‎GONCOURT (Edmond et Jules de).‎
‎Trois numéros de L'Éclair (n°1, 9 et 10 des 12 janvier, 6 et 13 mars 1852, chacun 12 pp. gr. in-4 sous couverture) et un numéro de Paris (Paris-Mercredi, n° 57, 15 décembre 1852, double feuillet in-folio). ‎

‎ 1852 4 vol. brochés L'Éclair est lancé au début de 1852 par le comte Charles de Villedeuil, un cousin des Goncourt, qui leur propose naturellement de s'associer à l'aventure. Les premiers numéros de cette petite "revue hebdomadaire de la littérature, des théâtres et des arts" sont presque entièrement rédigés par les trois hommes sous différents pseudonymes. Tandis que le premier compose majoritairement des articles d'inspiration historique, les seconds font l'apprentissage de la critique dramatique dans le registre fantaisiste à la mode du temps. Une discipline d'écriture et de bohème qui tient les deux frères en alerte pendant toute l'année 1852 et donnera la matière à trois recueils : Salon de 1852, Mystères des théâtres et La Lorette. A noter, dans le premier numéro, une critique enthousiaste en double page de Charles de Villedeuil sur En 18..Constatant un tassement des ventes de son hebdomadaire, Villedeuil lance en complément, le 20 octobre 1852, le quotidien Paris (titre suivi du jour de la semaine), une simple feuille sur quatre pages, la dernière consacrée aux annonces publicitaires. Le numéro que nous présentons comporte un dessin de Gavarni à pleine page, un feuilleton d'Alexandre Dumas et, surtout, l'amusante chronique "Voyage du n°43 de la rue Saint-Georges au n°4 de la rue Laffitte" qui conduira les frères Goncourt au tribunal correctionnel le 12 février 1853 et les éloignera du journalisme...Ensemble rare, ex-libris manuscrit A.B.S.M.‎

Reference : 101686

‎‎