Paris, la Table Ronde, 1968, in-8, 288pp, broché, Très bel exemplaire 288pp
Reference : 3321
Librairie Axel Benadi
M. Axel Benadi
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La Table Ronde, 1968, in-8°, 349 pp, broché, jaquette illustrée, bon état
A la fin de son premier livre, au dernier soir de l'effondrement de la révolte militaire d'avril 1961, le capitaine Sergent demande à l'un de ses compagnons : Par où allons-nous commencer ? Cette question était alors difficile à poser. On ne concevait de résistance à la politique d'abandon que sur le territoire algérien. Le capitaine Sergent, cependant, débarque clandestinement en métropole et commence à y organiser la lutte. L’amnistie maintenant totale permet à l’auteur de révéler les rôles exacts des principaux acteurs de cette aventure passionnante, avec ses espoirs, ses échecs, jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, suivie de peu par l’exécution du lieutenant Degueldre. La sérénité et l’absence de toute polémique des jugements du capitaine Sergent font de ce livre un document qui se situe déjà au niveau de l’Histoire et un engagement politique... L’officier de Légion qui met sa peau au bout de ses idées fait place à un homme nouveau.
La Table Ronde 1967, in-8 broché, 291 p. (plis de lecture au dos, sinon très bon exemplaire) Première édition. Première partie, écrite en exil, des souvenirs du capitaine Sergent ayant trait à l'OAS, dont il fut le chef pour la métropole.
La table ronde 1968 in8. 1968. broché. 347 pages. Bon Etat intérieur propre
LA TABLE RONDE. 1967. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos plié, Quelques rousseurs. 288 pages. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
La Table Ronde, 1967, in-8°, 289 pp, une photo hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état
Pierre Sergent, ancien résistant devenu légionnaire, participa activement au putsch d'avril 1961 alors qu'il commandait la 1ère compagnie du 1er REP. Reconstituant cet épisode à l'aide du journal qu'il tenait à l'époque, il en évoque les moments les plus dramatiques jusqu'à l'échec du mardi 25 avril. La situation se retourne à ce moment ; Pierre Sergent rend le général Challe responsable d'abandon et décrit ainsi la décision qui va le conduire à devenir membre de l'OAS : "Vaincu, je ne songe pas à me rendre. [...] Peut-on se rendre lorsque l'on n'a aucun reproche à se faire, lorsque l'on méprise les procédés de son vainqueur, lorsque l'on a le sentiment de servir une cause plus noble et plus généreuse que celle de son adversaire ? Puisque c'est sa force qui fait son droit, qu'il l'emploie donc contre moi. Je ne céderai que forcé. Mais, jusque-là, je porterai témoignage." — "Comment un officier qui, jeune, possède déjà de brillants états de service et semble promis à une très belle carrière choisit-il le refus, la révolte, c'est ce que peut faire comprendre le livre du capitaine Sergent. « J'ai décidé de parler, expose-t-il. Je dépose sans crainte et sans haine. » L'honnêteté, la hauteur de vues sont en effet la marque de ces pages. Nous y voyons le jeune Pierre Sergent, à 17 ans, partir pour un maquis du Loiret. D'une famille bourgeoise qui a de solides attaches paysannes, il a été terrassé par la défaite et l'occupation, il a vivement souffert – comme on souffre dans l'adolescence – de la sclérose et de la fatigue d'une France qu'il voulait grande et héroïque. Ce sentiment commandera sa vie. Il entre à Saint-Cyr, choisit la Légion, se bat en Indochine d'abord, puis en Algérie. Chef humain, il sait parler de ses hommes. Attentif à comprendre le temps et l'action où il est engagé, il sait qu'au défi qui est lancé il faut répondre par une action immense qui mobiliserait toute l'énergie et toute la générosité françaises. Déçu il ne renonce pas. Le livre se termine avec l'échec du putsch d'Alger. On y trouvera moins de révélations sur tel ou tel point d'histoire que la définition d'une ligne d'action qui a mené Pierre Sergent jusqu'à la révolte et à l'exil." (Revue des Deux Mondes, 1967)