Paris, 1953, in-8, 392pp, broché, Très bel exemplaire! 392pp
Reference : 78925
Librairie Axel Benadi
M. Axel Benadi
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1749 A Liège, chez Everard Kintz, libraire [Paris, De Bure], 1749. Un volume in-12° (105 x 170 mm) de XXIX+[1bl]+521+[1] pages. Reliure de lépoque, anciennement restaurée, en pleine basane marbrée, dos à nerfs orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges.
Seconde édition, après celle officiellement publiée sous le nom de De Bure à Paris en 1747. En 1632, le curé Urbain Grandier (1590-1634) fut impliqué dans la scandaleuse affaire des possédées de Loudun et condamné au bûcher pour avoir fait un pacte avec le diable et envoûté les religieuses du couvent des Ursulines, dont il était le directeur spirituel. En 1693, le ministre protestant Nicolas Aubin, natif de Loudun et pour lors réfugié en Hollande, publia à Amsterdam une «Histoire des diables de Loudun, ou de la possession des Ursulines, et de la condamnation et du supplice dUrbain Grandier, curé de la même ville», Amsterdam, Abraham Wolfgang, 1693, souvent rééditée, notamment en 1735, 1737, 1740 et 1746. Il y défendait la thèse qui prévaut toujours actuellement que le brillant et remuant curé Grandier avait été victime dun procès politique, orchestré par Richelieu. A linverse, le prêtre Oratorien La Ménardaie soutint fermement dans son ouvrage la réalité du pacte diabolique et de la possession. Sa démonstration prit la forme dun dialogue entre Philalèthes (Ami de la vérité) La Ménardaie lui-même et son neveu Néocrite (Nouveau juge), qui avait apprécié le livre dAubin récemment réédité. Louvrage de La Menardaie fut le dernier où lon ait osé défendre la thèse de la possession. «Ce qui peut être encore plus étrange, cest que dans notre siècle, où la raison semble avoir fait quelques progrès, on a imprimé, en 1749, un Examen des Diables de Loudun, par M. Menardaie, prêtre. Et dans cet examen on prouve, par plusieurs passages des cas de Pontas [Jean Pontas (1638-1728): «Dictionnaire des cas de conscience», 1715], que Grandier avait en effet mis quatorze diables dans le corps de ces quatorze nonnes, et quil mourut possédé du quinzième. M. de Menardaie, prêtre, nétait pas sorcier». (Voltaire: «Prix de justice et de lhumanité», 1777, article IX, Des sorciers). Quérard IV, 442: «Impression parisienne revêtue dune fausse adresse»; De Guaita, no 1512: «fort curieux traité critique sur lune des plus célèbres possessions dont il soit fait mention dans lhistoire de la sorcellerie en France»; Caillet II, 6032. Très bon
Fayard, 2002, in-8°, 391 pp, chronologie, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Le dossier de cette affaire de possession, partie du couvent des Ursulines de Loudun en 1632, et qui divisa les Français au XVIIe siècle. — 7 octobre 1632 : Le Diable est entré chez les Ursulines de Loudun. Dans le couvent, ce ne sont plus que cris, convulsions et obscénités. Les exorcistes se mettent à l'oeuvre. Pressé de questions et d'eau bénite, le démon dénonce le responsable de la possession : Urbain Grandier, curé de l'église de Saint-Pierre-du-Marché à Loudun, un homme à femmes et à histoires. Depuis des années, Grandier se heurte à Richelieu, qui voudrait raser la forteresse de Loudun, ville à majorité protestante. Le curé contrecarre les efforts du cardinal, tout comme il entrave le transfert des services administratifs de Loudun vers la ville nouvelle (et 100% catholique) que Richelieu a construite à 15 kilomètres de là. Alors que les exorcismes attirent des milliers de curieux, le pouvoir institue un tribunal d'exception. L'astuce, l'habileté, la virtuosité intellectuelle de Grandier n'empêcheront pas le tribunal, sous l'impulsion de son président, Laubardemont, d'envoyer le curé sur le bûcher le 18 août 1634. Quant à la prieure des Ursulines, Jeanne des Anges, délivrée de ses diables au fil des ans, elle entame une belle carrière de mystique et presque de sainte : elle reçoit des stigmates, saint Joseph donne des pouvoirs miraculeux à sa chemise et Anne d'Autriche l'appelle à ses côtés au moment de mettre au monde le futur Louis XIV. Grandier était-il coupable ? A-t-il été victime d'une machination politique, d'un règlement de compte, de la vengeance de Richelieu ? La plus célèbre affaire de possession de tous les temps a divisé les Français de ce XVIIe siècle imprégné de surnaturel, qui voyait à chaque instant s'affronter Dieu et le Diable.
S.l., Fayard, (1988). Un vol. au format in-8 (237 x 153 mm) de 391 pp., broché.
''7 octobre 1632: Le Diable est entré chez les Ursulines de Loudun. Dans le couvent, ce ne sont plus que cris, convulsions et obscénités. Les exorcistes se mettent à l'oeuvre. Pressé de questions et d'eau bénite, le démon dénonce le responsable de la possession: Urbain Grandier, curé de l'église de Saint-Pierre-du-Marché à Loudun, un homme à femmes et à histoires. Depuis des années, Grandier se heurte à Richelieu, qui voudrait raser la forteresse de Loudun, ville à majorité protestante. Le curé contrecarre les efforts du cardinal, tout comme il entrave le transfert des services administratifs de Loudun vers la ville nouvelle (et 100% catholique) que Richelieu a construite à 15 kilomètres de là. Alors que les exorcismes attirent des milliers de curieux, le pouvoir institue un tribunal d'exception. L'astuce, l'habileté, la virtuosité intellectuelle de Grandier n'empêcheront pas le tribunal, sous l'impulsion de son président, Laubardemont, d'envoyer le curé sur le bûcher le 18 août 1634. Quant à la prieure des Ursulines, Jeanne des Anges, délivrée de ses diables au fil des ans, elle entame une belle carrière de mystique et presque de sainte: elle reçoit des stigmates, saint Joseph donne des pouvoirs miraculeux à sa chemise et Anne d'Autriche l'appelle à ses côtés au moment de mettre au monde le futur Louis XIV.Grandier était-il coupable? A-t-il été victime d'une machination politique, d'un règlement de compte, de la vengeance de Richelieu? La plus célèbre affaire de possession de tous les temps a divisé les Français de ce XVIIe siècle imprégné de surnaturel, qui voyait à chaque instant s'affronter Dieu et le Diable.'' Coupes très légèrement élimées. Du reste, très belle condition.
Trimestriel N° 1 - Automne 1993 - Bulletin de la bibliothèque médicale de l'hôpital Saint Jean de Dieu. 290, route de Vienne. 69008 Lyon - broché - 38 pages
bon état
A Amsterdam, Aux dépens d’Etienne Roger, chez qui l’on trouve un assortiment général de Musique Frontispice, page de titre (1) 378 pp (3) In-12 en plein veau brun dos à cinq nerfs, pièce de titre, mors supérieur fendu dans sa partie basse, page de titre bicolore, taché d’encre.
La possession du couvent des Ursulines de Loudun est le 2è cas d'infection démoniaque relevé dans une communauté religieuse. La violence de ces manifestations provoqua la stupeur et la curiosité morbide de la classe dirigeante : cette fois-ci, le diable s'attaquait directement aux filles de la noblesse et à l'institution religieuse. Vinrent se mêler à cela des enjeux politiques opposant le pouvoir central aux prétentions d'indépendance de certaines cités. Ce mélange détonant aboutit à la destruction des fortifications de la ville, au supplice et mise à mort sur le bûcher d'Urbin Grandier. Le retentissement de la possession des Ursulines de Loudun eut des conséquences inattendues ; le pouvoir de l'inquisition venait en effet de frapper le cœur de la noblesse, en s'attaquant au pouvoir et à l'institution religieuse, elle se condamnait elle-même.