Paris, 1933, in-8, 193 & 202pp, broché, premier plat illustré, Superbe exemplaire illustré par Cosyns de l'édition numérotée sur papier de Bornéo, exemplaire à toutes marges! 193 & 202pp
Reference : 70785
Librairie Axel Benadi
M. Axel Benadi
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Reference : LCS-18408
Exemplaire d’une grande pureté conservé dans sa reliure en vélin d’origine à recouvrement, condition rare. Imprimé sur la copie faite à Poitiers, 1585. Petit in-12 de (16) ff., 790 pp. Vélin souple à recouvrement, dos lisse avec le titre en tête, traces de liens. Reliure de l’époque. 115 x 77 mm.
Seconde édition très rare de ce célèbre recueil de conversations et de veillées, «dont les interlocuteurs sont bien les élèves de Rabelais». Tchemerzine, I, 924; Rahir, Bibliothèque de l’amateur, p. 338; Bibliothèque de Backer, 1926, n° 517. Cette collection de discours et digressions de soirées («sérées»), faite de discours érudits et pittoresques tenus à Poitiers dans la maison de Guillaume Bouchet, fut publié pour la première fois en 1584. Riche libraire-éditeur de Poitiers, Guillaume Bouchet (1513-1594), joyeux vivant et causeur subtil, conçut à la fin de sa vie cet ouvrage réunissant les propos de table souvent grivois ou licencieux des bons bourgeois et intellectuels de la ville, occupant leurs soirées ou «serées». Guillaume Bouchet, ami de Jacques du Fouilloux, appartenait au petit groupe de poètes poitevins formé vers le milieu du XVIe siècle autour de Jean Bastier de la Péruse et de Jacques Tahureau. Il fut lu par Montaigne dont il tenta de s’inspirer. La publication de deux autres volumes suivra en 1597 et 1598. Cet ouvrage est un recueil de contes de veillées, d'anecdotes, de bons mots, classés par sujet et qui sont censés reproduire les conversations tenues après le dîner par un cercle de bourgeois auquel appartenait l'auteur. Cette sorte de littérature eut un grand succès au Moyen Âge et pendant toute la Renaissance: qu'on songe, par exemple, aux Propos rustiques de Noël du Faïl. Les propos sont souvent gaillards, parfois savants, Bouchet tenant à montrer une érudition qui sent parfois la pédanterie. L'intérêt de l'ouvrage, qui est surtout d'ordre historique, réside dans la peinture vivante et animée de la bourgeoisie marchande de province. «Je regarde ce livre comme un des plus curieux de cette espèce perdue» dit Viollet le Duc. Bouchet se livre à un commentaire dialogué, sérieux et facétieux, qui n’exclut pas les traits gaillards et obscènes: ‘les discours libres, fort plaisants, & gaillards contenus en iceluy, se ressentent encore de l’ancienne preud’homie du bon vieux temps…’ Et Brunet de remarquer : «Un de ces livres remplis d’obscénités grossières, et de quolibets qu’on est convenu d’appeler facétieux, quoiqu’ils ne soient rien moins que plaisans. On les recherche beaucoup, et il est difficile d’en trouver des exemplaires bien conservés». Les Essais de Montaigne: “The practitioners of the late sixteenth-century form of the ‘conte’, the ‘discours bigarrés’ or hybrid form of tale and discourse clearly counted Montaigne in their number, as they cite the ‘Essais’ and take up the same topics […]. One point in common between the authors of the ‘discours bigarrés’ or the ‘propos de table’, where conversation and anecdotes play off against one another is the ‘ordo neglectus’, the loose structure piecing discourse to narration, argument to illustration that we find in the ‘fricassee’ of Montaigne’s ‘Essais’, the ‘Sérées’ of Guillaume Bouchet, and the ‘Bigarrures du Seigneur des Accords’ of Etienne Tabourot. Jeanneret is quick to point out, however, that although Montaigne owned a copy of Bouchet’s work, and Bouchet borrowed unabashedly from Montaigne, Bouchet recreates entire passages from great Greek and Latin works, while Montaigne selects, reflects, and sets himself apart from his sources” (Deborah Losse, Montaigne and Brief Narration Form: Shaping the Essay). Véritable panorama satirique et moral de la société de son temps, ce recueil constitue également une source philologique et historique que Viollet-le-Duc et Charles Nodier et considéraient comme «le répertoire le plus complet (...) depuis qu'il existe des conteurs et des écrivains qui trouvent plaisir à recueillir des contes». Les “Sérées” renferment également plusieurs notes relatives à l’Amérique, telle la rencontre au Brésil entre un marchand français et un «sauvage Ameriquain», de même que des remarques sur les danses indiennes, l’usage du tabac, etc. Exemplaire d’une grande pureté conservé dans sa reliure en vélin d’origine à recouvrement, condition rare.
<p>Ce livre se penche sur une œuvre de la Seconde Sophistique qui ravive les discussions érudites tenues lors de banquets entre Plutarque et différents convives. Il propose d'y étudier la place et la fonction des théories médicales et d'explorer de façon systématique la relation, peu étudiée jusqu'à ce jour, qui unit les domaines de la médecine et du banquet. Cette manifestation conviviale, telle qu’elle est présentée et idéalisée dans les Propos de Table, a des vertus thérapeutiques et préventives pour l’individu et le groupe qui lui est associé. Pour rendre ces vertus manifestes, les convives et le narrateur invoquent différentes théories médicales, employant des termes liés à la médecine et à la physiologie des corps. Ainsi le président du banquet, les discussions philosophiques, le dosage du vin et celui de la nourriture rappellent le médecin à l’œuvre et les différents types de remèdes qu’il prescrit. Mais les Propos de Table opèrent aussi un rapprochement entre la conduite au banquet, la pathologie du corps et les comportements sociaux et politiques, symptomatiques d’un infléchissement par Plutarque des banquets savants et des théories médicales vers ses partis pris idéologiques. Cette étude met en évidence un pan inexploré de la pensée de Plutarque : sa vision du banquet conçu non seulement comme un remède pour le corps et comme un modérateur des passions, mais aussi comme un régulateur des relations humaines. Le banquet constituerait ainsi aux yeux de l’auteur un traitement préventif efficace à une époque où l’équilibre entre les membres de la communauté multiethnique, le respect et la coexistence pacifique s’imposent comme des valeurs indispensables.</p> Paris, 2012 Belles Lettres 299 p., broché. 16 x 24
Neuf
Rédaction. 1965. In-4. En feuillets. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos frotté, Papier jauni. 12 pages. Quelques rousseurs. Quelques illustrations en noir et blanc. Texte sur plusieurs colonnes. Pliures.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Fage en Périgord- Le banquet de notre amicale- La vos dou terraire- Propos de table de James de Coquet- A propos de la grotte de Lascaux- etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
1886 1 Illustrés tout au long de dessins originaux des anciens Maîtres alsaciens, souvent signés "I.K.". Paris, Engelmann, 1886, broché, in-4, couverture rempliée illustrée, 231 pages.
Titre imprimé en rouge, noir, violet et encadré de doubles lignes rouges se croisant ; Mise en page récurrente à l'ouvrage faisant référence aux ouvrages réglés du XVIe siècle. Oeuvre de réconfort ajustée à l'heure présente, traduite, annotée et enrichie de nombreuses compositions nouvelles en rouge, noir et brun (in et hors-texte) par Émile Reiber, Alsacien, Maître ès Arts en la bonne ville de Paris. Ouvrage complet renseignant aussi bien sur les traditions gastronomiques alsaciennes que sur des sujets à caractère ethnographique, sur l'Activité sociale en Alsace au commencement du XVIe siècle et au Développement des Arts : étude des origines alsaciennes, du dialecte alsacien et de son accent, la littérature avec la diffusion des idées par l'imprimerie à la fin du XVe siècle et l'imagerie populaire, les arts avec l'influence de l'École bourguignonne-flamande, les Écoles de Colmar et Strasbourg, les traditions avec les propos de table et le costume, le commerce dans la vallée du Rhin et la route commerciale entre l'Italie et les Pays-Bas... Tirage limité à 700 exemplaires numérotés. Un des 600 exemplaires sur beau papier des Vosges à la forme (N°253). Petites usures, salissures et restaurations à la couverture, salissures et pâles rousseurs internes. (Bitting, 392)
LUTHER Martin - Louis Sauzin, agrégé de l'université (traduit et préfacé par)
Reference : 100593
(1932)
1932 Editions Montaigne, collection des textes rares ou inédits - 1932 -Fort in-12 broché - 527 pages
Bon état, déchirure avec manque sur le coin supérieur droit du premier plat, pliures de lecture sur le dos, dos insolé, tampon sur la page de titre et de grand titre, petites auréoles sur le haut de la couv.