1927 1 p. in-4, à son nom imprimé, Amiens, s.d. [vers 1927]. En réponse à une enquête réalisée par la revue hebdomadaire Cinémonde, à la question : "Un metteur en scène a-t-iI le droit de modifier l'intrigue d'un roman ou d'une pièce qu'il portera à I'écran ?". "Le cinéma devrait tirer ses thèmes directement de son cerveau, et non "adapter" le roman ou le théâtre. L'adaptation littéraire, c'est la maladie du cinéma. Quand l'adaptation se complique d' "arrangement" la maladie devient mortelle".
Reference : 110746
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M. Henri Vignes
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1928 2 p. in-8, Paris, 5 novembre 1928. En réponse à une enquête réalisée par la revue hebdomadaire Cinémonde, à la question : "Un metteur en scène a-t-iI le droit de modifier l'intrigue d'un roman ou d'une pièce qu'il portera à I'écran ?". ..."lorsqu'on tire un film d'un roman ordinaire où même médiocre, je ne vois pas qu'il siot criminel de s'en inspirer en le modifiant. Dans ce cas, si le scénariste a du goût et de l'imagination, il se peut que le film devienne meilleur que le roman"...
1927 1 p. in-4, à son adresse imprimée du 96 avenue de Clichy (Paris), s.l. (vers 1927), rousseurs. Longue lettre (35 lignes) en réponse à une enquête réalisée sur la valeur éducative du cinéma. "La vérité à faire ressortir est que le cinéma peut remplir un rôle bienfaisant de tout premier ordre.(...) L'effet éducatif des oeuvres imprimées et des pièces de théâtre est toujours lent et limité. Le cinéma a pour lui l'instantanéité"...
1927 3 p. in-4 à son adresse imprimé avec bois gravé en tête, s.d. (vers 1927). Longue lettre d'un des grands acteurs du cinéma français de l'entre-deux-guerres, en réponse à la question : "le théâtre est-il à un tournant dangereux de son histoire ?" et concernant l'avènement du cinéma parlant. "La chance du ciné sonore grandit d'heure en heure, demain parlant, après demain en relief et en couleur, il sera peut-être cette rénovation théâtrale ! (...) L'art muet vient de trouver sa voix... nouvelle ! est-ce un retour vers son vieil ennemi intime ! Les auteurs devraient avec lui reprendre un poids considérable ! Ce pourrait être la mort des sous-titres en bougnat...!".
1929 1 p. in-4, à son adresse imprimée du "20 Boulevard Barbès " (Paris), 13 juillet 1929. De l'influence du cinéma, art naissant, sur le théâtre. "Comme la photographie a nettoyé la peinture de ce qui n'était pas "peinture", je crois que le cinéma pourra faire apparaître dans le théâtre maintes parties, maintes habitudes qui ne sont pas "théâtre" "...