Paris, 1989, in-8, 187pp, broché, Très bel exemplaire! 187pp
Reference : 85895
Librairie Axel Benadi
M. Axel Benadi
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P., Au Sans Pareil, 1926, in-4°, (6)-100-(4) pp, orné de somptueux décors et costumes de Jean Hugo, coloriés à la main sous sa direction (12 planches de gravures en couleurs hors texte (costumes) et 8 gravures en couleurs dans le texte (décors), une gravure en noir sur la page de titre), broché, couv. rempliée, sous chemise cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état. Edition originale, un des 350 ex. numérotés sur vélin Montgolfier d'Annonay
Le ballet-pantomime “Les Mariés de la tour Eiffel”, donné au Théâtre des Champs-Élysées par la compagnie des Ballets suédois le 18 juin 1921, marque la première collaboration de Jean Hugo avec Cocteau. Deuxième grande collaboration : “Roméo et Juliette, « prétexte à mise en scène »”. Jean Hugo s’occupe cette fois des costumes et des décors. Cette adaptation du “Roméo et Juliette” de Shakespeare est créée à Paris, au Théâtre de la Cigale, le 2 juin 1924, dans le cadre des Soirées de Paris organisées par le comte Étienne de Beaumont. Cocteau adapte le drame shakespearien, le resserre, selon sa conception de l’adaptation des pièces du passé à l’époque moderne : ne garder que les reliefs, les sommets et les pointes du texte d’origine, pour qu’en résulte « une carcasse, une charpente de chef-d’œuvre, un drame tout nu, sans les costumes de mauvais goût dont nos traducteurs fidèles ou infidèles l’habillent toujours » (Jean Cocteau, “Parade sur l’écran pour Roméo et Juliette”, Comœdia, 2 juin 1924). La mort de Radiguet en décembre précédent agit puissamment sur ses choix de mise en scène : « Le drame se déroulait comme une grande cérémonie funèbre, fatale et sublime. Les décors, les costumes, les gestes, les pas, tout venait de Jean, de sa douleur et des efforts qu’il faisait pour lui conférer une forme de symphonie mortuaire » (Bernard Faÿ, “Les Précieux”, 1966). « Tout contribue à faire du spectacle une grand livre d’images, une fantasmagorie, un rêve éveillé » (Gérard Lieber, notice de la pièce dans la Pléiade). (...) L’édition originale de Roméo et Juliette, parue en mai 1926 Au Sans Pareil, conserve le souvenir de l’apport de Jean Hugo à la mise en scène de 1924 : elle comporte vingt-et-une gravures du peintre, dont vingt coloriées à la main par Valentine Hugo, réalisées à partir des décors et costumes dessinés pour la création de la pièce.
Gallimard, Les Cahiers de la NRF, 1993, 364 pp., broché, petite tache sur la tranche latérale, bon état.
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S.D. TEXTE DE PREMIER JET (nombreuses ratures et ajouts) DE LA PLAQUETTE SIGNÉE JEAN COCTEAU, INTITULÉE : « ROBERT GOFFIN LHOMME ET LE POÈTE » PARUE CHEZ « LA PETITE DRYADE » EN 1961, AU SUJET DES RECHERCHES DE GOFFIN SUR ARTHUR RIMBAUD : …Avocat et poète, Robert Goffin sera donc d'office l'avocat du diable. Seulement, si le diable se fait parfois prendre pour Dieu, il arrive que Dieu se fasse prendre pour le Diable afin de mettre en éveil la perspicacité d'une vertu trop sûre d'elle-même. J'admire l'aisance avec laquelle Goffin se débrouille dans notre interminable procès. N'est-il pas le vrai défenseur de Rimbaud et de Verlaine, gagnant sa cause sans mensonges ? Le secret de cette réussite vient de ce qu'il habite le même monde que les coupables et connaît le mystère de la véritable innocence. Il triomphe par amour, sachant que de toutes les armes l'amour reste encore la plus efficace, et celle qui ne trompe jamais, à la longue…Robert Goffin (1898-1984) "entre en poésie" par son grand-père qui connaissait Victor Hugo. « Le souvenir de Victor Hugo a été suffisant pour ensemencer toute la famille », avait-il confié. En 1921, il fonde la revue La Lanterne sourde pour laquelle il fait appel à deux poètes parisiens : Blaise Cendrars et Jean Cocteau. La très haute idée de l'amitié lui fit dire qu'on meurt un peu avec les amis qui meurent. Son opinion sur Jean Cocteau est dithyrambique ; il avait déclaré à son sujet « C'est probablement l'homme le plus intelligent que j'ai rencontré. Cocteau parlait de choses qui dépassaient l'imagination » ; Goffin rapporte la définition que Cocteau donnait alors de la poésie : elle est comme le sifflet d'Hermès que seule l'ouïe des chiens peut entendre et donc destinée aux oreilles qui ont des caractéristiques particulières. En 1920, Robert Goffin découvre Clément Pansaers et le Dadaïsme, il entend les premiers airs de ragtime apportés par les américains et bouleversé par ces contretemps, il comprend alors que l'aventure de l'art moderne doit s'incarner dans une rupture et une concomitance entre les phénomènes de la poésie moderne, de la musique et de la peinture modernes.Cocteau et Goffin entretinrent une longue et fructueuse amitié, ponctuée de séjours réciproques : Goffin, rendit régulièrement visite à Cocteau, rue Montpensier puis à Milly-la-Forêt. Il alla également chez Francine Weisweiller à la Villa Santo-Sospir à Saint-Jean-Cap-Ferrat tandis que Cocteau vint se reposer à Sept Fontaines où Robert Goffin avait écrit Aux Frontières du jazz. Une rare plaquette signée Jean Cocteau, parut en 1961 dans la collection de la « Petite Dryade» à Virton. Elle s'intitule Robert Goffin : l'homme et le poète. Cocteau s'y exprima au sujet des recherches de Goffin sur Arthur Rimbaud. Références bibliographiques: Marc Danval, Le doux géant et le funambule. Lamitié Goffin-Cocteau. Cocteau et la Belgique, Bruxelles, Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Nice, Galerie Matarasso / Collection " Sortilèges " de 1957. In-8 broché de non paginé au format 13,5 x 19 cm. Couverture avec portrait photo de Jean Cocteau par André Villers. Dos carré avec nom de Jean Cocteau imprimé. Infimes frottis aux coins. Intérieur parfait. Complet de la rare et magnifique jaquette inédite, illustrée par Jean Cocteau, et tirée en lithographie.On joint 2 petits dessins reprduits en couleurs de Jean Cocteau, deux feuilles avec 4 caricatures en noir de Jean Cocteau, ainsi que le bulletin de 4 pages du Ciné-Club du Quartier Latin, comprenant une critique sur Jean Cocteau. Longue préface de Georges Noël suivie de quatre-vingt illustrations, dont : photographies de Man Ray, Cécil Beaton, André Villers, etc, fac-similés, reproductions d'oeuvres de Modigliani, Pablo Picasso, Bernard Buffet, Jean Cocteau, etc. Bibliographie en fin de volume. Superbe état général. Edition originale achevée d'imprimer en héliogravure le 31 août 1957.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Ensemble de 6 belles reliures (dont une EO numérotée avec dessin de l'auteur), toutes couvertures conservées, reliures uniformes, in-12 ou in-8 plein veau, dos 5 nerfs, pièces de titres et auteur maroquin vert foncé, caissons richement ornés, nerfs ornés, lettres dorées, couvertures rempliées conservées (dos et plats), gardes satinées, tranches supérieures rouges, reliures signées Persil-Porto. LE GRAND ECART: Stock, 1947 / JOURNAL D'UN INCONNU: Grasset, Les cahiers verts, 1953, EO numérotée avec un dessin original au crayon de Jean COCTEAU et sa signature / LA MACHINE INFERNALE: Grasset, 1934 / LETTRE AUX AMERICAINS: Grasset, 1949 / JEAN COCTEAU L'HOMME ET LES MIROIRS: La Table Ronde, 1968 (envoi des 3 auteurs KIHM / SPRIGGE / BEHAR) / COCTEAU: Gallimard, 1960 (envoi manuscrit de KIHM et de Jean COCTEAU à Gérard Gasquet). Belles reliures pastiches, à l'imitation des reliures du 18eme siècle. Rare ensemble superbement relié, avec un dessin signé et un envoi de Cocteau. PHOTOS SUR DEMANDE. PHOTOS AVAILABLE. Petits frottements aux coiffes et coins, sinon couvertures en très bon état, intérieurs en très bon état avec de rares défauts superficiels.