Paris Editions de l'Empire Français, coll. "Les grands coloniaux" 1947 1 vol. relié in-8, cartonnage éditeur illustré d'un portrait, 148 pp. (petite tache au plat supérieur), portrait, 4 photos hors-texte, carte dépliante. Bon état.
Reference : 108429
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M. Henri Vignes
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Paris, Gallimard, Collection « Sous la Troisième »1930. In-16, br., 251 pp., s.c
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1917 150 pages
Grasset, 1962 in-8°, xi-306 pp, préface de J. Paul-Boncour, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Prix maréchal-Louis-Hubert-Lyautey 1963 de l’Académie des sciences d’outre-mer)
"Mme Pisani-Ferry, petite nièce de Jules Ferry, a voulu aborder l'œuvre de Jules Ferry dans le seul domaine de la politique extérieure. Mais en donnant trop d'importance aux rapports Ferry-Bismarck, "seul essai d'entente sérieuse et un peu durable" entre la France et l'Allemagne, on risque de perdre de vue le fondement de la politique des opportunistes, tout entière dirigée sur la recherche patiente, obstinée d'un système de sécurité antiallemand. Il ne pouvait y avoir d' "entente sérieuse" entre les deux pays, et Jules Ferry le savait bien. "Laissons nos ennemis se persuader que Gambetta a emporté dans sa tombe le dernier souffle de la revanche", écrivait-il, en 1883, à son cousin. Pour sa part, il travaille au redressement français, et l'entente momentanée avec l'Allemagne n'est qu'une politique de circonstances, qui donne le change, qui permet l'action coloniale. Car Ferry n'a pas le choix. La France est encore à la recherche de ses alliances, en face d'une Allemagne qui domine diplomatiquement l'Europe. Mme Pisani-Ferry l'indique assez bien : il est trop tôt pour l'alliance russe, que Freycinet et Ribot réaliseront par la suite. Mais Ferry y songe, il s'emploie à rassurer le gouvernement du Tsar sur la République, il écrit en 1885, après sa chute : "Quand on fera l'histoire de ce ministère, on y constatera le constant effort de la diplomatie française pour créer entre la France et la Russie des liens positifs" ; il se garde aussi de transformer la rivalité coloniale avec l'Angleterre en conflit. S'il utilise Bismarck dans les négociations, il se hâte de traiter avec Londres dès qu'un accord possible donne satisfaction aux intérêts français. Le rapprochement avec l'Allemagne n'est que tactique ; Ferry cherche ailleurs des engagements durables pour la France..." (Pierre Miquel, Le Monde, 1962)
E. Thiebault, Paris 1875, 6,2x10,5cm, une photographie.
Photographie originale sur papier albuminé représentant Jules Ferry, au format carte de visite, contrecollée sur un carton. Dédicace au bas de la photographie : A mon cher et fidèle ami [...] (peut-être Labadère) affectueux souvenir. Jules Ferry. La photographie porte en bas le nom de E. Thiebault. Phot. Au dos : Photographie Thiebault. 31 bould. Bonne Nouvelle. Paris. Superbe état. Une trace de scotch au dos dans la marge haute. Rare photographie de Jules Ferry vers l'âge de 40 ans. Les envois de Jules Ferry ne sont pas courants. La date est indicative, mais cohérente. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Fayard, 1989, fort in-8°, 730 pp, chronologie, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Des générations d'élèves ont appris d'instituteurs en blouse grise ce qu'ils devaient à Jules Ferry. Mais l'œuvre de cet ardent républicain va bien au-delà du domaine scolaire, et sa vie se confond avec l'histoire au jour le jour de la construction d'un régime enfin stable et durable, la IIIe République. Avocat nourri des idéaux de 1789, journaliste et pamphlétaire, opposant déterminé à l'Empire, puis député des Vosges, il est nommé ministre de l'Instruction publique en 1879, et exerce deux fois, jusqu'en 1885, la présidence du Conseil. C'est à lui que l'on doit, pour beaucoup, l'école laïque et son aspiration à l'Egalité des chances, les libertés fondamentales, la paix civile, le suffrage universel, le parlementarisme. Ainsi, en homme d'Etat, marque-t-il son temps. Ses combats politiques, Jules Ferry les mena comme ses passions amoureuses, en romantique, allant toujours au fond de lui-même dans l'exaltation comme dans l'abattement, même s'il n'en laissa rien paraître. Il fut parfois très impopulaire, comme le montrent les surnoms que lui valut son action : "Ferry l'Allemand" pour sa complaisance supposée envers Bismarck, enfin "Ferry Tonkin" pour avoir colonisé l'Indochine. mais jamais il ne renonça à ses idées et, bien que diminué par un attentat, il continua à les défendre pour que vive la République. — La vie de Jules Ferry, qu'elle soit publique ou privée, est déjà en soi un roman, ainsi que le révèle ici le contenu d'archives familiales accessibles pour la première fois.