Paris, 1988, in-8, 160pp, broché, Très bel exemplaire! 160pp
Reference : 89785
Librairie Axel Benadi
M. Axel Benadi
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Beaulieu. Non daté. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Agrafes rouillées, Intérieur frais. 79 pages - nombreuses photos et illustrations en noir et blanc dans et hors texte. Non daté.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Qui est Satan ? - Naissance du diable - Satan contre Dieu - La lithurgie démoniaque - Les messes noires - Sociers et socières - Les grands inities - An 1000 : fin du monde; règne de Satan - Le secret des Templiers : le Baphomet - Gilles de Rais - Le docteur Faust - Cagliostro et Sade - Boullan, prêtre démoniaque - Raspoutine - Hitler au service de l'Enfer - La France maléfique - 66 des 666 lieux démoniaques de France - Le cercle maléfique de Paris - Les adversaires de Satan - Le catholicisme et Satan - L'Islam et Satan - Le judaïsme et Satan - L'église réformée et Satan- Lucifer et la justice - Interview de Me René Floriot è Faits divers - L'inquisitionet la Torture - Charles Masson, assassin de Satan.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
NéO, Nouvelles éditions Oswald, 1979, in-8°, 238 pp, traduit de l'américain, introduction par François Rivière, broché, couv. illustrée par Jean-Michel Nicollet, bon état (Coll. Fantastique/Science-fiction/Aventure) (il s'agit du n° 1 de la collection, mais les volumes n'ont été numérotés qu'à partir du n° 19)
Dans les années vingt, à New York, le célèbre explorateur James Kirkham est soudain kidnappé, privé par un stupéfiant tour de passe passe de son identité et confronté à Satan lui-même ! Oui, Satan, le Prince des Ténèbres, présidant une secte d'admirateurs, déployant une infernale activité de racket et « collectionnant les âmes et la beauté... » Kirkham, intrépide aventurier de fiction, amorce une sourde résistance à cette incarnation redoutable. Jamais il ne cache l'espèce d'admiration inouïe qu'il éprouve face à l'homme fait démon, would-be maître du Monde, dont l'existence même sous-tend l'enjeu véritable du roman : le jeu des sept empreintes agit comme un révélateur au sein de cette impitoyable expérience de chimie romanesque, Merritt sans cesse déployant les artifices les plus ingénieux pour nous prendre, nous faire succomber à notre tour – pour combien de temps ? – aux maléfices de Satan. (François Rivière) — Abraham Merritt est né en 1888 dans l'Etat de New Jersey (USA). « Curieux écrivain, aventurier, patron de presse et spécialiste des drogues hallucinogènes », il mourut en 1943 d'une crise cardiaque. Il fut, après Edgar Rice Burroughs, le principal fondateur de la science-fiction anglo-saxonne, plus particulièrement de la branche intitulée heroic-fantasy. Parmi ses chefs-d'œuvre, les uns, comme « Le gouffre de la Lune » et « Les habitants du mirage », sont plus proches de la science-fiction, d'autres, comme « La nef d'Ishtar », « Le visage dans l'abîme », « Brûle, sorcière, brûle ! » ou « Sept pas vers Satan », tirent vers le fantastique. « Merritt fut l'artisan d'une véritable révolution dans l'art de la fiction de mystère, outre-Atlantique, et son influence – qui procède tout naturellement des tirages incroyables que connurent ses livres – s'est étendue sur plusieurs générations de romanciers, de Lovecraft à Ira Levin. »
Nice, Librairie Lucas-Guichard ; chez M. Signorita, Grenoble (Valence Imprimeries Réunies), 1949 ; in-8, broché ; 252 pp.
Edition originale ; Le Christ rédempteur ; Satan le prince de ce monde ; Règne de Satan ; nature et origine de la messe ; culte des saints et des morts ; origine de la Papauté ; les Etats-Unis dans la prophétie ; le Règne du Millénium ; le Mouvement Européen.
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12,5x20,5 cm, 396 pages, état neuf, plein cuir bistre, tabac foncé, dos avec pièces de titre et entre nerfs dorés, tranchefile et signet, plats enluminés, portrait en frontispice, Collection distribuée par le Cercle du Bibliophile, imprimé en Suisse, dessins et gravures à pleine page tirés de Dieu, Librairie du Victor Hugo Illustré, Paris, sans date, et de La Fin de Satan, Eugène Hugues éditeur, Paris, 1887, ouvrage réalisé d'après les maquettes de Gilbert Gilliéron -
La Fin de Satan est un vaste poème épique et religieux de Victor Hugo (5700 vers). Après y avoir encore travaillé entre 1860 et 1862, Hugo n'y reviendra plus, et le poème sera publié de manière posthume en 1886. Au-delà de l'ambition générale manifestée dans la préface de La Légende des Siècles, La Fin de Satan possède une ambition particulière très étonnante : celle de mêler les âges et de relier la légende à l'histoire récente. Pour bibliophile, fin lettré, lecteur passionné.
Lunéville, Jeudi [1926]. 3 pages 1/2 en 1 f. (230 x 155 mm), papier bleuté, encre, env. conservée. Lettre autographe signée. Sous le soleil de Satan, ou les adieux au métier d’assureur. « Monsieur et cher confrère, Je suis très touché de votre aimable insistance. Je me doutais, sans d’ailleurs l’espérer, qu’un article de moi pouvait être utile à votre Revue, et agréable à vous-même, ainsi qu’à certains membres de votre conseil de rédaction envers lesquels j’ai une dette particulière de reconnaissance et d’admiration. Mais… mais à la veille de résilier mes fonctions d’inspecteur de la Nationale, je dois revoir les comptes de toutes mes agences. C’est un métier de chien, et même de chien savant – ou du moins calculateur. Triste nécessité pour moi qui, il y a quelques années encore, comptais sur mes doigts, comme tout le monde !… Accordez-moi donc un sursis de quelques semaines, si toutefois la chose est possible. Et croyez, Monsieur et cher confrère, à ma bien vive sympathie. G. Bernanos. 47 rue des Ducs, Bar-le-Duc. »
En 1919, au sortir d’une guerre qui l’aura profondément marqué, Bernanos accepte d’entrer dans la compagnie d’assurances « La Nationale », sur recommandation de son beau-père Maurice Talbert, lui-même assureur. Bernanos avait épousé en 1917 Jehanne Talbert d’Arc – une descendante directe de Pierre d’Arc, le frère de la sainte –, une sportive accomplie qui sera la partenaire en double de Suzanne Lenglen et l’une des meilleurs joueuses de tennis française des années 1920. À la Nationale, ses capacités vite reconnues, Bernanos se voit confier l’inspection de tous les départements de l’Est de la France, qu’il sillonne depuis Bar-le-Duc, où la famille s’est installée. C’est au cours de ses tournées dans le Grand Est qu’il compose, la soir, la nuit, le futur Sous le soleil de Satan : « Contraint de gagner ma vie en assurant la vie des gens sur la leur, je passe le plus clair de mon temps aux hôtels ou dans les gares. Une page ici une page là, dans la fumée des pipes ou l’innocente tempête déchaînée par les joueurs de manille sous le regard impavide de la caissière. Quand on arrache ainsi un livre de soi ligne après ligne, on peut compter qu’il est sincère ; les loisirs ont manqué de se composer devant le miroir » (lettre à Frédéric Lefèvre, février 1925). Le manuscrit fini, il l’adresse à Plon où le premier lecteur principal, Jacques Maritain, exigera des suppressions – que refusera l’auteur. Contre toute attente, le succès est foudroyant, au milieu d’une année qui voit paraître Les Bestiaires de Montherlant, Les Faux-Monnayeurs de Gide, Mont-Cinère de Green ou La Tentation de l’Occident de Malraux. Bernanos, cédant aux pressions de son éditeur et de son entourage, abandonne alors avec joie son métier d’assureur : « Je n’ai plus aucun intérêt à assurer la vie de mes contemporains qui, d’ailleurs, n’en vaut pas la peine. » Cette lettre confirme son départ prochain de La Nationale, différant la livraison d’un article pour la revue à laquelle collabore régulièrement le docteur Maurice Courtois-Suffit : La Revue européenne, diffusée par la Librairie Kra.