Paris Henri Laurens 1921 1 vol. relié in-8, demi-basane rouge à coins, dos à nerfs orné d'un fleuron doré, XVI + 164 pp., 24 planches hors-texte. Dos et plats frottés, sinon bon état.
Reference : 117504
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M. Henri Vignes
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Berne, Kümmerly & Frey, 1975, in-4°, 231 pp, traduit de l'allemand, 86 reproductions en couleurs sur 64 pl. hors texte, 18 illustrations en noir dans le texte, biblio, index, reliure simili-cuir rouge de l'éditeur, jaquette illustrée (un peu défraîchie), bon état
Que l’art tibétain soit plus qu’une « branche septentrionale » de l'art indien ou bouddhique tout simplement n'était certes plus à démontrer. Qu'il offre toutefois tant d'œuvres somptueuses et d'emblée accessibles, en dépit de leur étrangeté et de leur ésotérisme esthétique, ne manquera pas pour le moins de surprendre. Plus de dix ans se sont écoulés depuis que le Dalaï-lama, suivi de dizaines de milliers de Tibétains, dut fuir sa patrie sous la pression des troupes chinoises. Dès lors, il n'est plus possible d'admirer sur place les hauts lieux artistiques du « Pays des Neiges », du Tibet en langage mythologique. Par bonheur, il existe encore de vastes contrées, d’un abord souvent difficile, au Ladakh, au Népal, au Sikkim et au Bhoutan, où le bouddhisme tibétain a su préserver cette tradition immuable et cette vigueur à jamais perdues dans le berceau du lamaïsme. Ainsi le reflet fidèle de l'héritage tibétain persiste-t-il aux marches sud du « Pays des Neiges » et ne brille-t-il pas seulement dans la conscience des exilés tibétains qui ont dû s’établir en Inde, leur patrie d’adoption. Au cœur de ces royaumes marginaux, du Ladakh au Bhoutan, l'auteur de cet ouvrage illustré eut la chance insigne de pouvoir bénéficier, dans ses travaux de recherche, de l’appui bienveillant d’érudits tibétains. Il n’est guère d’époque ou de culture où l’art et la religion se fondent en une alliance aussi intime que dans l’ancien Tibet. L’art s’épanouit en quelque sorte comme le jaillissement nécessaire du lamaïsme. Au sens le plus profond, il est l’'« art des dieux ». Ce livre montre que cette caractérisation est plus qu’une subtile métaphore. Née de la syllabe-germe, ce symbole le plus concis des divinités, la méditation bouddhique de l'image suscite un rayonnement qui se densifie en formes et en symboles divins. Le cercle magique, le Mandala, est le modèle artistique approprié de cette incantation picturale. A l’instar des divinités du Livre des Morts Tibétain, le Mandala passe aussi, aux yeux de la psychologie analytique de C. G. Jung, pour le symbole de la recherche de soi. Jung a démontré que des schémas analogues au Mandala pouvaient être également élaborés inconsciemment par l'occidental moderne au cours du rêve et sans connaissance de ce Mandala asiatique, spontanément, comme le fruit d’une expérience intérieure. Il n’en demeure pas moins que même sans l'arrière-plan de la psychologie des profondeurs l’art tibétain, qui atteint un de ses sommets dans le Mandala, parle aussi directement à tout admirateur.
, Brussel, Bank Brussel Lambert, 1989., Originele geillustreerde uitgeversomslag in kleur, 21x30cm, 169pp, geillustreerd z/w.
Beelden en schilderijen van de prefectuur Hyogo (7de-19de eeuw)./ Sculptures et peintres de la prefecture de Hyogo ( VIIeme - XIXeme siecle). Tekst Nederlands/ francais.
Pal, Pratapaditya; Lionel Fournier: Alchi: Une Merveille De L'art Bouddhique : Ladakh. Paris: Ravi Kumar, 1988. IV + 67 pages; with colour plates. Hardback. 28.7x22cms. Text in French.
Text in French
Elsevier Séquoia, 1973 24 x 30, 231 pp., 86 illustrations en couleurs, 18 figures en N/B, cartonnage éditeur + jaquette, bon état (jaquette légèrement défraîchie)
<span>Le monument bouddhique de Borobudur, construit aux VIIIe-IXe siècles sur l'île de Java, est l'un des édifices religieux les plus célèbres et les plus étudiés au monde, mais il demeure également l'un des plus énigmatiques. Depuis sa redécouverte par les Occidentaux au début du XIXe siècle, il n'a cessé de fasciner un public sensible au charme de ses ruines enfouies dans la jungle tropicale, évocatrices d'une civilisation antique au passé glorieux.</span><br><span>Sa structure singulière en forme de pyramide étagée, sa taille imposante, la finesse de ses bas-reliefs, comprenant quelque 1300 panneaux narratifs sculptés, lui ont assuré à juste titre une place parmi les chefs-d'oeuvre du patrimoine mondial de l'architecture. Cependant, en l'absence de documentation historique fiable, les hypothèses les plus diverses ont été émises pour tenter de percer les secrets entourant sa forme, son programme iconographique et son symbolisme.</span><br><span>Ce catalogue d'exposition présente le monument de Borobudur au travers d'une cinquantaine de photographies des bas-reliefs, réalisées par Caroline et Hughes Dubois, la nuit par clair de lune. Ces prises de vue très particulières rendent un volume et une présence étonnants à ces gravures. Elles sont accompagnées de peintures et d'aquarelles néerlandaises du XIXe siècle illustrant l'état du monument avant sa grande restauration sous l'égide de l'UNESCO dans les années 1970, ainsi que de sculptures bouddhiques en pierre et en bronze, empruntées au Rijksmuseum et au Tropenmuseum d'Amsterdam, ainsi qu'au Linden-Museum de Stuttgart.</span><br><span>Dans les textes introductifs, l'auteur Helen Loveday, présente une synthèse des débats entourant Borobudur et dresse un état des lieux de la recherche sur ce monument.</span> Milan, 2018 5 Continents 176 p., nombreuses photographies, cartonnage éditeur. 22,7 x 30,6
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