Paris Ediciones de "Poesia" 1931 1 vol. broché in-8, broché, 79 pp. Édition originale de ce recueil imprimé pour le compte de la revue "Poesia" pendant le séjour de Manuel Altolaguirre à Paris. Tirage limité à 200 exemplaires, celui-ci un des 150 numérotés sur Lafuma. Couverture bleue pâle un peu insolée en marges (comme souvent).
Reference : 110868
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A Paris, de l'Imprimerie de P. Dido l'Aîné, an IV / 1796. Un fort vol. au format gd in-4 (323 x 243 mm) de 2 ff. n.fol., xxiv - 406 pp. et 1 f. n.fol. Reliure très légèrement postérieure de demi-chagrin maroquiné sapin, dos à nerfs orné d'un important décor comportant doubles filets dorés, filets sinusoïdaux dorés, larges fleurons dorés et à froid, jeu de petits filets dorés sur les nerfs, tire doré, palette dorée en tête et queue, tranches jaspées.
Edition en parte originale. L'ouvrage - revêtu d'une reliure décorative - recèle 4 (sur 4) belles figures par Chaudet gravées par Morel. Elles ont la particularité d'avoir été ici gravés avant toute lettre. ''Cette édition a été faite sous les yeux de l'auteur et contient quelques pièces nouvelles''. (in Quérard). Chef d’œuvre de la Poésie descriptive du xviiiesiècle, Voltaire n’hésite pas à ranger ''Les Saisons'' parmi les «ouvrages de génie», affirmant même : «C’est le seul ouvrage de notre siècle qui passera à la postérité». La publication des ''Saisons'' ouvrit d'ailleurs tout droit à son auteur les portes de l'Académie. Oeuvre extrêmement soignée - souvent brillante - certains passages tendent à l'absolue grandeur, la Poésie vraie. Constitué de quatre chants, le poème parcourt le cercle de l’année ; avec ses phénomènes météorologiques, le cycle des saisons, de la vie, des travaux de la campagne, etc. L'un de ces Contes relié à la suite intitulé "Ziméo'' met en scène les Nègres-marons de la Jamaîque, laissant ainsi préjuger de l'évolution des idées sur l'esclavage : "Peuples polis, peuples sçavants, prenez-y garde, vous n'aurez une morale, de bons gouvernements & des moeurs, que lorsque les principes du droit naturel seront connus de tous les peuples; [...] Vous sçaurez que votre argent ne peut vous donner le droit de tenir un seul homme dans l'esclavage''. Lié aux Encyclopédistes – mentionné comme l’auteur anonyme des articles «faste», «familiarité», «fermeté», «flatterie», «fantaisie», «frivolité», «fragilité» (Morale), «frivolité & génie» (Littérat.) de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert –, l'auteur fréquenta les salons de Mesdames d’Épinay, de Lespinasse, Geoffrin et du Deffand et les dîners de Mlle Quinault. En 1752, il entama avec Sophie d’Houdetot, qui était la belle-sœur de Louise d'Épinay et qui inspira une grande passion à Jean-Jacques Rousseau, une liaison qui devait durer près d’un demi-siècle. Durant la Révolution française, il se retira à Eaubonne auprès de Sophie d’Houdetot. On l’appela dès lors «le sage d’Eaubonne». Devenu mélancolique, il ne trouvait alors plus satisfaction que dans de récurrents excés de gourmandise... Cohen II, Manuel de l'amateur de livres à gravures du XVIIIème, 927 - Boissais, Le Livre à gravures au XVIIIème siècle, p. 159 - Cohen, Guide de l'amateur de livres à vignettes, 450 - Brunet V, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 52 - Quérard VIII, La France littéraire, p. 349 - Graesse VI, Trésor de livres rares et précieux, p. 225 - Cioranescu III, Bibliographie de la littérature française au XVIIIème, 58547. Angles, coupes et coiffes légèrement élimés. Légers frottements affectant le papier marbré des plats. Inégales rousseurs dans le texte. Quelques cahiers très légèrement oxydés. Nonobstant, belle condition.
A Londres, s.é. [Cazin], 1782. Un vol. au format in-16 (163 x 83 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., 133 pp. et 1 f. bl. Reliure postérieure de demi-basane fauve, dos lisse orné de filets gras à froid, pièce de titre de maroquin brique, titre doré, toutes tranches mouchetées.
Belle impression sortie des presses d'Hubert-Martin Cazin. L'exemplaire s'ouvre sur un joli frontispice signé B. Cheraux et Duponchel. Les éditions Cazin étaient très réputées pour leur qualité, mais aussi pour leur caractère licencieux qui valut à l’éditeur la saisie des livres, une amende et deux séjours à la Bastille. Chef d’œuvre de la Poésie descriptive du xviiiesiècle, Voltaire n’hésite pas à ranger ''Les Saisons'' parmi les «ouvrages de génie», affirmant même : «C’est le seul ouvrage de notre siècle qui passera à la postérité». La publication des ''Saisons'' ouvrit d'ailleurs tout droit à son auteur les portes de l'Académie. Oeuvre extrêmement soignée - souvent brillante - certains passages tendent à l'absolue grandeur, la Poésie vraie. Constitué de quatre chants, le poème parcourt le cercle de l’année ; avec ses phénomènes météorologiques, le cycle des saisons, de la vie, des travaux de la campagne, etc. L'un de ces Contes relié à la suite intitulé "Ziméo'' met en scène les Nègres-marons de la Jamaîque, laissant ainsi préjuger de l'évolution des idées sur l'esclavage : "Peuples polis, peuples sçavants, prenez-y garde, vous n'aurez une morale, de bons gouvernements & des moeurs, que lorsque les principes du droit naturel seront connus de tous les peuples; [...] Vous sçaurez que votre argent ne peut vous donner le droit de tenir un seul homme dans l'esclavage''. Lié aux Encyclopédistes – mentionné comme l’auteur anonyme des articles «faste», «familiarité», «fermeté», «flatterie», «fantaisie», «frivolité», «fragilité» (Morale), «frivolité & génie» (Littérat.) de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert –, l'auteur fréquenta les salons de Mesdames d’Épinay, de Lespinasse, Geoffrin et du Deffand et les dîners de Mlle Quinault. En 1752, il entama avec Sophie d’Houdetot, qui était la belle-sœur de Louise d'Épinay et qui inspira une grande passion à Jean-Jacques Rousseau, une liaison qui devait durer près d’un demi-siècle. Durant la Révolution française, il se retira à Eaubonne auprès de Sophie d’Houdetot. On l’appela dès lors «le sage d’Eaubonne». Devenu mélancolique, il ne trouvait alors plus satisfaction que dans de récurrents excés de gourmandise... Manuel du Cazinophile, XLVII. Angles et coupes élimés. Petit défaut affectant chacun des mors inférieurs. Quelques rares rousseurs dans le texte. Infime manque en marge du dernier feuillet. Nonobstant, bonne condition.
1 vol in-4 broché - N° 24 de 1954 - 64 pages
Bel état de conservation
1 vol in-4 broché - N° 20 de 1953 - 75 pages
Bon état général malgré une légère trace d'humidité en bas de pages sur une grande partie du volume
Genève, , 1771. Petit in-8 de 494-(2) pp.CLEMENT (Jean-Marie-Bernard). Nouvelles observations critiques sur différens sujets de littérature. Par M. Clément. A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Moutard, 1772. Petit in-8 de (4)-497-(2) pp.2 vol. in-8, veau havane marbré glacé, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. « Jean-Marie-Bernard Clément, né à Dijon, le 25 décembre 1742, fut d'abord destiné au barreau; mais il montra tant d'aversion pour cette carrière, que ses parents lui permirent de se livrer tout entier à l'étude des belles-lettres. Il obtint encore très jeune une chaire au collège de Dijon, qu'il quitta bientôt par suite d'un démêlé avec ses chefs, à qui il écrivit même une lettre aussi vive qu'imprudente; car ces messieurs. se trouvant offensés, provoquèrent contre lui un arrêt du parlement; mais Clément avait su le prévoir, et il était déjà en sûreté à Paris. Ce littérateur avait un caractère franc, mais brusque, avec un goût sévère et un penchant à la critique; il ne pardonnait jamais, en matière de littérature, les fautes de ses ennemis ou de ses amis, quelle que fût leur réputation littéraire. Clément avait été d'abord grand admirateur de Voltaire, et quoique depuis son admiration se fût bien ralentie, il n'aurait pas pensé à diriger contre lui sa critique sans une circonstance particulière. Saint-Lambert avait proclamé le vieillard de Ferney Vainqueur des deux rivaux qui couronnent la scène.Clément vit dans ce vers un outrage fait à la mémoire de Racine et de Corneille. Il réclama contre la sentence de l'auteur des Saisons; et de la critique d'un seul vers naquit une dispute aussi longue qu'opiniâtre. Voltaire s'en vengea à sa manière, il l'accabla d'un torrent d'injures, et lui donna le nom d'Inclément que tout le monde a retenu. Saint-Lambert fut encore moins indulgent, car il parvint à faire renfermer au Fort-l'Evêque celui qui avait osé critiquer son poème. J.-J. Rousseau, indigné d'une tyrannie qui mettait aux fers un écrivain dont le seul crime était d'avoir trouvé des vers mauvais, et d'avoir osé le dire, employa son crédit en sa faveur, et le fit sortir trois jours après. Clément obtint même la permission de publier la Critique contre le poème des Saisons. Cette aventure ne l'empêcha pas d'écrire avec la même ardeur; il eut dans la suite de vifs démêlés avec La Harpe; mais ils se réconcilièrent après la révolution, et ils devinrent amis. Clément avait commencé la célébrité de Lebrun, en faisant connaître le mérite de quelques-unes de ses poésies; mais il cessa de le voir dès que ce poète fut devenu le Pindare de la révolution, et fit même contre lui une épigramme qui éteignit tout à fait leur amitié. Clément mourut à Paris le 3 février 1812 » (A. Henry, Histoire de l'éloquence avec des jugements critiques sur les plus célèbres, 1858).Bel exemplaire.