‎Boussinesq (Joseph Valentin)‎
‎Théorie approchée de l'écoulement de l'eau sur un déversoir en mince paroi et sans contraction latérale , tiré à part, extrait des Mémoires de l'Académie des Sciences de Paris, Tome L (50), 1907‎

‎Gauthiers-Villars, à Paris , Mémoires de l'Académie des Sciences de Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1907 Book condition, Etat : Moyen broché, couverture factice en papier carton blanc, plats de couverture conservés mais déchirés avec plusieurs manques In-4 1 vol. - 128 pages‎

Reference : 100581

‎ 1ere édition, 1907 Contents, Chapitres : Cas théorique d'une nappe déversante à filets rectilignes et parallèles sur le seuil du déversoir : Principe du maximum de débit - Sur la vraie raison motivant, dans les questions réelles, le choix, pour les inconnues, de valeurs infiniment improbables, quoique, en général, moins improbable que d'autres (note) - Justification du principe du débit maximum et des autres bases d'une solution approchée, pour les déversoires en mince paroi et à nappe, ou libre, ou soumise inférieurement à une pression donnée - Formules générales pour le débit q, la contraction inférieure c, les pressions p dans la section contractée - Déversoir à nappe libre, formule empirique des débits pour un déversoir de hauteur finie (note) - Déversoirs à nappe ou noyée en dessous, ou adhérente au barrage - Tentatives pour rattacher, dans les nappes noyées en dessous, la pression exercée sous la nappe à la hauteur d'uu niveau d'aval et à l'élévation du déversoir au-dessus du canal de fuite - Essai de mise en compte des vitesses acquises à l'amont, pour les déversoirs dont la hauteur n'est pas très grande, comparativement à la charge h, influence des vitesse d'amont sur la contraction inférieure, dans les déversoirs avec armature (note). Eclaircissement relatif à la détermination de la contraction inférieure c - Compléments divers - Errata et additions, déversoirs à nappe ondulée - Additions au précédent mémoire sur la théorie de l'écoulement en déversoir et à la note de philosophie scientifique, pages 121 à 128 - Joseph Valentin Boussinesq, né à Saint-André-de-Sangonis (Hérault) le 13 mars 1842 et mort à Paris le 19 février 1929, est un hydraulicien et mathématicien français. Il est élu membre de la section de mécanique de l'Académie des sciences en 1886. - Joseph Boussinesq est célèbre pour plusieurs avancées scientifiques en mathématiques, mécanique des fluides, mécanique des sols et génie civil. - Joseph Boussinesq a donné son nom à l'approximation de Boussinesq : « Dans la plupart des mouvements provoqués par la chaleur sur nos fluides pesants, les volumes ou les densités se conservent à très peu près, quoique la variation correspondante du poids de l'unité de volume soit justement la cause des phénomènes qu'il s'agit d'analyser. De là résulte la possibilité de négliger les variations de la densité, là où elles ne sont pas multipliées par la gravité g, tout en conservant, dans les calculs, leur produit par celle-ci. » - Selon Uriel Frisch en 2009 : « Pour d'innombrables applications pratiques, par exemple la réduction de la traînée visqueuse et partant de la consommation de carburant des automobiles et des avions, la modélisation semi-empirique de la turbulence reste indispensable. Boussinesq en est le pionnier dès 1877 en proposant une formule pour la viscosité turbulente, un concept qui se rattache aux travaux modernes sur l'homogénéisation et les descriptions multi-échelle. » Brochage modeste, la plaquette a été insérée dans un carton blanc et muet amateur, les plats ont été conservés mais ils sont détachés et assez endommagés (il manque une grande partie du pourtour), le texte en lui-même du mémoire est complet, y compris l'errata, mais on trouve des notes en fin d'ouvrage, dans la même pagination continue (après la page de titres) où ily a un petit manque de texte au coin inférieur gauche de la première page, cette partie ne concerne pas le mémoire mais des notes sur un autre texte moins intéressant de philosophie des sciences. NB : La BNF, par exemple, indique un nombre de pages de 118 pages, c'est à dire celle de notre exemplaire, plus la page de table des matières, les notes n'en font pas partie. L'intérieur est frais et propre, papier à peine jauni mais de qualité, cela reste un exemplaire très correct de lecture d'un texte peu courant, en l'état. Cette publication semble être la dernière publication d'importance publiée par Boussinesq (1907)‎