A Paris, Chez Estienne Ganeau, 1724, 2 tomes in12 ( 173x104mm), reliures plein veau de l'époque, dos ornés de fleurons dorés, 333+338 pages, reliures un peu usagées : épidermures sur les plats, quelques marques d'encre et mouillures en marge de quelques pages, sinon exemplaires fort convenables.
Reference : 9084
Valet de chambre du Duc de la Rochefoucauld dans sa jeunesse, Gourville mourra cinq décennies plus tard, riche, apprécié de Louis XIV et recherché par toute la bonne société...
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M. Franck Launai
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Chez Estienne Ganeau, à Paris 1724, in-12 (9,5x16,5cm), (2) 333pp. et (2) 338pp. (5), 2 volumes reliés.
Edition originale. Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs orné. Pièces de titre en maroquin havane. Coiffe de queue du tome I élimée. Mors supérieur du tome I fendu en tête et queue. " coins émoussés. Frottements. L'activité publique de Gourville s'étend sur près d'un demi siècle, de la veille de la Fronde à la fin du XVIIe siècle. D'origine modeste, il sut par ses qualités devenir un serviteur du Duc de Larochefoucauld, puis du Prince de Condé, et même de Mazarin. Les mémoires retracent le monde de la finance et des impôts ;en étant proche du surintendant Fouquet, il deviendra très riche, mais suivra ce dernier dans sa disgrâce ; mais loin de s'abîmer dans l'exil, Gourville profitera de cette période pour devenir diplomate et être très proche des ministres de Louis XIV ; il s'occupera enfin longtemps de la maison de Condé et tentera de restaurer sa fortune. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Estienne Ganeau A Paris, chez Estienne Ganeau, 1724. 2 volumes In-12 reliés pleine basane blonde mouchetée, dos à nerfs très ornés de filets et fleurons dorés, pièce de titre et de tomaisons, tranches rouges, gardes de papier marbré. 333 + 338 pages + approbation et Privilège du Roy. Très petit manque de cuir au plat du tome II et en queue du même tome sans gravité. Très bon exexmplaire.
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Maestricht, chez Jean-Edme Dufour et Phil. Roux, 1782 [publiés par Melle de Bussière] ; 2 tomes in-12, veau fauve moucheté, dos lisse à faux nerfs dorés, décoré à la grotesque, étoile en fleuron dorée, pièces de titre grenat et de tomaison dans un médaillon grenat, palette en queue dorée, armes de Sir Charles Stuart de Rothesay sur les plats (reliure ancienne) ; [1 f.bl], [2] ff. faux-titre et titre, 314 pp., [1 f.bl.] ; [1 f.bl], [2] ff. faux-titre et titre, 318 pp., [1 f.bl.].
Seconde édition de ces mémoires importants et intéressants (Barbier II-209).Reliure aux armes de Sir Charles Stuart de Rothesay (Angleterre XVIIIe-XIXe siècle) OHR-555. Ex-libris du Dr Drouhet avec la devise "Recta Via et Amice" et cachet humide de la Bibliothèque de l'Ecole Albert le Grand.Exemplaire à la reliure usagée avec quelques manques sur les plats, l'absence d'une coiffe et mors fendu, l'intérieur est en très bel état et bien frais.
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A Maestricht, Chez Jean-Edme Dufour, 1782. 2 volumes in-12 de 314 + 318 pages, plein veau blond, dos à nerfs ornés, étiquettes de titre orange et de tomaison noires. Petit accroc à une coiffe supérieure avce minuscule manque, nom de possesseur sur la première garde.
Complet en deux tomes.
Amsterdam, Paris, Le Clerc & Barois, 1782. 2 volumes in-12 (165 x 95 mm), 2 ff. n. ch., xxxii-318 pp.; 2 ff. n. ch., 358 pp. Veau blond moucheté, roulette dorée en encadrement sur les plats, dos lisses ornés, chiffre PB doré en queue, pièces de maroquin rouge pour le titre et la tomaison, roulette dorée sur les coupes, tranches vert pâle, dos légèrement éclaircis (reliure de l’époque).
Seconde édition corrigée, après l’originale de 1724 due à l’abbé Foucher, un parent de Gourville. Une vie rocambolesque. D’origine modeste, Jean Hérault (La Rochefoucauld, 1625 – Paris, 1703) sut s’élever et faire fortune grâce à ses talents et à ses relations. Il devint dès 1643 valet de chambre de l’abbé de La Rochefoucauld, puis du duc de La Rochefoucauld, le futur auteur des Maximes qu’il suivit pendant la Fronde. S’étant rapproché de l’intendant Fouquet, il fut receveur des tailles en Guyenne et s’enrichit promptement. En 1660, il acquit ainsi la terre de Gourville. Après un passage à la Bastille en 1655, la chute de Fouquet l’amena à se réfugier en Bourgogne puis à l’étranger. Il profita de cette période pour devenir diplomate et se rapprocher des ministres de Louis XIV, ce qui lui permit de revenir en grâce. Apprécié dans les hautes sphères, Gourville s’occupa longuement de la maison de Condé, qui le considérait comme un ami, avant d’entreprendre la rédaction de ses mémoires en 1702. «Il était quelque chose comme le Gil Blas et le Figaro du XVIIe siècle» selon Sainte-Beuve. L’histoire financière et sociale du XVIIe siècle. «En parlant de lui-même, il a été amené à exposer, puisqu’il était un homme de finance, la situation financière des états qu’il a parcourus au cours de ses négociations, et surtout celle des nobles qui ont eu recours à son habileté. En ce sens, ses mémoires sont curieux: d’autres nous ont décrit la faiblesse politique de l’aristocratie pendant la Fronde; Gourville nous en fait connaître la détresse financière» (Bourgeois et André, Les Sources de l’Histoire de France XVIIe siècle, II, 808). Ses Mémoires constituent un précieux témoignage sur les pratiques financières et sociales de la seconde moitié du XVIIe siècle, mais aussi sur les possibilités d’ascension sociale sous le règne de Louis XIV. L’exemplaire de l’impératrice Joséphine et de l'Empereur Napoléon Ier. De la bibliothèque de Joséphine de Beauharnais au château de La Malmaison, avec le chiffre PB (Pagerie Bonaparte) en queue des dos et le cachet ex-libris Bibliothèque de La Malmaison aux titres des deux volumes. Bonaparte avait ordonné en 1800 la construction de cette bibliothèque qui abritait près de 13 000 ouvrages en 1814.