[1946] 2 pages in-8, à l'encre bleue, "Vezelay (Yonne)", "29-4-46". Bataille se plaint du silence de Georges Blin qui ne répond à pas à son courrier et à qui il vient de faire parvenir une seconde missive. "J'avoue que je suis démoralisé d'avoir à envoyer ainsi des lettres recommandées ! mais, je dois vous le dire, je n’ai eu depuis le début qu’à me plaindre des procédés que j’ai rencontré aux éditions de Fontaine. Je n’ai à votre égard que de bonnes dispositions mais si, par exemple, je vous propose aujourd’hui parce qu’en ayant eu l’intention je ne veux pas m’en dédire un bon article (d’Henry Miller intitulé l’Obscénité et la loi de réflexion) dont je pense avoir très prochainement les droits, j’ai l’impression de me conduire en imbécile. Car je comprends bien la négligence mais cette fois-ci je trouve que ça ressemble davantage à de la muflerie."... L'article d'Henry Miller paraîtra finalement dans le n° 55 de la revue Fontaine (octobre 1946) et les éditions Fontaine publieront Méthode de méditation en 1947.
Reference : 108956
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M. Henri Vignes
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Paris 24 mars 1951. 1 f. (210 x 13,5 mm) de 13 lignes rédigées à l'encre noire.
« Cher Max-Pol, Je viens de t'appeler au téléphone mais il m'a été répondu que tu étais absent. Je suis resté à L'Isle plus longtemps que prévu car j'ai perdu mon beau-frère, et ma mère est au bord de sa fin. Maryse L. m'a parlé avec enthousiasme de ton émission. Quand tu voudras... Je suis impatient de t'écouter. Cher Max-Pol, donne signe de présence à ton ami qui t'envoie sa fidèle affection. René Char. » Joints : * Le faire-part de décès de la mère du poète "Madame Veuve Emile Char", datée du 27 juin 1951 - 1 f. (140 x 10,5 mm) imprimé à l'encre noire sur carte de deuil. * Une carte autographe signée adressée à Max-Pol Fouchet en remerciements de ses condoléances, datée de L'Isle, 3 juillet 1951 - 1 f. (150 x 9,5 mm) rédigé à l'encre noire sur carte de deuil.
[1949] 1 page in-4 à l'encre noire sur papier pelure, "Paris le 28 mai 1949". Il proteste de sa loyauté. "Je n'ai jamais tenu le moindre propos défavorable sur vous et conteste donc, de la manière la plus absolue, ceux qu'on a pu vous rapporter (...) Je suis même confus et triste d'avoir à vous en assurer : cela me paraît aller tellement de soi que j'ai le sentiment de nous appauvrir en le faisant. Je n'ai pas su moi-même où vous étiez ces derniers mois, j'ai ignoré que vous étiez souffrant. J’ai craint, je l’avoue (mais c’est vraiment tout ce que je puis me reprocher) que vous ne souhaitiez mettre quelque distance passagère entre nous parce que nous différions d’attitude à l’égard d’une formation politique. Mais je n’ai jamais douté de notre entente plus profonde, et pour moi, nos relations ont toujours été au beau"... Il prie ensuite Max-Pol Fouchet de venir assister à la lecture d'une oeuvre de Maurice Fourré à laquelle sont invités Paulhan, Monnerot, Queneau, Gracq...