, derrière laquelle on devinait toujours le même personnage, qui pontait sur la défaite de la patrie. Le Gouvernement hésitait. Mais il faut lire dans Barrés l'histoire de ces dix mois. Ce fut l'heure la plus critique de la guerre : on faisait la guerre sur deux fronts, – contre l'ennemi du dehors et contre l'ennemi du dedans ; contre les gaz allemands et contre le défaitisme et le pacifisme à l'intérieur. C'est dans ces moments-là que Barrés est sublime. Pudique, retenu, un peu contraint dans l'enthousiasme, la colère le rend superbe : superbe de courage, d'indignation et de mépris. Le terrible pamphlétaire, le cruel polémiste n'eut jamais plus de génie : il a des paroles qui soufflettent, de ces mots qui sont des fers rouges. Les séances de la Chambre, la suite de scènes atroces qu'il intitule : “Dans le cloaque”, “En regardant au fond des crevasses”, valent les plus belles pages de Leurs figures : ce sont les Châtiments du régime parlementaire. « J'ai, disait-il, le don de voir clair. » (...) Mais Barrés ne s'en tint pas là : il eut aussi son heure d'histoire, le jour ou il dénonça en pleine Chambre la « canaille du Bonnet rouge », et où un ministre livide, devant son réquisitoire, s'abîma comme une loque, convaincu de forfaiture. Ce jour-là, la France respira mieux..." (Pierre Troyon, Revue des Deux Mondes, 1924)
17 vues stéréos format 17,6 x 8,6 cm, tirage albuminés, Famille Rodot, 1903. Rappel du titre complet : Lot de 17 vues photographiques stéréoscopiques d'un voyage en Suisse en 1903 [ Tirages originaux ] Numéros 18 : L'Axenstrasse, Lac des 4 cantons, La sortie du tunnel (vers Flüchen) - 39 : Kerksiten, Le Bürgenstock Vue prise du bateau - 43 : Vue prise du sommet du Burgenstock (875m) Lac des 4 cantons, Anse de Küssnacht, Weggis et le Rigi Kuhn - 45 : Route du Saint Gothard de Goeschenen à Andermatt, La gorge des Schoellenen (vers Goeschenen) - 48 : Route du Saint Gothard de Goeschenen à Andermatt, La chute de la Reuss au trou d'Uri (vers Andermatt) - 66 : Schaffhausen, La chute du Rhin, Vue prise du château de Lauffen - 73 - Interlaken. Le Mönch et la Jungfrau, Vue prise du village d'Unterseen - 74 : Interlaken. Le Mönch et la Jungfrau, Vue prise du cimetière d'Unterseen - 77 : Engelberg, Ascension du Titlis, Le départ de la caravane - 79 - Engelberg, Ascension du Titlis, Vue prise de la Rothegg 2903 m - 80 : Engelberg, Ascension du Titlis, Vue prise de la Rothegg 2903 m Caravane se remettant à la corde - 82 : Engelberg, Ascension du Titlis, Vue prise de la Rothegg 2903 m Grandes crevasses du glacier du Titlis - 83 : Engelberg, Ascension du Titlis, Vue prise de la Rothegg 2903 m - 85 - Engelberg, Ascension du Titlis - 86 : Ascension du Titlis près Engelberg, Descente de la caravane et retour à Engelberg - 86 Ascension du Titlis près Engelberg, Descente de la caravane et retour à Engelberg, Georges, M. Rodot, Gustav Hess et Feierabend - 93 : Ascension du Titlis
Chacune des vues est située avec précision par des indications manuscrites contemporaines. Bon état pour ces belles photographies stéréo amateur de Suisse. Prix du lot, non séparable.
BUREAUX DE LA REVUE. 21 SEPTEMBRE 1907. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 307 à 334. Texte en colonnes. Quelques illustrations en noir et blanc dans le texte. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : La distance des étoiles, Crevasses lunaires et canaux de Mars, Forages artésiens en Algérie, Les aveugles en France, Les voies de chemin de fer en Espagne, Le sauvetage des navires par l'air comprimé, Le dernier exploit du ballon Wellman Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Bureau de de la revue. 4 décembre 1927. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 17 pages. Quelques illustrations en couleurs et noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION
Sommaire : Le nouveau sultan du Maroc, Moulay Mohammed, Ou est la persécution ?, Thérèse Neumann, Le fils de Jean Taillebois, Saint Nicolas, 6 décembre, Contre les poux des poules, Les crevasses et les engelures, L'aiguille de la chance n°14 par Etienne Rainval Classification Dewey : 200-RELIGION