Paris Perrin et Cie 1891 1 vol. relié in-12, demi-maroquin brique à coins, dos à fins nerfs, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Alix), 296 pp. Édition originale du troisième et dernier volet du cycle "Le culte du moi". Où l'on retrouve le héros sans nom de Sous l'œil des Barbares et L'Homme libre, jeune intellectuel désormais nommé Philippe, qui a adhéré au programme du général Boulanger et rejoint la Provence pour lancer une campagne électorale. Il y rencontre l'amour, en la figure de Bérénice... Bon envoi autographe signé de l'auteur (mais probablement remonté d'un autre exemplaire) au journaliste et écrivain Edmond Deschaumes (encre un peu passée). Parfaite reliure signée.
Reference : 115798
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Maurice Barrès, né le 17 août 1862 à Charmes et mort le 4 décembre 1923 à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain et homme politique français, figure de proue du nationalisme français. Le Jardin de Bérénice raconte l’histoire d’un jeune intellectuel, Philippe, qui vient d’adhérer au programme du général Boulanger – on est en 1889 – et qui part plein d’enthousiasme pour la Provence organiser une campagne électorale. C’est là qu’il retrouve Bérénice, une ancienne connaissance, qui vit maintenant seule dans une grande maison dans la ville d’Aigues-Mortes. À travers elle, qu’il ne cesse de contempler « si belle dans son jardin », il a le sentiment de découvrir pour la première fois l’harmonie de la vie et pense trouver, dans le cadre de ce jardin et grâce à l’amour de cette femme, la signification secrète de l’univers. Mais Bérénice épouse un autre homme, l’adversaire politique de Philippe, et meurt peu de temps après. Dès lors, son souvenir illumine la vie du jeune homme et le pousse à défendre son idéal : l’engagement politique. Vol relié demi toile, frottements, 19x13, très bel état intérieur, 296pp. Couvertures d'origines conservées Paris, Perrin, 1891 ref/276
Paris, pour les Cent Bibliophiles, (10 août) 1922. 1 vol. (200 x 265 mm) de 171 p., [1] et 2 f. Maroquin à mastic, dos lisse muet, large pièce mosaïqué en box crème, titre doré, souligné par un jeu de vagues du même box estampé à froid et rehaussé de filets de pointillés à la guache lila, contreplats et gardes de velours beige, couverture illustrée et dos conservés (reliure signée de N. Kiyomiya, 2004). Édition ornée de 42 pointes-sèches en couleurs tirées sur Rives, dont un frontispice et un hors-texte. Tirage à 130 exemplaires (n° 107). Les 13 pages de la préface sont également illustrées d'une ornementation végétale encadrant le texte, œuvre de Malo Renault. Délicate et fraîche reliure de Nobuko Kiyomiya.
Né à Saint-Malo le 5 octobre 1870, il se spécialise d'abord dans l'eau-forte, puis le vernis mou avant d'aborder à la pointe-sèche, à l'occasion de cette édition commandée par les Cent bibliophiles, pour lesquels il grave sur bois l'estampe du menu en utilisant quatre planches pour les quatre couleurs. Le Jardin de Bérénice, troisième volet de la trilogie romanesque que Barrès intitula Le Culte du moi, est publié en 1896. Cette fable allégorique magnifie la contemplation et l'imagination qui fait comprendre les choses du coeur : il raconte l'histoire d'un jeune intellectuel, Philippe, qui vient d'adhérer au programme du général Boulanger - on est en 1889 - et qui part plein d'enthousiasme pour la Provence organiser une campagne électorale - il brigue la députation à Arles. Mais c'est à Aigues-Mortes qu'il retrouve Bérénice, une ancienne connaissance, qu'il ne cesse de contempler « si belle dans son jardin » : il découvre pour la première fois l'harmonie de la vie et pense trouver, dans le cadre de ce jardin et grâce à l'amour de cette femme, la signification secrète de l'univers. Cette romance - qui prendra une tournure tragique - est particulièrement mise en valeur grâce aux pointes-sèches en couleur de Malo-Renault pseudonyme d'Émile Auguste Renault. 1922 marque un tournant dans son oeuvre, qui se tourne dès lors vers la représentation de la grâce féminine, la mutinerie et la naïveté des enfants. Influencé par l'oeuvre d'Henri de Toulouse-Lautrec et l'art japonais, la richesse de ses tons et ses compositions hautement décoratives sont celles d'un coloriste de premier ordre.
ARTHEME FAYARD. non daté. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 123 pages + environ 120 pages illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc, hors et dans le texte. Frontispice en noir et lanc. Fronts de chapitres en noir et blanc. Cul-de lampe en noir et blanc. Relié dos toilé plat papier marbré pour bibliothèque du patronnage de nansouty.. . . . Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)
BARRES : Jardin de Bérénice : illustrations d'après les aquarelles de A. CALBET / DEROULEDE : Chants du soldat, Nouveaux chants du soldat, Marches et sonneries, Refrains militaires, Chants du paysan : illustrations d'après les aquarelles d'Eugène CHAPERON et Charles MOREL Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)
Paris Les Cent Bibliophile 1922 In-8, maroquin bleu nuit orné sur les plats d'un grand encadrement d'un filet doré et d'une composition florale de branches de rosiers mosaïquées en maroquin havane, brun, rouge et vert; rappel du décor sur le dos à quatre nerfs et les larges encadrements intérieurs, doublures et gardes de soie moirée rouge, tranches dorées sur brochure, couverture illustrée. Chemise, étui (Bernasconi).42 pointes sèches en couleurs de Malo Renault (dont un frontispice, un hors-texte et 40 in-texte), ainsi que 2 compositions imprimées et gaufrées illustrant chacune un plat de la couverture, et une ornementation répétée sur les 13 pages de la préface et encadrant le texte. Tirage unique limité à 130 exemplaires numérotés sur vélin de Rives. Edition originale de la préface Comment naquit Bérénice. Exemplaire imprimé au nom du bibliophile Henri Beraldi, enrichi d'une pointe sèche originale inutilisée. Superbe reliure à décor floral. Des bibliothèques Henri Beraldi (Paris, Blaizot, 1935, IV, n°10) et Sczaniecki (Paris, 1974, I, n°141).
Paris, Plon, 1921, 1 br., témoins conservés. in-8 de (8)-212 pp., exemplaire numéroté, un des 1100 sur papier pur fil des papeteries Lafuma ;
Ce roman a pour paysage principal la ville médiévale d'Aigues-Mortes, et la Camargue, ou vit une jeune fille sensible, Bérénice.Une première étape permettra de découvrir Arles ou le héros brigue la députation. On y visitera les arènes, Saint-Trophime et son cloitre, les Alyscamps et enfin l'exceptionnel musée de l'Arles antique.Le temps fort sera pour Aigues-Mortes. La promenade se terminera au Grau-du-Roi et aux Saintes-Maries-de-la-Mer.
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