Lausanne, Edition Rencontre, 1967, in-8, 128pp, reliure éditeur, Très bel exemplaire abondamment illustré. 128pp
Reference : 33201
Librairie Axel Benadi
M. Axel Benadi
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Lausanne, Edirtions Rencontre et La Guilde du Disque, 1965-1967. 19 x 21, 20 volumes, 128 pages et près de 100 illustrations en couleurs et en N/B par livre, cartonnage d'édition imprimé en couleurs, très bon état.
Très bel ensemble, complet en 20 volumes.
Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique."
Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).
Contrat de cession et d’édition d’œuvre musicale, contrat pré-imprimé, et co-signé principalement par les trois intervenants, avec la mention de Gainsbourg et de Sabard « lu et approuvé, bon pour cession ». 4 pp in-folio. Contrat signé à Paris, le 23 septembre 1977, concernant le film franco-belge « Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine », film sorti en octobre 1977 et réalisé par Coluche et Marc Monnet. Pour la musique, Vladimir Cosma (sous le pseudonyme de Jeff Jordan), et Serge Gainsbourg pour les chansons. Il est également signé par l’auteur-compositeur, Jean-Pierre Sabard. On joint une page où figure les paroles dactylographiées de la chanson du « Chevalier Blanc ». Réunion unique de 2 géants du spectacle. Rare.
Joints à l'adhésif : Règlement pour la Société du Concert des Amateurs de la Ville d'Angers [ 1806, signé par Germond, Secrétaire du Conseil Administratif, 5 pp. ] [ Avec : ] Supplément au Réglement, 2 pp. [ Avec : ] Extrait du registre des Déilbérations du Conseil d'Administration de la Société du Concert des Amateurs de la Ville d'Angers [ Séance du 2 décembre 1809 ], De l'Imprimerie des FF. Mame, 16 pp. ; Carte d'abonnement datée du 16 janvier 1807, signée par Germond ; Reçu d'abonnement (de 36 livres) daté du 22 janvier 1807, signé par Joubert ; Convocation pour les répétitions générales, datée du 16 mai 1807, signée par Germond, avec reçu pour 6 livres (frais pour la nouvelle salle de la Société) ; Invitation datée du 29 9bre 1807, signée Germond, pour le premier Concert des Amateurs qui aura lieu "le jeudi 3 décembre 1807, avec reçu pour paiement du nouvel abonnement (2 ff.) ; Texte de "Invocation à la Bienfaisance", paroles de feu M. l'abbé Rangeard, musique de Voillemont, "qui sera exécutée au Concert des Amateurs, le 7 avril 1808", 1 f. in-8 ; Avis aux Membres composant l'Administration de la Société du Concert des Amateurs, daté du 10 novembre 1808 [ pour le bal de Rentrée, Avec le reçu pour le paiement de 24 livres pour le nouvel abonnement, 2 ff. grand in-8) ; Avis aux Membres composant l'Administration de la Société du Concert des Amateurs, daté du 13 novembre 1809 [ pour le bal de Rentrée, Avec le reçu pour le paiement de 24 livres pour le nouvel abonnement, 2 ff. grand in-8) ; Rappel pour le paiement des contributions annuelles, daté du 16 juillet 1811, signature imprimée de Mame (1 f. in-8)
Remarquable recueil de document originaux intéressant l'histoire culturelle de la ville d'Angers sous le Premier Empire. Plusieurs documents ont été scotchés sur un feuillet cartonné par un collectionneur. Le dossier est gondolé, mais la plupart des documents sont en très bon état (hormis les minimes traces d'adhésif).
Editions Gallimard 1990 1990. Gallimard 1990