Barcelona Ediciones Poligrafa 1984 1 vol. relié in-4, cartonnage éditeur, jaquette en couleurs, 267 pp., nombreuses reproductions en noir et en couleurs. Edition espagnole MAIS textes en anglais.
Reference : 104744
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M. Henri Vignes
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Paris, Éditions de la Galerie Simon, 1921. Grand in-4° broché, couverture imprimée. ÉDITION ORIGINALE. Illustré de 4 lithographies hors-texte de Juan Gris. Tirage à 107 exemplaires, un des 90 exemplaires sur Hollande van Gelder, signé par l’auteur et l’illustrateur. Achevé d’imprimer le 2 février 1921 par Paul Birault; lithographies: Charlot frères. PREMIER LIVRE ILLUSTRE DE GRAVURES ORIGINALES DE JUAN GRIS. C’est également l’apparition de la couleur dans la production éditoriale de Kahnweiler : le bleu, le vert, le bistre et l’ocre ! 1921 sera une année faste, car ce n’est pas moins de six volumes que l’éditeur va publier. De retour à Paris depuis peu, Kahnweiler, pour cette nouvelle publication, se tourne vers son fidèle ami Max Jacob; le poète a longuement correspondu avec le marchand durant son long séjour en Suisse, l’informant de la vie artistique et littéraire parisienne. Max Jacob est désormais un poète reconnu, il a alors déjà publié une dizaine d’ouvrages. Ne coupez pas Mademoiselle « conte philosophique » burlesque et ironique, est illustré de quatre lithographies cubistes de Juan Gris, autre grand ami de Kahnweiler. Durant l’exil helvète, Juan Gris ne s’était engagé auprès de Léonce Rosenberg qu’avec l’accord de « son » marchand. Il fut le second peintre, après Vlaminck à retourner auprès de Kahnweiler. L’ouvrage sera souscrit notamment par Paul Guillaume, Jacques Doucet et Paul Poiret. Encore un détail éditorial, c’est la première fois que les illustrations portent clairement un titre: aucun des livres précédents n’avait de légende ou de titre pour les hors-texte. Et ici, Kahnweiler privilégie le papier de Hollande à l’exclusion du papier Japon. Skira 142 | Kahnweiler p. 294 | Rauch 97 | Hugues 6 | Castleman p. 173 | Pompidou p. 180 | Chapon p. 283 | Galland p. 863
Parfait état.
Paris, Éditions de la Galerie Simon, 1926. In-8 broché, couverture imprimée. Chemise en demi-box noir, étui (Honegger).
Illustré de 5 lithographies de Juan Gris dont une pour la couverture. Édition originale. Tirage à 112 exemplaires, un des 90 exemplaires sur vergé d’Arches, signé par l’illustrateur. Achevé d’imprimer le 21 février 1926 par l’imprimerie Leibovitz; lithographies: Pitault. Suite à la publication du livre Les Pélican, un contrat d’édition pour Denise a été rédigé dès octobre 1921, avec pour illustrateur Juan Gris. Radiguet a donc cette fois l’artiste de son choix qu’il connaît par le biais de son père. Préoccupé par la publication du Diable au Corps, l’édition de Denise prend du retard. Radiguet n’aime plus cette nouvelle qu’il trouve trop maniériste et propose d’écrire un autre texte. Mais en cette fin d’année 1923, le jeune écrivain devenu célèbre, meurt d’une fièvre typhoïde. Pour la première fois, Kahnweiler choisit de publier un texte posthume, après avoir demandé l’aval de Cocteau. L’héritier littéraire de Radiguet lui répondra par ces mots, devenus célèbres: « Mon cher Kahnweiler, Raymond Radiguet vous aimait beaucoup et n’aimait pas ce conte. Mais avec la mort, paraît-il, tout change. Peut-être le maniérisme détestable de ces lignes fera-t-il ressortir la pureté du Bal et montrera-t-il d’où cette pureté vient. Je vous laisse publier Denise, vous sachant le meilleur juge ». Juan Gris entreprend l’illustration de ce livre à la fin de l’année 1925, après que Kahnweiler lui confie le texte. Il réalisera cinq lithographies cubistes, dont le portrait de Denise en couverture. Skira 145; Kahnweiler 294; Rauch 101; Hugues 21; Hofer 127; Pompidou p. 185; Chapon p. 285; Galland p. 929.
Paris, Éditions de la Galerie Simon, 1925. In-8 broché, couverture imprimée. Chemise en demi-box noir, étui (Honegger).
Illustré de 9 eaux-fortes de Juan Gris. Tirage à 112 exemplaires, un des X exemplaires de chapelle sur vergé d’Arches, signé par l’auteur et l’illustrateur. Daniel-Henry Kahnweiler et Tzara se rencontrent à Zurich lors d’une exposition de collages de Jean Arp en novembre 1915. Kahnweiler suivra l’évolution du mouvement Dada naissant, via la revue éponyme, mais il ne s’immiscera jamais dans ce mouvement qui fait « polémique ». Ils se retrouveront plus tard, à Paris, se côtoyant notamment aux dimanches de Boulogne. Tzara écrit cette pièce de théâtre en 1923 et la fait paraître à Anvers, dans la revue Sélections l’année suivante. La première représentation est donnée en mai 1924 à Paris. La pièce est une « tragédie ironique ou une farce tragique en quinze actes courts séparés par quinze commentaires ». Tzara glissa dans le texte un collage de Shakespeare. La pièce connait un grand succès et le public découvre la poésie « imprévue et émouvante de Tzara ». Depuis longtemps Tzara désirait travailler avec Juan Gris. Kahnweiler décide de rééditer cette pièce illustrée d’eaux-fortes de Gris, technique que n’utilisera l’artiste que pour cette unique occasion. Kahnweiler notera par ailleurs : « On ne peut que regretter que Gris n’ai débuté que peu de temps avant sa mort dans la gravure à l’eau-forte dans laquelle il aurait excellé ». Ce livre est la seule collaboration entre l’écrivain et le peintre. Skira 144; Kahnweiler p. 294; Rauch 99; Hugues 19; Hofer 126; Pompidou p. 184; Chapon p. 285; Galland p. 918.
Tériade éditeur, Paris 1955. Un volume in-folio ((425 x 320 mm) en feuilles sous couverture illustrée rempliée, chemise et étui de l'éditeur. Édition originale illustrée de 11 LITHOGRAPHIES EN COULEURS DE JUAN GRIS imprimées par Mourlot Frères. Le texte manuscrit de Reverdy est lithographié en fac-similé. Tirage : 220 exemplaires tous imprimés sur vélin d'Arches et signés par l'auteur. Celui-ci le n° 15, bien signé par le poète, est l'un des 40 ex. de tête accompagné d'UNE SUITE SUR JAPON DES 11 PLANCHES COULEURS. Cette suite est conservée à part, dans une chemise de vélin d'Arches insérée en fin de volume. Conçu dès 1920 par le poète et le peintre et soutenu par Léonce Rosenberg, le projet d'édition sera interrompu par l'inaction du marchand d'art puis la disparition de Juan Gris en 1927. C'est finalement Tériade qui reprendra le manuscrit complet de Reverdy, 20 poèmes illustrés de 11 lithographies en couleurs reprenant au plus près les compositions originales du peintre cubiste. Magnifique. Les planches parfaites. Pâles reports de texte sur texte, comme généralement. L'emboitage très marginalement insolé.
(Références: Rauch 102; Tériade p. 106: "un des seuls grands livres cubistes existants; il date de la plus belle époque de Juan Gris, celle où il avait atteint la plénitude de ses moyens"). Parfait état de conservation pour ce rarissime exemplaire de luxe avec suite.
Édition originale. Un des 90 exemplaires sur vergé d'Arches. 9 eaux-fortes originales de Juan Gris. Reliure et décor de Renaud Vernier. Paris, Ed. de la Galerie Simon, (28 avril) 1925. 1 vol. (130 x 195 mm) non paginé. Buffle taupe orné d'un décor mosaïqué aux deux plats : pièce de bois d'ébène rehaussées de rivets dorés, tiges d'inox, titre à la chinoise, tranches dorées sur témoins, contreplats et gardes chèvre velours (reliure signée de Renaud Vernier - E. D. Claude Ribal). Édition originale. Un des 90 exemplaires sur vergé d'Arches. Il contient la suite des eaux-fortes tirées en bistre : 9 eaux-fortes originales de Juan Gris - couverture, 4 à pleine page et 4 dans le texte. L'exemplaire est signé par Tzara et Gris à la justification.
Pièce inspirée des tragédies classiques et plus particulièrement de Hamlet dont elle se veut une réinterprétation, Mouchoir de nuages est avant tout un spectacle de la provocation, mettant en relief les mécanismes cachés du jeu théâtral, où même les électriciens et les machinistes sont sur scène. « L'humour, le non-conformisme, voire le lyrisme, dans la mesure où ils constituent une réalité homogène - celle de la poésie de Tristan Tzara - ne se dérobent pas au voisinage puissant des gravures. Gris y a porté sur le cuivre ses expériences de dessin à l'encre. Avec cette sobriété qui caractérise les productions de ses dernières années, l'illustrateur utilise le jeu croisé des tailles sans jamais aucun de ces effets de virtuosité auxquels cèdent parfois les meilleurs aquafortistes. Dominant absolument le métier, la matière, il confère à la silhouette de chacun des personnages une ampleur tranquille, presque monumentale » (François Chapon). Décor de Renaud Vernier, inspiré de la gravure de Juan Gris ornant la couverture.