Paris, Cahiers du Sud, 1953, in-8, 150pp, broché, Très bel exemplaire de l'édition originale sur papier d'édition 150pp
Reference : 1336
Librairie Axel Benadi
M. Axel Benadi
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SLATKINE, 1995. In-8 broché, 300 pages, illustré de photographies hors-texte, deux beaux envois autographes des auteurs (dédicaces), excellent état.
Armand Colin et cie, 1894 (EDITION ORIGINALE). In-12 relié 18 x 11,5 cm, reliure demi-basane marron, titre doré sur dos à netfs orné de fleurons, 364 pages. / Deschamps fut archéologue, écrivain et journaliste. Il fut nommé membre de lÉcole française d'Athènes en 1885. Il effectua des travaux archéologiques à Amorgos, Chios et en Asie Mineure. Dans son livre "Sur les routes de l'Asie", "Deschamps est un compagnon de voyage très bien préparé, qui met une jolie plume au service de bons yeux et d'une observation exacte"/ -445g.C. - Intérieur bien frais, reliure solide et en très bon état. Peu courant.
Noëlle Duck ( texte ) . Photos Gilles Martin-Raget
Reference : 19659
(2000)
ISBN : 2700312724
Flammarion, 2000. In-4 (220 x 280 mm) cartonnage imprimé en couleurs, 158 pages, richement illustré en couleurs par Gilles Martin-Raget, comme neuf.
Le volume contient une carte générale et 18 cartes des routes, portant, en marge, une légende des distances, des heures de départ et d’arrivée. A Paris, Rue St Jacques, à l’Enseigne du Globe, 1765. In-8 : titre gravé par Aubin, dédicace à Cassini de Thury gravée d'après Baisiez, 19 cartes gravées, et aquarellées : traits surlignés, villes pointées de rouge, océans et fleuves en vert. 1. carte générale de la France ; 2.Banlieues de Pans avec les "grandes routes branchées sur Paris" et la minéralogie de la région parisienne (chiffré 1) ; 3. De Paris à Nantes, (ch. 2) ; 4. De Paris à Bordeaux et Toulouse, carte dépliante (ch. 3) ; 5. De Paris à Lyon par la Bourgogne et le Bourbonnais (ch. 4) ; 6. De Paris à Strasbourg (ch.5); 7. Routes de Champagne, Lorraine… (ch. 6) ; 8. Troisième route de Paris à Strasbourg [par Soissons] (ch. 7) ; 9. Troisième route de Paris à Strasbourg... [par]... Langres (ch 8); 10. Routes des Provinces de Picardie (ch. 9) ; 11. Route de Paris à Londres..., carte dépliante (ch. 10) ; 12. Route d'Amsterdam à Marseille (ch. 11) ; 13. Seconde partie de la Route d'Amsterdam à Marseille... , carte dépliante (ch. 12); 14. Grande route de Strasbourg à Vienne (n. ch.), carte dépliante ; 15. Routes et chemins de Bretagne (ch. 14), l'océan n'est que légèrement teinté ; 16. Routes et chemins... compris entre les 4 grandes routes de Paris à Nantes, Rennes, Toulouse, Bordeaux (ch. 15) ; 17. Continuation des routes occidentales et méridionales (ch. 16) ; 18. Routes et chemins... compris entre les deux grandes routes de Pans à Toulouse (ch. 17) ; 19. Continuations des routes orientales et méridionales de Pans à Marseille (ch. 18), la mer est teintée de vert ; Prospectus du Guide des Voyageurs pour les Routes Royales (2 pp.) ; Catalogue alphabétique du Supplément (10 pp.). Veau marbré, roulette à froid autour des plats, dos à nerfs orné. Reliure de l’époque. 210 x 113 mm.
Edition originale. «Nous reproduisons le N.B. qui se trouve au bas du titre et qui indique quel soin a présidé à la confection de cet ouvrage: ‘Personne ne doit ignorer Combien cet Ouvrage a coûté de Peines et de soins pendant plusieurs Années pour le rendre digne du Public. Le Sr. Michel persuadé de l’Avantage que l’Indicateur Fidèle ou Guide des Voyageurs peut procurer aux Commerçants, Navigateurs, Voyageurs et à tous ceux qui seront Curieux de s’instruire de la Distance d’un lieu à un autre, Se Flatte de l’avoir rendu si Complet que les Amateurs y trouveront tout ce qu’on peut désirer dans un Ouvrage où l’on n’a rien épargné pour le porter à la Perfection dont il Était susceptible.’ Le titre est suivi d’un très beau frontispice contenant la dédicace: ‘A Monsieur Cassini de Thury…’. En tête, les armes de M. Cassini de Thury; à la partie inférieure, un coche par eau trainé par des chevaux, une diligence, monuments et paysages dans le fond; le tout encadré d’arbres et de rochers. Le volume contient une carte générale et 18 cartes des routes, portant, en marge, une légende des distances, des heures de départ et d’arrivée. Il se termine par le Prospectus ou Guide des voyageurs, et le catalogue alphabétique des routes royales et particulières.» (Bulletin de le Société archéologique…, vol. 2, 1905). «Il n’est pas de voyageur un peu curieux de sa route qui ne s’avise d’aller, avant de s’aventurer, acheter un Joanne, un Badeker, ou, à tout le moins, un Indicateur Chaix. La précaution est sage, si sage même que nos pères, qui n’étaient pas plus mal avisés que nous, avaient aussi leurs Guides; et ces Guides fournissaient abondance de renseignements utiles. Nous avons trouvé l’Atlas dont suit le titre en respectant scrupuleusement la rédaction: ‘L’Indicateur fidèle ou Guide des Voyageurs, qui enseigne Toutes les Routes Royales…, Paris, 1765’. Ce titre est long, mais combien il est suggestif! L’Indicateur Fidèle est remarquablement gravé; c’est un travail consciencieux et artistique. Le pittoresque s’y joint à l’exactitude. Bois, rivières, côtes, sont rehaussés d’une teinte verte, bleue, bistre. Il est vrai qu’il avait son prix; car l’exemplaire in-4 se vendait 15 livres; et chaque route détachée, sur feuille particulière, valait 15 sous.» (Le Magasin pittoresque, vol. 61, p. 206). Le réseau français se trouvait dans un piteux état au début du règne de Louis XV. Tous les témoignages du temps sont unanimes sur ce point, et le pénible voyage de Marie Leczinska à travers les provinces de l'Est pour rejoindre Paris en 1725 en fut la meilleure illustration. Avec le développement régulier des transports terrestres, l'entretien des routes se présentait de plus en plus comme une entreprise insoluble, une sorte de rapiéçage sans fin qu'on pratiquait toujours à la dernière extrémité et qui craquait à nouveau presque aussitôt. Cette situation de sauvetage chronique, qui faisait des routes du royaume le pire des goulots d'étranglement pour l'administration et pour une économie en pleine expansion, ne pouvait se prolonger indéfiniment. Tout en ordonnant la réfection progressive de tous les grands axes routiers du royaume et d'abord de ceux qu'empruntait la poste, le contrôleur général Orry, et avec lui l'intendant Trudaine, décidèrent de créer des voies entièrement nouvelles partout où les nécessités politiques et économiques du temps l'exigeaient. C'était donc, envisager, en plein XVIIIème siècle, la mise en chantier de ce que nous pourrions appeler maintenant un réseau d’«hipporoutes », et décider que ce réseau devrait être capable de supporter un trafic régulier de voitures au galop. On se souvient des décisions qui furent à l'origine de cette patiente mais très profonde transformation des grandes routes françaises : la corvée des chemins, rendue obligatoire dans tout le royaume par l'Instruction du 13 juin 1738 du contrôleur général Orry, constituait le préalable à toute l'opération puisqu'elle devait procurer aux ingénieurs des Ponts et Chaussées de chaque province l'énorme, sinon très efficace, main-d'œuvre qui leur était nécessaire. La même instruction chargeait les ingénieurs, en accord avec les intendants des provinces, de commencer les ouvrages et de dresser les plans des routes à ouvrir ou à aligner. Leur plus grand effort, que l'on espérait cette fois-ci définitif, devait porter bien entendu sur les grands itinéraires partant de la capitale : il fallait avant tout qu'à travers ce très vaste royaume de France les ordres du gouvernement puissent parvenir plus rapidement et plus sûrement jusqu'aux provinces éloignées. Hors de cette priorité absolue pour un grand réseau centralisé, chaque ingénieur chercherait à améliorer les roules s'éloignant du chef-lieu de sa généralité, et particulièrement celles qui menaient aux chefs-lieux des généralités voisines. Enfin, on travaillerait également sur quelques routes de traverse présentant un grand intérêt économique ou stratégique. Daniel-Charles Trudaine, nommé à la Direction des Ponts et Chaussées en 1743, allait donner une impulsion vigoureuse à toute l'entreprise. Suivi plus tard par son fils, il coordonna avec autorité l'action des ingénieurs et veilla à élever leur niveau de recrutement et d'instruction. Son premier soin fut de créer à Paris en 1744 un bureau de dessinateurs, celui du géographe Mariaval, pour assurer la mise au net des plans de routes dressés par les ingénieurs. Le 14 février 1747, il confie la direction du bureau à Jean-Rodolphe Perronet qu'il a fait venir de la Généralité d'Alençon, et lui donne mission de former les futurs sous-ingénieurs. En 1750 enfin, au moment où les premiers élèves commencent à sortir de ce qui deviendra plus tard l’École des Ponts et Chaussées, Trudaine réorganise le corps des ingénieurs. Tout était alors en place pour le départ du plus large programme de travaux publics jamais entrepris jusqu'à ce jour en France. Cet Indicateur fidèle ou Guide du voyageur, véritable succès de librairie, offre un regard attrayant sur la France du XVIIIème siècle. Ses routes sont organisées; le pays est administré. Les grands travaux de construction d'un réseau routier moderne ont ici porté leur fruit. De la bibliothèque Maurice Lecomte.
Claude Sidoine Michel. Mis au Jour et Dirigé par Le Sr Desnos Ingénieur Géographe
Reference : 81119
(1765)
Paris, Rue Saint-Jacques à L'Enseigne du Globe, 1765, in-4 (21x27,5cm), reliure tardive (19e s.) en demi-chagrin bleu nuit à dos long, titre et filets à l'or, plats papier marbré oeil de chat, Contient 19 cartes montées sur onglets, certaines dépliantes : une Carte Générale de France, IIe Feuille: Route de Paris à Rennes. IIIe F. Route de Paris à Bordeaux et Toulouse. IVe F. Route de la Diligence de Lion. Ve F. Le Carosse de Strasbourg. VIe F. Routes de Champagne, Lorraine, Franche-Comté, partie de la Bourgogne et de l'Alsace. VIIe F. Troisième Route de Paris à Strasbourg. VIIIe F. 3e Route de Paris à Strasbourg. IXe F. Grande Route des Prov. de Picardie, de Thiérache, d'Artois, de Hainaut, de la Flandre et des Pays-Bas. Xe F. Route des Provinces de Normandie, Boulonois, partie de la Flandres et Picardie, et Route de Paris à Londres. XIe F. Détail de la première Route d'Amsterdam à Marseille. XIIe F. suite Route Amst. à Mars. XIIIe F. Grande Route de Strasbourg à Wienne. XIVe F. Carte de Bretagne. XVe F. Routes et Chemins des Communications, compris entre les 4 grandes routes de Paris à Nantes et Rennes. XVIe F. Carte de Gacogne. XVIIe F. Qui donne les Routes et Chemins, tant Royaux que Particuliers, compris entre les deux grandes Routes de Paris à Toulouse. XVIIIe F. Qui donne les continuations des Routes Orientales et Méridionales des Grandes Routes de Paris à Marseille. Suit : un Prospectus du Guide des Voyageurs (1ff), un Catalogue Alphabétique des Routes Royales et Particulières (3ff), un Catalogue alphabétique du Supplément des 1380 Villes et Routes de France (4ff). MANQUE la Première Feuille, représentant Paris et les villages de la Banlieue.
Toutes les routes, villes, les fleuves et les côtes ont été réhaussés à la main à l'aquarelle rouge, verte et bleue. Perforation de la 6e carte à la fin de l'ouvrage, n'altérant aucunement la lecture. Légère mouillure dans le Cat. Alphab. du Supplément. Cartes en bel état de fraîcheur. Rare édition originale de cet atlas. Cet Indicateur fidèle ou Guide du voyageur, véritable succès de librairie, offre un regard attrayant sur la France du XVIIIe siècle. Ses routes sont organisées ; le pays est administré. Les grands travaux de construction d’un réseau routier moderne, lancés par Denis-Charles Trudaine (1703-1769) qui créa le corps des Ponts et Chaussées en 1747, ont ici porté leur fruit.Ce livre pouvait se vivre selon de multiples usages énoncés dans le Prospectus relié à la fin de l’ouvrage. Cinq prix différents sont énoncés. Le plus cher, “15 livres” (somme importante pour l’époque) concerne les exemplaires “Grand in-4° ; relié en veau” comme celui-ci. On rencontre d’ailleurs très rarement ces Indicateurs reliés en maroquin. Les moins chers se trouvent en feuilles ou “broché d’une manière commode & portative, pour être mis dans la poche”. Le démembrement du livre était possible dès sa commande. Le voyageur pouvait acheter cet atlas “en feuilles” pour “aisément en enfermer une dans un Porte-feuille, & la consulter au besoin”.