Paris Henry Bussière ART's 1995 1 vol. relié in-4 oblong, cartonnage illustré, non paginé, 80 reproductions à pleine page. Tirage limité à 1000 exemplaires, celui-ci non justifié. Très bon état.
Reference : 106527
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M. Henri Vignes
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Paris, GLM, 1947. 135 g In-12 broché, 106 pp., [2] ff.. Un des 100 exemplaires sur vélin du Marais. . (Catégories : Littérature, )
Paris, Arthus Bertrand, 1820. 290 g In-12, pleine basane, xii-380 pp.. Frontispice par Delvaux d'après Chasselat. Fait partie de la collection des oeuvres de Mme de Montolieu. Coins émoussés, petits frottements. . (Catégories : Littérature, )
ORTF. Non daté. In-4. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Coiffe en pied abîmée, Papier jauni. Environ 300 pages. Nombreuses illustrations en couleur et en noir et blanc, dans et hors texte. Nombreux coloriages au feutre et annotations à l'encre dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Toutou Journal n°81 - Toutou Journal n°80 - Toutou Journal n°82 - Toutou Journal n°83 - Toutou Journal n°84 - Toutou Journal n°85 - Toutou Journal n°86 - Toutou Journal n°87 - Toutou Journal n°90. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Paris, , 1776-1798. 1. Le Nouveau Spectateur, 1 vol. in-8 de (4)-532-388-(2) pp. (1) f., veau fauve marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). 2. Journal des Théâtres, 4 vol. in-8 de (2)-7-(1)-384-(2) pp. ; (2)-402 pp. ; (2)-407-(3) pp. ; (2)-304 pp., demi-basane blonde, pièces de titre et de tomaison en maroquin blond, dos lisse orné (relié vers 1810).3. Le Censeur dramatique, 4 vol. in-8, de 8-584 pp. ; 576 pp. ; 576 pp. ; 256 pp., cachets anciens, basane havane, dos à nerfs orné de fers à l'oiseau, pièces de titre en maroquin havane et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque).
Cette collection exceptionnelle, publiée sous trois titres successifs entre 1776 et 1798, représente le « premier journal de théâtre proprement dit » (selon Hatin), dédié exclusivement à la critique dramatique. Elle est enrichie de deux lettres autographes de son dernier directeur, Grimod de La Reynière, dont l'une est adressée à l'acteur le plus prestigieux de son époque, Talma.En 1776, Jean-Pierre Le Fuel de Méricourt (1748-1778) rachète Le Nouveau Spectateur à son fondateur, Le Prévost d'Exmes, qui avait lancé le journal en 1770. Le Fuel prend la direction de la publication et, à partir du 1er avril de la même année, publie le premier numéro rédigé entièrement par ses soins. Le titre du journal change ensuite pour devenir Journal des Théâtres ou le Nouveau Spectateur à la cinquième livraison. Selon Bachaumont, ce qui distingue ce journal est la « grande hardiesse à s’expliquer sur le compte des histrions », ce qui provoque de vives protestations parmi les comédiens, entraînant finalement la suppression de la publication après le n°14, suite à une plainte. Jean Le Vacher de Charnois (1749-1792) prend la relève et relance une nouvelle série du Journal des Théâtres en avril 1777, mais cède rapidement la place, en septembre de la même année, à Grimod de La Reynière, alors âgé de 19 ans. Grimod, aidé d'un groupe d'amis, poursuit la publication et déclare en 1777, par le biais d’un « Avertissement des nouveaux auteurs », que ce journal est désormais dirigé par « une Société de Gens de Lettres », sans dévoiler davantage de détails sur les identités des rédacteurs. Parmi les collaborateurs occasionnels figuraient La Harpe, Leroy de Ligny, et de La Tour.Le Fuel, dont le journal est pris en main par Le Vacher de Charnois après son éviction, fait appel à ses lecteurs pour protester contre cette décision dans une lettre datée du 10 novembre 1776. Toutefois, il doit céder à la pression. Le Vacher, soutenu financièrement par son beau-père Préville, obtient le contrôle du journal après un accord avec Le Prévost d'Exmes. Cependant, les éloges fréquents de Préville et de sa famille dans les pages du journal déplaisent à certains, en particulier à Molé, acteur dont Le Vacher critique régulièrement les performances. Finalement, Grimod de La Reynière prend les rênes de la publication en 1777, après la démission de Le Vacher de Charnois, et continue la série avec rigueur et un engagement indéfectible envers le bon goût et la critique théâtrale.Vingt ans plus tard, en 1797, Grimod annonce la création du Censeur dramatique, un nouveau journal inspiré du Journal des théâtres. Ce dernier répond aux bouleversements dans le monde théâtral à la suite de la Révolution française, alors qu'un nouveau public, moins concerné par la culture, domine la scène. Grimod entreprend alors de "ramener la saine portion du public au goût du bon, au discernement du beau". Il ambitionne, par des critiques sévères mais courtoises, d'éclairer les comédiens sur les subtilités de leur art et de promouvoir les principes éternels de la création dramatique.Le Censeur dramatique, publié entre 1797 et 1798, est un document précieux sur l'organisation des théâtres, les comédiens, les auteurs, ainsi que sur l'interprétation des classiques, dans un contexte où la société des Comédiens français, dissoute par les autorités révolutionnaires, n'était pas encore réorganisée. Les tomes II et IV du Censeur dramatique contiennent deux lettres autographes de Grimod de La Reynière : l'une adressée à Monsieur Santerre, notaire à Magny, concernant les abonnements du journal, et l'autre à l'acteur François-Joseph Talma, en réponse à une querelle entre eux, dont les détails sont publiés dans les derniers numéros du Censeur dramatique.Grimod, dans la lettre à Talma datée du 4 juillet 1798, exprime ses regrets quant à l'impact négatif de ses critiques et affirme que, s'il en avait le pouvoir, il ferait tout pour que cette lettre n'ait jamais été publiée : « J'apprends à l'instant Monsieur avec un sensible regret que vous avez été profondément affecté de quelques passages de ma réponse imprimée dans le n°31 du Censeur dramatique. Ce nouveau était fait et imprimé … Je donnerai tout au monde en ce moment pour que cette lettre n'ait pas paru. (…) Grimod ». Ces échanges révèlent la complexité des relations entre les critiques et les artistes de l'époque, ainsi que l'importance du Censeur dramatique comme moyen d'influencer le théâtre de la Révolution.Reliées à la suite du tome IV, 8 pièces de Grimod de La Reynière en édition originale (sauf mention contraire), suivies de 4 feuillets manuscrits (pièces et table) :1. Réflexions philosophiques sur le plaisir par Un célibataire. Troisième édition. Lausanne et Paris , Chez l'auteur, Vve Duchesne etc., 1784. In-8 de 136 pp. Note manuscrite à l'encre du temps sur le titre.2. Peu de chose. Neuchatel, Paris, Belin, Desenne, Petit, 1788. In-8 de 64 pp. Envoi autographe signé Grimod de la Reynière sur le faux-titre.3. Moins que rien, suite de Peu de chose. Ouvrage d'un genre assez neuf, & plus moral qu'on ne pense. Lausanne et se trouve à Paris, Belin, Bailly, Desenne, 1793. In-8 de 72 pp.4. Lettre d'un voyageur à son ami, ou Réflexions philosophiques sur la ville de Marseille. Seconde édition, revue et corrigée. Genève, Paris, Belin, 1792. In-8 de 16 pp.5. Copie d'une lettre de M. Grimod de La Reynière, négociant à Lyon &c. à Mme Desroys. Sans lieu, 1791. In-8 de 8 pp.6. LANTIER (Étienne François de). Le Fakir, conte. Constantinople, Imprimerie du Muphti, 1780. In-8 de 24 pp. Publié par Grimod.7. Extrait du Journal de Paris, 1783. In-8 de 2 pp.8. Epître à Madame d'Ocquerre. Sans lieu, 1788. In-8 de 2 pp.Hatin, 590 ; Soleinne V, 481 ; Sgard, Journaux, 716 ; Sgard, Journalistes, 363, 492, 513 ; Desnoiresterres, Grimod La Reynière et son groupe, p. 187 et suivantes.7. Extrait du Journal de Paris, 1783. In-8 de 2 pp.8. Épître à Madame d'Ocquerre. Sans lieu, 1788. In-8 de 2 pp.Hatin, 590 ; Soleinne V, 481 ; Sgard, Journaux, 716 ; Sgard, Journalistes, 363, 492, 513 ; Desnoiresterres, Grimod La Reynière et son groupe, p. 187 et suivantes.
Paris, Imprimerie de Louis-Pierre Couret, s.d. (décembre 1791 - août 1792) 65 livraisons en 2 vol. in-8, 576 pp. ; 288 pp., puis pp. 285-444, 32 pp., le tout en numérotation continue, demi-basane fauve mouchetée modeste, dos lisses tomés II & III (reliure de l'époque). Dos légèrement frottés, rousseurs, petite galerie de vers à la fin du vol. I, avec perte de quelques lettres, marge du premier feuillet restauré.
Il s'agit du très rare périodique officielle de l'Église constitutionnelle, dont les collections se présentent généralement incomplètes.Le premier volume regroupe les livraisons I-XXXVI (du 21 décembre 1791 jusqu'au 21 avril 1792) ; la numérotation redémarre à partir du numéro du 26 avril 1792 jusqu'au 28 juillet 1792, formant le second volume en 28 livraisons ; enfin, une seule livraison du 5 août 1792 termine la collection (il y aurait eu cependant une dernière livraison du 10 août 1792, d'après Deschiens, mais le fait demeure contesté). Il manque à notre ensemble les livraisons du 15 août au 14 décembre 1791.Le titre de ce périodique changea plusieurs fois : il était devenu le Journal de l'Église constitutionnelle de France, réuni au Journal chrétien et au Nouvelliste moral (à partir du numéro XVIII du 18 février 1792), puis le Journal de l'Église constitutionnelle de France, sans plus, à partir du numéro du 26 avril 1792, et enfin le Journal de l'Église de France, réuni au Journal chrétien, ou L'Ami des moeurs et de la vérité ; à la Correspondance religieuse et morale, et au Journal prophétique, à partir d'août 1792. C'est que l'histoire éditoriale de ce journal se présente de façon particulièrement embrouillée, en dépit de l'unité de son imprimeur et directeur, qui fut le prolifique journaliste Louis-Pierre Couret de Villeneuve (1749-1806), du début à la fin : le nouveau titre commença par conserver la présentation et poursuivre la numérotation et la pagination du "Journal chrétien", réuni avec un journal non identifié "paru ces jours derniers" ; quant au "Nouvelliste moral", il constituait seulement une rubrique dans le n° IV du "Journal chrétien". C'est au moment où Couret devint seul propriétaire et rédacteur (au n° 35 du 19 avril 1792), qu'il publia un prospectus et une circulaire sous le titre de : "Journal de l'Église constitutionnelle de France, réuni au Journal chrétien & à la Correspondance religieuse et morale avec les quatre-vingt-trois départemens". Mais la réunion avec la "Correspondance religieuse et morale" ne paraît pas avoir été réalisée, ce journal étant encore attesté en juillet 1792. Enfin, après la cessation de la parution du Journal de l'Église constitutionnelle de France, la numérotation de partie sera quand même reprise le 27 août 1792 par les livraisons du "Journal prophétique, par Pierre Pontard, évêque du département de la Dordogne", dont Couret devint alors l'imprimeur-rédacteur. Ce n'est pas grave si vous n'avez pas suivi.Deschiens, 188. Hatin, 209. Tourneux, III, 15411. Martin et Walter, Journaux, 610.Vignette ex-libris du séminaire de Carcassonne. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT