Paris Gallimard 1967 1 vol. Relié fort in-8, plein maroquin à gros grain grenat, dos lisse, doublures et gardes de box crème, tranches dorées, couvertures et dos conservés, étui bordé (H. Duhayon), 604 pp. Édition originale de cette revue d'une existence liée aux grands événements politiques et géopolitiques du siècle, qui invite à s'interroger sur la nécessité du travail de mémoire. Publiés en 1967, les Antimémoires annoncent ce qui se joue d’essentiel dans l’écriture autobiographique moderne. Tout en se donnant à lire comme un récit traditionnel rédigé à la première personne avec déroulement chronologique, cette confession subvertit le pacte autobiographique en intégrant à des faits réels avérés de nombreux éléments de fiction. Ainsi les Antimémoires peuvent se lire comme la première "autofiction", nouvelle approche dont Doubrovsky fixera le genre dix ans plus tard. Un des 80 exemplaires de tête numérotés sur vélin de Hollande van Gelder (n° 8). En parfaite condition dans une superbe reliure janséniste doublée de Carayon.
Reference : 116158
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Paris, Gallimard, 1967. In-8 de 604 pp., (3) ff. Broché, partiellement non coupé, tel que paru. 206 x 139 mm. ÉDITION ORIGINALE. L’un des 80 exemplaires de tête sur vélin de Hollande (N°22). D’apparence récit autobiographique traditionnel, cette confession s’en éloigne pourtant en mêlant aux faits historiques de nombreux éléments de fiction, et en refusant la chronologie linéaire au profit d’une chronologie circulaire. Le fil rouge des Antimémoires est un voyage effectué par Malraux en 1965, qui le mène de l’Égypte à la Chine en passant par la péninsule arabique et l’Inde. Chaque escale évoque des voyages passés. Chaque souvenir en rappelle un autre, qui en rappelle un autre à son tour. Le livre s’interroge avant tout sur la nécessité du travail de mémoire. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une autobiographie de l’auteur ; Antimémoires est plutôt une revue de son existence liée aux grands événements politiques et géopolitiques de son époque, où il évoque par ailleurs de nombreux auteurs qui ont marqué la vie sociale de leur empreinte. « Ni confessions, ni mémoires, mais inlassable interrogation d’une expérience toujours davantage transformée en conscience. Les Antimémoires, malgré leur pudeur, sont un autoportrait : celui d’un esprit génial et fraternel qui, en posant les vraies questions, progresse des « problèmes » aux « mystères », de Gide à Bernanos » (Nouveau dictionnaire des œuvres). L’un des tous premiers lecteurs de l’ouvrage, le général de Gaulle, télégraphia à Malraux « Livre admirable dans les trois dimensions ». BEL EXEMPLAIRE APPARTENANT AU TIRAGE DE TETE, CONSERVE BROCHE, TEL QUE PARU.
D’apparence récit autobiographique traditionnel, cette confession s’en éloigne pourtant en mêlant aux faits historiques de nombreux éléments de fiction, et en refusant la chronologie linéaire au profit d’une chronologie circulaire. Le fil rouge des Antimémoires est un voyage effectué par Malraux en 1965, qui le mène de l’Égypte à la Chine en passant par la péninsule arabique et l’Inde. Chaque escale évoque des voyages passés. Chaque souvenir en rappelle un autre, qui en rappelle un autre à son tour. Le livre s’interroge avant tout sur la nécessité du travail de mémoire. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une autobiographie de l’auteur ; Antimémoires est plutôt une revue de son existence liée aux grands événements politiques et géopolitiques de son époque, où il évoque par ailleurs de nombreux auteurs qui ont marqué la vie sociale de leur empreinte. « Ni confessions, ni mémoires, mais inlassable interrogation d’une expérience toujours davantage transformée en conscience. Les Antimémoires, malgré leur pudeur, sont un autoportrait : celui d’un esprit génial et fraternel qui, en posant les vraies questions, progresse des « problèmes » aux « mystères », de Gide à Bernanos » (Nouveau dictionnaire des œuvres). En 1995, Jacques Lecarme, dans un article paru dans la Revue des Lettres modernes, avait attribué à Malraux la paternité de « l’autofiction » à Malraux : « De cette autofiction, Malraux nous semble l’un des inventeurs, bien que ce mérite ne lui soit pas reconnu » ; c’est en effet dix ans plus tard que ce genre sera reconnu et fixé par Doubrovsky. L’un des tous premiers lecteurs de l’ouvrage, le général de Gaulle, télégraphia à Malraux « Livre admirable dans les trois dimensions ». vol broché, usures d'usage, très bel état, 20x15, 605pages. Exemplaire de service de presse Paris, Gallimard, 1967. Edition Originale ref/271
Couverture souple imprimée à rabats. Belle fraîcheur de papier. Couverture et dos un peu défraîchis.
Paris Gallimard 1967. 604 pp. In-8. Broché. État correct. 1 volume. Collection "NRF". Les Antimémoires sont une ?uvre d'André Malraux publiée pour la première fois en 1967, qui constitue la première partie du Miroir des Limbes. Le genre des mémoires se rapproche de l'autobiographie. La différence réside dans le statut social des auteurs, qui ont souvent joué un rôle public. Les mémoires se signalent donc par une attention portée aux événements politiques majeurs auxquels leur auteur a pu se trouver mêlé. André Malraux, dans l'ouverture des Antimémoires, se demande quel intérêt il y a à se souvenir. Dans les premières lignes du livre, il évoque l'aumônier des Glières, pour qui « il n'y a pas de grandes personnes ». Malraux pose alors la question de la réflexion sur la vie.ÉDITION ORIGINALE sur papier d' édition.
Gallimard, 1967, in-8°, 605 pp, cartonnage toile orange de l'éditeur (reliure de Babouot d'après la maquette de Massin), bande éditeur conservée, rhodoïd (Coll. Soleil), bon état. Tirage numéroté sur bouffant alfa Calypso des Papeteries Libert, enrichi d'un envoi autographe signé. – On joint un carton d'invitation bordé de noir “Hommage solennel à la mémoire d'André Malraux, Compagnon de la Libération, en présence de M. Valéry Giscard d'Estaing ... le samedi 27 novembre 1976 dans la Cour Carrée du Louvre”
Revue d'une existence liée aux grands événements politiques et géopolitiques du siècle, qui invite à s'interroger sur la nécessité du travail de mémoire. Publiés en 1967, les "Antimémoires" annoncent ce qui se joue d’essentiel dans l’écriture autobiographique moderne. Tout en se donnant à lire comme un récit traditionnel rédigé à la première personne avec déroulement chronologique, cette confession subvertit le pacte autobiographique en intégrant à des faits réels avérés de nombreux éléments de fiction. Ainsi les "Antimémoires" peuvent se lire comme la première "autofiction", nouvelle approche dont Doubrovsky fixera le genre dix ans plus tard. (Vignes)
Paris, Gallimard, (31 octobre) 1967. 1 vol. (140 x 200 mm) de 604 p. et [3] f. Cartonnage toile éditeur. Tirage spécial à 240 exemplaires pour les Compagnons de la Libération (avec cachet). Envoi signé : « Pour Madame Marchal, avec les hommages d'André Malraux ». Conservées dans l'exemplaire : 2 lettres à en-tête de l'Ordre de la Libération, datées des 21 novembre et 13 décembre 1967 annonçant cette édition réservée aux « Compagnons ou à leurs familles » ainsi que les séances de signatures prévues en présence de l'auteur, alors ministre des Affaires culturelles, les 9 décembre et 16 janvier.
Rare tirage et seule édition à tirage limité hormis les exemplaires de la collection blanche (pur fil et hollande). Ces mémoires qui n'en seraient pas constituent la première partie du Miroir des limbes. Jean Schlumberger admirait dans les Antimémoires son « architecture secrète » ; le 9 octobre 1967, il écrivit avec justesse à Malraux ce qui demeure une analyse très fine de ce livre : « vous êtes un homme dans les sentiments duquel la mort a fait de durs ravages ; [...] Derrière votre éloquence il y a cette note silencieuse à laquelle j'attache plus de prix qu'à l'éloquence » - cette fameuse éloquence, dont Malraux avait tant de mal à se défaire, qui lui vaudra quelques critiques. Il n'empêche, et Jean Schlumberger l'avait senti : « Toute la fin de votre livre ne m'a pas seulement intéressé : elle m'a ému. »