Paris, 1929, in-8, 269pp, reliure plein chagrin tabac signée par Brochon, Superbe exemplaire de la première édition Illustrée en couleurs par Dignimont! Couvertures et dos conservés! Exemplaire numéroté sur Rives. 269pp
Reference : 84588
Librairie Axel Benadi
M. Axel Benadi
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Editions Flammarion 1970 1970. Colette - L'Entrave / Flammarion 1970
Etat correct
Paris, Librairie des Lettres, 1913. 1 vol. (160 x 250 mm) de 307 p. et 2 f. Demi-maroquin marron à coins, dos à nerfs, titre doré, tête dorée, couverture et dos conservés (reliure signée de Dubois-d'Enghein-Dooms). Édition originale. Un des 10 premiers exemplaires réimposés sur hollande teinté, hors commerce (n° 8). Il est enrichi d'une lettre autographe signée à Léopold Marchand.
L'Entrave, suite de La Vagabonde, avait paru en feuilleton dans "La Vie parisienne" du 15 mars au 25 octobre 1913, avec une interruption entre juillet et septembre due à la naissance de la fille de Colette, Gabrielle : « [...] l'enfant et le roman me couraient... l'enfant manifesta qu'il arrivait premier, et je vissai le capuchon du stylo » (Colette, in L'Étoile Vesper). Colette avait épousé Henry de Jouvenel en 1912, et Sido, leur fille naît donc en 1913. La vie de couple est donc au coeur du roman, prenant la suite de La Vagabonde qui se concluait sur la rupture avec Maxime. " L'ouvrage vaut par les multiples notations évoquant au début le flottement des femmes seules, puis par les variations autour des relations de couple - les scènes entre Jean et May, les affrontements entre Jean et Renée, les contradictions de la narratrice : elle éprouve à nouveau le désir de fuir l'image d'elle-même qui lui est imposée : « Voici le temps où vont paraître, sous l'ourlet de la jupe, sous les cheveux de soie, le pied fourchu, la pointe torse d'une corne... Les démons d'un silencieux sabbat m'agitent, il faut que je rejette, en la maudissant, la douce forme où tu m'as emprisonnée... ». La palinodie est frappante à la fin : « Je crois que beaucoup de femmes errent d'abord comme moi, avant de reprendre leur place, qui est en-deçà de l'homme... » (...). Le roman fut encensé : les critiques apprécièrent cette soumission féminine... Rachilde elle-même approuva : Nous devons d'abord obéir à nos lois intérieures qui sont nos instincts et qui viennent de bien plus loin que nous. "(in notice sur L'Entrave, Société des Amis de Colette, en ligne). L'exemplaire est enrichi d'une lettre autographe signée à Léopold Marchand(1 page en 1 feuillet - 270 x 410 mm - sur papier, rédigé à la mine de plomb) :« Excessivement bonjour ! Je vais au matin [souligné]. Je dîne avec Sidi [son mari Henri de Jouvenel] à la maison et je compte travailler après dîner, et finir cette ceci-et-cela de bon dieu de scène. Tu peux me trouver au "Matin", soit au téléphone, soit en véritable viande, jusqu'à 7h 1/2 je laisse le crayon vert, mais au prix de quel effort ! Colette ». Signalons également qu'il existe un autre tirage réimposé, cette fois sur vergé d'Arches, réalisé et constitué pour "les XX". Dos habilement reteinté. Talvart & Place III, n° 12, p. 199.
Paris, Librairie des Lettres, [1913]. In-12 (180 x 115 mm), 2 ff. n. ch., 307 pp. Maroquin marron clair, dos à quatre nerfs, auteur, titre et date en doré, filet doré sur les coupes et les coiffes, doublures de maroquin vert pin bordé d’un filet doré, gardes de soie moirée fauve, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, étui bordé (Semet & Plumelle).
Édition originale. Un des 130 exemplaires sur Hollande. Le roman L’Entrave constitue la suite de La Vagabonde publié en 1910. Le ton a cependant changé : Renée Néré, alors si libre et si attentive à son indépendance, consent ici à une belle défaite, cédant auprès de Jean à une forme de dépendance acceptée. Il faut dire que Colette, dont la vie n’est jamais bien loin de l’œuvre, avait entre temps épousé Henry de Jouvenel en 1912 et eu une fille l’année suivante. Dans L’Étoile Vesper, Colette conte avec humour les péripéties de la composition : “L’enfant et le roman me couraient sus, et La Vie parisienne, qui publiait en feuilleton mon roman inachevé me gagnait de vitesse. L’enfant manifesta qu’il arrivait premier, et je vissai le capuchon de mon stylo”. Le roman, “interrompu par mes cris” comme elle l’écrira à Rachilde, parut donc à la fin de l’année 1913, quelques mois après la naissance de sa fille. De la bibliothèque de Victor Brayat avec son ex-libris gravé en couleurs. Très bel exemplaire en maroquin doublé de Semet & Plumelle. Talvart & Place, III, 199. T. Amouroux, “L’Entrave” [en ligne sur http://www.amisdecolette.fr]. Colette, B.N., Paris, n°257.
Paris, Librairie des lettres, [1913]. In-12 (184 x 117 mm), 1 f. bl., 2 ff. n. ch., 307 pp., 2 ff. bl. Demi-maroquin marron à coins, filet doré bordant les mors et les coins, dos à nerfs orné de filets dorés et listels de maroquin rose, auteur, titre et date dorés, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés, étui bordé (Devauchelle).
Édition originale, un des 30 de tête sur Japon. 'L’Entrave' constitue la suite de 'La Vagabonde' publié en 1910. Le ton a cependant changé : Renée Néré, alors si libre et si attentive à son indépendance, consent ici à une belle défaite, cédant auprès de Jean à une forme de dépendance acceptée. Il faut dire que Colette, dont la vie n’est jamais bien loin de l’œuvre, avait entre temps épousé Henry de Jouvenel. Dans 'L’Étoile Vesper', Colette conte avec humour les péripéties de la composition : “L’enfant et le roman me couraient sus, et 'La Vie parisienne', qui publiait en feuilleton mon roman inachevé me gagnait de vitesse. L’enfant manifesta qu’il arrivait premier, et je vissai le capuchon de mon stylo”. Ex-libris de Raoul Simonson (1896-1965), libraire et bibliophile belge au goût le plus sûr. Bel exemplaire établi par Devauchelle. Talvart & Place, Bibliographie des auteurs modernes, III, p. 199. Thomas Amouroux, « L’Entrave » [en ligne sur www.amisdecolette.fr]. Exposition Colette, BnF, Paris, n° 257.