Paris Albin Michel 1998 1 vol. Broché in-8, broché, 225 pp. Édition originale. Une nouvelle fois Amélie Nothomb s'appuie sur une figure de conte, en l'occurrence Barbe Bleue, pour dépeindre l'étrange loi que fait régner sur une île un vieil homme qui vit avec une jeune femme à l'abri de tout reflet... Bon exemplaire enrichi d'un envoi de l'autrice à un animateur radio. Complet du carton éditeur demandant de ne pas publier d'extraits avant la sortie en librairie.
Reference : 111976
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M. Henri Vignes
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COLLECTIF. [DONNEAU DE VISE] [LA VILLESTREUX (provenance)].
Reference : AMO-4528
(1673)
Suivant le Copie imprimée à Paris, chez Claude Barbin, 1673 (Tome I et II et III). [Hollande ou Bruxelles ? Elzéviers ou Vleugart ?] A Paris chez Claude Barbin, 1674 (en réalité même imprimeur que les trois tomes précédents). [Hollande ou Bruxelles ? Elzéviers ou Vleugart ?] 4 tomes reliés en 2 volumes in-12 (13,3 x 9 cm | Hauteur des marges : 130 mm) de (12)-108 ; (18)-102 ; 125-(5) ; 1 feuillet blanc ; (4)-114 pages. Collationné complet. Joli frontispice gravé Reliure plein maroquin bleu nuit, dos à nerfs, chiffre couronné répété (voir provenance) dans les caissons aux dos et dans les angles des plats, encadrement intérieur composé de roulettes et filets dorés, doublures et gardes de papier peigne, non rogné (ébarbé), relié sur brochure. Splendide exemplaire parfaitement établi par Capé au milieu du XIXe siècle. reliures fraîches malgré quelques légères décolorations du maroquin sur le pourtour des plats, sans gravité. Intérieur frais malgré quelques petits manques angulaires à quelques feuillets et une petite réparation ancienne dans l'angle inférieur d'un feuillet, sans manque).
"Très-rare" (catalogue de la vente du baron P. de la Villestreux. Paul de La Villestreux) "On avait commencé en Hollande, chez les Elzévirs, deux réimpressions du Mercure Galant de Donneau de Visé, dont le premier volume avait été publié à Paris en 1672 (fin mai) ; mais il ne parait pas qu'on ait donné de suite à cette double entreprise. L'une de ces réimpressions se publiait à Amsterdam et l'autre à Utrecht ; la première à l'enseigne de la Sphère, et l'autre avec un fleuron insignifiant sur le titre (la nôtre). Aucune des deux ne contient de nom d'imprimeur, ni d'indication de ville." (Pieters, Annales des Elzéviers). Une autre source (pour ne pas dire toutes) ne signalent que trois volumes (les trois premiers). Selon Bérard, Daniel Elzévier n'aurait imprimé que les trois parties citées plus haut, cependant il y en a bien quatre d'indiquées sous la date de 1674 dans son catalogue pour cette même année. En réalité, après avoir voulu attribuer tout et n'importe quoi de petit format aux Elzéviers il est fort probable que les Elzéviers ne sont pas à l'origine de cette impression. Cette collection de ces 4 seuls volumes est recommandable aux bibliophiles pour son extrême rareté avérée depuis le XVIIIe et XIXe siècle. Certaines sources indiquent comme imprimeur-éditeur Vleugart à Bruxelles. On trouve des exemplaires à la sphère imprimés en Hollande pour Juin 1677 (sans doute d'autres volumes du Mercure Galant ont-ils été contrefaits en Hollande après cette date). Le Mercure Galant connut un succès phénoménal entre 1672 et 1724, c'était la gazette mondaine, littéraire et historique, lue par les grands et moins grands du royaume. Le Mercure galant est fondé par Jean Donneau de Visé et dirigé par lui seul jusqu'à sa mort, en 1710. La première livraison date de 1672. Il est d’abord publié sous la forme d’un trimestriel (puis d’un mensuel à partir de 1677). Le Mercure galant a pour but d’informer le public des sujets les plus divers et de publier des poèmes ou des historiettes. Cette publication bénéficie d'un privilège royal. Les premiers numéros du Mercure galant contenant plusieurs histoires véritables sont édités par Claude Barbin, entre 1672 et 1674 et forment six volumes au format in-12. La publication reprend en janvier 1677 sous le titre de Nouveau Mercure galant, puis redevient le Mercure galant entre février 1678 et avril 1714. De 1679 à mai 1710 il porte la mention « Dédié à Monseigneur le Dauphin ». De 1678 à 1685, un supplément trimestriel, l’Extraordinaire du Mercure galant s'est ajouté aux périodiques mensuels. Ils relatent les évènements particuliers. Entre 1680 et 1709, Jean Donneau de Visé s'associe à Thomas Corneille. En juin 1710, la rédaction est reprise par Charles du Fresny. Le 5 mars 1683, Edme Boursault donna au théâtre la pièce le Mercure galant, ou la Comédie sans titre. Donneau de Visé s’étant plaint, pendant longtemps, cette comédie, imprimée sous le nom de Poisson, est intitulée la Comédie sans titre. Au total 488 volumes ont été publiés entre 1672 et 1710 sous la direction de Donneau de Visé. La revue continue à paraître après la mort de son fondateur, d'abord avec Charles Dufresny jusqu’en avril 1714, soit 44 volumes. Puis elle est reprise en octobre 1714, sous le titre Nouveau Mercure galant, avec à sa direction Lefebvre de Fontenay qui l'abandonne en octobre 1716, publiant entretemps un supplément fort remarqué en octobre 1715 intitulé Journal historique de tout ce qui s'est passé depuis les premiers jours de la maladie de Louis XIV..., communiqué par le marquis de Dangeau. En janvier 1717, l'abbé Pierre-François Buchet relance le titre jusqu’en mai 1721 sous le nom de Le Nouveau Mercure, introduisant une nouvelle typographie. Avec la reprise par Antoine de La Roque, la revue change de titre au mois de juin 1724 et devient le Mercure de France, dédié au roi. La revue s'ouvre aux meilleurs morceaux choisis de la littérature. Après plusieurs morts et résurrections le Mercure de France existe encore aujourd'hui en 2023, rédigé par un ensemble d'auteurs choisis pour leur potentielle capacité furtive à écrire sans le savoir (ou le contraire). Provenance : de la bibliothèque du baron P. de la Villestreux. Paul de La Villestreux (1828-1871) dont la bibliothèque fur vendue du 8 au 10 avril 1872 : Catalogue des livres rares et précieux de la bibliothèque de feu M. le baron P. de La Villestreux, premier secrétaire d’ambassade (Paris, L. Potier, 1872, in-8, XII-105-[1 bl.]-[1]-[1 bl.] p., 641 lots). Notre exemplaire y est répertorié sous le n°538 (adjugé 27 francs : "Très-rare"). On trouve à la fin du dernier volume plusieurs pièces relatives à la mort de Molière (Pièces en vers sur la mort de Molière et Oraison funèbre de Molière). Molière venait de mourir le 17 février 1673. Sauf erreur de notre part cette contrefaçon est absente du catalogue de la Bnf et plus largement du Catalogue Collectif des Bibliothèques de France. Très rare tête de série contrefaite en Hollande ou à Bruxelles. Très bel exemplaire finement établi en maroquin par Capé pour le baron de la Villestreux ; seul exemplaire complet des 4 tomes dont nous avons trouvé la trace. Véritable rareté bibliographique et bibliophilique.
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AU BUREAU DE LA REVUE. 1 JUIL-DEC 1940-46. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1 à 280.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Première partie.Alfred Vallette. « Mercure de France ».Alfred Vallette. Le « Mercure de France » bimensuel.Alfred Vallette. Quelques Mots sur le « Mercure de France »Deuxième partie.Léon Bloy. Lettres de Léon Bloy à sa famille.Francis Jammes. Poèmes.Gustave Kahn.. Poèmes.Rudyard Kipling. Achille au Pied sensible (traduit parSuzanne Vallette)..Frédéric Nietzsche. Sur la « Distinction » (traduit parJ. F. Angelloz).Louis Pergaud.. Sur « De Goupil à Margot » et lePrix Goncourt de 1910 (lettres inédites).Henri de Régnier, de l’Académie française. La double Maîtresse (un chapitreinédit) .Isabelle Rimbaud.. Lettres inédites d'Isabelle Rimbaudà son frère Arthur (juin-juillet 1891 ), présentées parH.deBouil-lane de Lacoste et H. Matarasso.Albert Samain.. Trois Lettres inédites d'Albert Sa-mainFrancis Vielé-Griffin. Lettres inédites du poète FrancisViélé-Griffin,présentées parAntoine Orliac.Troisième partie.G. Jean-Aubry.. Jules Laforgue au travail, avec untexte inédit.André Billy, de l’Académie Goncourt.. Pudeur.Paul Claudel, de l’Académie française VAgneau mystique..René Dollot. Paul Valéry en Italie, avec deslettres inédites.Georges Duhamel, de l’Académie française. Vues sur Rimbaud..René Dumesnil.. Flaubert et le « Mercure de France ».André Fontainas. Hymne de V Avenir, poème..André Gide.. Le Groupement littéraire qu'abritait le « Mercure de France »Paul Léautaud.. Journal littéraire.François Mauriac, de l’Académie française. Ma Rencontre avec le « Mercure » Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Edition originale du livre le plus réputé du Docteur Pierre-Toussaint Navier (1712‑1779), médecin du roi Louis XVI. Paris, Veuve Méquignon et Didot le Jeune, 1777.2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ xxv pp., (1) p. d’errata, 30 pp., 360 pp.; II/ xxi pp., (1) p. d’errata, 389 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, grandes armoiries dorées au centre, dos lisses ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Infime accroc à une coiffe. Reliure de l’époque.168 x 96 mm.
Edition originale du livre le plus réputé du Docteur Pierre-Toussaint Navier (1712‑1779), médecin du roi Louis XVI. « Cet ouvrage, puisé dans la chimie la plus profonde, et le fruit de plus de trente années d’étude, jouit encore d’une estime méritée ; il a été traduit en allemand par C.-E. Weigel, Greifswald ». (C. T-Y).Pierre-Toussaint Navier, né à St-Dizier le 1er novembre 1712, fut reçu docteur en médecine à Reims en 1741. Il choisit Châlons-sur-Marne pour le lieu de sa résidence, et mérita bientôt le titre de correspondant de l’Académie royale des sciences, par un Mémoire contenant la découverte de l’éther nitreux. Depuis ce temps chaque année de sa vie fut marquée par de nouveaux mémoires ou dissertations, que l’on trouve insérés dans les Recueils de l’Académie des sciences, de l’académie de Châlons, et dans la Gazette de médecine. Toujours animé de l’amour du bien public et du désir de contribuer au progrès des sciences et des arts, il entreprit de les fixer parmi ses nouveaux concitoyens, en formant, avec Dupré d’Ornay et d’autres, le projet d’une société littéraire qui commença ses séances en 1753, et qui fut érigée, au mois d’août 1775, en académie des sciences, arts et belles-lettres. Louis xvi lui donna en 1779 une pension. « Lorsque M. Navier fit paroître son ‘Traité des contre-poisons’, il était déjà connu comme chimiste et l'Académie royale des sciences l’avoit inscrit an nombre de ses correspondans. Il avait présenté à cette Compagnie, en 1741 un procédé pour la préparation d’une espèce d’éther jusqu’alors inconnue, qu'il obtint en mêlant et en agitant de l'esprit de vin avec de l'acide nitreux. Cette découverte, qui est consignée dans tous les livres de chimie aurait seule transmis son nom à la postérité, quand même cette science ne lui aurait pas eu d’autres obligations. Un fait nouveau est un pas de plus vers la vérité et cette route, qui conduit à une célébrité durable, étoit la seule qui fût digne des vœux du savant que nous avons perdu. Jamais il n’a fatigué la voix de la renommée, qui fait quelquefois succéder un silence éternel à des faveurs d'un moment. Ce médecin a plutôt éprouvé un sort contraire. Longtemps ignoré, il n'avoit ni rivaux, ni admirateurs. Ses recherches ayant enfin fixé l'attention du public, on accorda, sans prévention comme sans enthousiasme, des applaudissemens à ses travaux ; mais sa réputation ne fut jamais égale à ses talens, parce qu'il s'étoit reposé sur les autres du soin de les faire connoître, et qu'il ne savoit peut‑être pas lui-même ce qu'ils valoient.M. Navier ne s'est pas contenté d'avoir obtenu une nouvelle espèce d'éther. Ayant employé dans cette préparation différentes solutions métalliques nitreuses, il a observé que plusieurs de ces substances lui restoient unies, et il a indiqué celles qui se sont refusées à cette combinaison. Ces expériences ont été jugées très favorablement par l’Académie royale des sciences.Elle a rendu la même justice à deux mémoires du même auteur sur différens moyens de dissoudre le mercure par l’acide végétal et par quelques sels neutres, et sur une nouvelle méthode de le rendre soluble dans l'eau sans le secours d'aucune espèce d'acide, avec des réflexions sur les avantages que la médecine peut retirer de ces préparations.Ayant mis en usage la méthode indiquée par Homberg, et pratiquée par Boërrhaave, pour réduire le mercure en une poudre fine par le seul secours du mouvement longtemps continué ; M. Navier est parvenu à le rendre soluble dans l’acide végétal. Le sel ammoniac et le sel acéteux mercuriel, dont il a publié les procédés, sont surtout très utiles dans la pratique de la médecine. L’un est plus doux que la panacée ; l'autre à moins d’activité que les sels de la même nature préparés avec les acides minéraux. Lorsque M. Navier commença ses belles expériences, leur composition était tenue secrète par les sieurs Keyser et Mollée, qui les vendoient à leur profit. M. Navier en les faisant connoître, rendit un double service ; il dévoila, par la même opération, deux des plus importans mystères de l'empirisme, et il offrit à la médecine deux moyens de guérison qui lui manquoient.La réunion du fer et du mercure a été longtemps l'objet des vœux de plusieurs chimistes. M. Navier l’a obtenue par dix procédés différens, qui se réduisent à mêler ensemble une dissolution de fer et une dissolution de mercure, faites l'une et l'autre par le vinaigre on par l'acide vitriolique. Le précipité salin, composé de ces deux substances métalliques, parait sous la forme d’une neige cristalline brillante, et semblable, quant à l'extérieur, au sel sédatif.Une autre découverte de cet académicien est la dissolution du mercure dans le foie de soufre, que personne n’avoit tentée avant lui, et qui lui a fourni un remède fondant très utile dans le traitement des maladies scrophuleuses et de plusieurs maladies cutanées.Ces expériences, exposées dans l'ouvrage présenté ici même, sont accompagnées d'un grand nombre, de circonstances nouvelles d'observations fines, de détails intéressans, qui annoncent dans leur auteur ce tact et ce coup d'œil que la nature semble ne donner qu'à ceux auxquels elle veut bien révéler quelques-uns de ses secrets. »L’Abbé Rozier, Observations sur la physique sur l’histoire naturelle et sur les arts, 1783, p.15.Précieux exemplaire de l’auteur portant sur chacun des volumes la signature autographe du docteur Navier, offert à la reine Marie-Antoinette et revêtu d’une reliure de luxe en maroquin rouge de l’époque orné de ses grandes armoiries. Ernest Quentin Bauchart nous confirme que la reine Marie-Antoinette possédait, à côté des livres du Petit Trianon, une bibliothèque importante qu’elle avait fait installer au château des Tuilerie.Les livres de la reine, en grande partie reliés par Blaizot sont, pour la plupart, uniformément revêtus de maroquin rouge, aux armes de France et d’Autriche accolées, avec de simples filets sur les plats.Les ouvrages de moindre importance qui garnissaient les armoires du petit Trianon sont restés, en grande partie, à Versailles. Ils sont modestement reliés en veau porphyre, granité de points noirs sur un fond rouge sombre.
Mercure Français - Historique, Politique et Littéraire, par une Société de Patriotes
Reference : 110135
(1793)
1793 Tome 3 - du N° 92 au N° 100 - Mai / Juin 1793 - Revue hebdomadaire - A Paris, au bureau du Mercure, rue des Poitevins - In-8, demi basane brune - Pièce de titre, tomaison et filets dorés au dos - 432 pages + 23 pages
Bon état (voir photos) - Coins légèrement frottés - Petit accroc sur la coiffe supérieure avec manque de matière
Mercure Français - Historique, Politique et Littéraire, par une Société de Patriotes
Reference : 110136
(1795)
1795 Tome XVIII du N° 1 au N° 12 - Tome IX du N° 13 au N° 18 - Septembre à Décembre 1795 - Revue hebdomadaire - A Paris, au bureau du Mercure, rue des Poitevins - In-8, demi basane brune, filets dorés - 384 pages + 192 pages (Deux volumes reliés en un)
Bon état, reliure compacte malgré dos manquant (voir photos) - Premier mors fendu mais solide grace à la reliure - Coins légèrement frottés - Quelques pages légèrement piquées