Paris Albatros 1984 1 vol. broché in-8, broché, 300 pp., illustrations en noir. Préface du duc de Castries. Très bon état.
Reference : 109190
Vignes Online
M. Henri Vignes
La Font Macaire
87120 Eymoutiers
France
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, , 1768-1771. 11 pièces reliées en 1 vol. in-4, veau marbré, dos orné à nerfs, double filet à froid d'encadrement sur les plats, pièce de titre en maroquin fauve, tranches rouges (reliure de l'époque).
Recueil de pièces en édition originale relatives à l'Affaire de Bretagne dans laquelle le duc d'Aiguillon commandant en chef de la province fut accusé par le parlement de Rennes et son procureur général La Chalotais, d’actes arbitraires.Armand de Vignerod du Plessis de Richelieu, duc d'Aiguillon dut en 1768 résigner sa charge ; deux ans plus tard, la procédure entamée contre lui fut annulée par Louis XV. L'arbitraire et le centralisme démesuré avaient provoqué une fronde judiciaire et fiscale, puis la crise devint politique. Elle débouchera sur la réforme des parlements menée en 1771 par le chancelier Maupeou. La Chalotais fut condamné et exilé par le roi Louis XV ; il retrouva cependant sa position au parlement de Bretagne en 1775, après la mort du roi. Secrétaire d’État aux Affaires étrangères (1771) et à la Guerre (1774), le duc d’Aiguillon fut disgracié par Louis XVI (1774). Dix ans durant, de 1765 à 1775, l'Affaire de Bretagne a passionné la France et l'Europe : elle fut l'une des plus sérieuses attaques du pouvoir royal avant 1789. Elle a incarné la rivalité entre les provinces et la Cour. (Pocquet, Le duc d'Aiguillon et La Chalotais, 1900). Contient : 1. LINGUET (Simon-Nicolas-Henri). Observations sur l'imprimé intitulé, Réponse des États de Bretagne au mémoire du duc d'Aiguillon. Paris, Le Jay, 1771. In-4 à deux colonnes de (4)-VIII-262 pp. Texte des Observations en regard de la Réponse. Suivi de l'arrêt du Conseil d'État du Roi du 2 janvier 1771.2. LINGUET (Simon-Nicolas-Henri). Mémoire pour M. le duc d’Aiguillon. Paris, Quillau, 1770. (4)-199 pp. 3. Consultation, servant de réponse à la consultation donnée pour messieurs de La Chalotais & de Caradeuc. Pour M. le duc d'Aiguillon, pair de France, &c. Paris, Quillau, 1770. 26 pp. Consultation du 23 juin 1770, signée Gillet, Cellier, Boucher d'Argis, Linguet.4. Mémoire a consulter et consultation pour M. de La Chalotais et M. de Caradeuc, procureurs généraux au parlement de Bretagne. Paris, Quillau, 1770. 53 pp. Consultation du 16 juin 1770, signée Gillet, Cellier, Boucher d'Argis, etc.. Attribué aussi à La Beaumelle.5. Procès-Verbal de ce qui s'est passé au Lit de Justice, tenu par Le Roi au château de Versailles, le vendredi sept décembre 1770. Paris, Imprimerie Royale, 1770. 20 pp.6. Mémoire a consulter, et consultation, pour M. le duc d'Aiguillon. Paris, Imprimerie de Le Breton, 1770. 5 pp.7. Lettres patentes du roi (du 27 juin 1770). Paris, Imprimerie royale, 1770. 3 pp.8. Séance du Roi en son Parlement de Paris. Paris, Imprimerie royale, 1770. 7 pp.9. Lettres patentes [qui commettent tous les officiers du Conseil pour tenir la Cour de Parlement au lieu et en la manière accoutumés] Registrées en Parlement [le 24 janvier 1771]. Paris, Imprimerie royale, 1771. 4 pp.10. Procès-verbal de ce qui s'est passé au lit de justice, tenu par le Roi au château de Versailles, le samedi treize avril 1771. Paris, Imprimerie royale, 1771. 47 pp. Suivi de la séance de M. le chancelier au Parlement le 13 avril 1771.11. Clemenceau (Jean-René). [Seconde requeste a nosseigneurs de Parlement]. Supplie humblement Messire Jean-René Clemenceau, prêtre, gardien & supérieur de l'hôpital S. Méen de Rennes, défendeur & demandeur par la présente. Contre monsieur le procureur général du Roi, demandeur. Et les sieur & dame Moreau, le sieur Moreau fils, Me. Canon, & le sr. Des Fourneaux, défendeurs. (Rennes, 1768). 17 pp.Bel exemplaire relié par Bradel : note manuscrite à l'encre du temps en fin d'exemplaire : « Si M. Bradel n’a pas relié les mémoires de M. le duc d'eguillon M. l’abbé de Carbonnieres le prie d’y joindre ces mémoires ».
Emmanuel-Armand de VIGNEROT DU PLESSIS-RICHELIEU DUC D'AIGUILLON, Commandant en chef en Bretagne
Reference : 21271
(1765)
Nantes 1765 une lettre, d'une page, sur papier velin ligné, manuscrite à l'encre brune, format : 18,2 x 24,2 cm, lettre autographe manuscrite du Duc d'Aiguillon signée , fait à nantes, le 28 Mars 1765,
Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis-Richelieu, duc d'Aiguillon, pair de France (1740), comte d'Agénois et de Condomois puis duc d'Agénois et duc d'Aiguillon, est un militaire et homme d'État français né à Paris le 31 juillet 1720 et mort à Paris le 1er septembre 1788. Maréchal de camp, commandant en chef de Bretagne, il s'y rend impopulaire par sa lutte contre La Chalotais et le Parlement de Bretagne. Il est rappelé à la cour. ......... L'historiographie du XIXe siècle ne l'épargne pas, stigmatisant son arrivisme. Mais les historiens modernes en font des portraits plus nuancés : « intelligent, perspicace, ayant une grande puissance de travail et une vive faculté d'assimilation, il était autoritaire, ambitieux, avec un penchant à la duplicité (moi je dirais la fausseté, l'hypocrisie) que les circonstances développèrent. ».........TEXTE DE LA LETTRE : " Nantes, le 28 Mars 1765....Je ne puis qu'applaudir, Messieurs, au choix que votre Communauté a fait, et je vous renvoye en conséquence la délibération qu'elle a prise le 23 de ce mois avec mon approbation....Personne ne vous honore, Messieurs, plus véritablement que moy....(signé) DUC D'AIGUILLON ...", ...LETTRE TROUVEE DANS LES PAPIERS DE JOSEPH BELLIOTTE, SIEUR DE LA VILLE-ALAIN MAIRE DE GUERANDE EN 1765........curiosité quand on pense que ce courrier a été écrit en pleine affaire Caradeuc - La Chalotais...... Beau DOCUMENT....................RARETE.....en trés bon état (very good condition), en trés bon état
REVUE DE L'AGENAIS. 2000. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 119 pages.. . . . Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
SOMMAIRE : Editorial par Pierre Polivka - Madame de Combalet la duchesse lointaine par Delvert - le duc d'Aiguillon chef de guerre par Allouis - la santé et le duc d'Aiguillon la médecine des lumières par Labadie - la bibliothèque musicale des ducs d'Aiguillon un aperçu historique par Lippa - la collection de peintures du duc d'Aiguillon par Barbier de La Serre - la cuisine des fleurs par Baudouin - les levelu de clairfontaine d'Aguillon à la Guadeloupe par Bourrachot - Boudon de Saint Amans et l'esclavage des nègres par Paraillous - l'affaire du pont d'Aiguillon par Robin Pierre - Jasmin à Aiguillon et à Lagarrigue par Berthoumieu. Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
Emmanuel-Armand de VIGNEROT DU PLESSIS-RICHELIEU DUC D'AIGUILLON, Commandant en chef en Bretagne
Reference : 23539
(1768)
guérande 1768 une lettre manuscrite à l'encre brune sur papier vergé ligné et filigrané "à la couronne royale", format : 22,5 cm de haut par 17,8 cm de large, fait à Rennes, le 4 janvier 1768,
Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis-Richelieu, duc d'Aiguillon, pair de France (1740), comte d'Agénois et de Condomois puis duc d'Agénois et duc d'Aiguillon, est un militaire et homme d'État français né à Paris le 31 juillet 1720 et mort à Paris le 1er septembre 1788. Maréchal de camp, commandant en chef de Bretagne, il s'y rend impopulaire par sa lutte contre La Chalotais et le Parlement de Bretagne. Il est rappelé à la cour. ......... L'historiographie du XIXe siècle ne l'épargne pas, stigmatisant son arrivisme. Mais les historiens modernes en font des portraits plus nuancés : « intelligent, perspicace, ayant une grande puissance de travail et une vive faculté d'assimilation, il était autoritaire, ambitieux, avec un penchant à la duplicité (moi je dirais la fausseté, l'hypocrisie) que les circonstances développèrent. ».........comme disait mon père : trop mielleux pour être honnete.....Duplicité que l'on peut remarquer en lisant cette lettre : " Rennes, le 4 Janvier 1768....On ne peut être plus sensible que je ne le suis, Monsieur, aux Sentiments que vous voulez bien me témoigner au Nom de votre Communauté. Je vous prie d'être auprès d'elle l'interprètre de ma reconnaissance et du désir que j'ai de contribuer à Son Bonheur en tout ce qui pourra dependre de moy...Personne ne vous honore , Monsieur, plus véritablement et plus parfaitement que Moy....(signé) Le Duc D'Aiguillon...", ...LETTRE TROUVEE DANS LES PAPIERS DE JOSEPH BELLIOTTE, SIEUR DE LA VILLE-ALAIN MAIRE DE GUERANDE EN 1768........RARE....en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Paris, Quillau et Le Breton,1769-1770, in-4, 53pp.-254pp.-2ff.-199pp., relié plein veau granité d’époque, dos à nerfs ornés avec pièce de titre verte, triple filets aux plats, tranches marbrées bleues, début de fente, coins usés, une coiffe absente.
Réunion de 3 mémoires concernant le conflit entre le duc d’Aiguillon et le procureur général du parlement de Rennes, La Chalotais, sur cette opposition entre cour souveraine et pouvoir royal s'était greffée une querelle personnelle entre La Chalotais et d'Aiguillon, entre lettres anonymes, complot des jésuitesincarcérations, fausses accusations et mise en cause de l’absolutisme, cette affaire sapa l’autorité du roi Louis XV, l’accalmie arriva avec la déchéance et l’exil des parlementaires. Le mémoire pour le Sieur Clémenceau est symptomatique des accusations qui jalonnèrent cette célèbre affaire, le père Clémenceau fut accusé par madame Moreau et son fils d’avoir voulu empoisonner La Chalotais, madame Moreau était la tante de Chateaubriand , qui décrivit son cousin dans ses mémoires « Mon cousin Moreau était un grand et gros homme, tout barbouillé de tabac, mangeant comme un ogre, parlant beaucoup, toujours trottant, soufflant, étouffant, la bouche entr’ouverte, la langue à moitié tirée, connaissant toute la terre, vivant dans les tripots, les antichambres et les salons ». Simon-Nicolas-Henri Linguet, né le 14 juillet 1736 à Reims et guillotiné le 27 juin 1794 à Paris, est un avocat, homme de lettres et propriétaire terrien, à la fois opposé aux philosophes, aux jansénistes , il réclama 120000 livres au duc d’Aiguillon pour lui avoir fait gagné son procès, somme qui ne lui sera jamais payée.P1-5B