Revue littéraire mensuelle, numéro 103, 15 janvier 1923, format 193x140mm, broché, 96 pages, couverture un peu usagée.
Reference : 4326
Sommaire : Vingt ans par E. Montfort. Un correspondant de Huysmans par René Martineau.Alaciel, poème par Albert Erlande.Critique et histoire littéraire par Pierre Leguay. L'Evasion, nouvelle par Jules Borély. L'Absinthe, poème par Ranson. Le vers de Jules Laforgue par Jean de Lassus. Les Goncourt aquafortistes par Edouard Deverin, etc....
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Exceptionnel exemplaire contenant 3 corrections manuscrites de l’époque aux pages 9, 57 et 176 avec adjonction de mots, le bequet de la page 45 et le premier état avec les deux fautes « donner le lustre » et « amplète » à la 6è et 18è ligne au verso du feuillet Oii. Paris, Claude Barbin, 1668. Avec Privilège du Roy. In-4 de (28) ff., 284 pp. et (1) f. pour l’Épilogue et le Privilège (daté du 6 juin 1667 avec la cession de Barbin à Thierry pour la moitié), suivi de Achevé d’imprimer pour la première fois le 31 mars 1668. Plein veau havane granité, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches jaspées, coiffes et coins anciennement restaurés. Reliure strictement de l’époque. 243 x 177 mm.
« Premier état de l’édition originale des Fables de La Fontaine, l’un des livres les plus célèbres d’Occident, donnée par La Fontaine lui‑même, contenant les six premiers livres. Elle est rare et fort recherchée. » (A. Claudin, Bibliographie des Éditions Originales, n° 164). Tchemerzine, III, pp. 865-866 ; Brunet, III, p. 750 ; En Français dans le texte, n°105. « Edition originale des six premiers livres des Fables » (Tchemerzine, III, 866). L’exemplaire de M. A. Rochebilière (vendu en 1882) possédait un carton du feuillet oii, verso, de la vie d’Esope. Le feuillet original porte à la 6è ligne « donner le lustre » et à la 18è « amplete », cas du présent exemplaire. Cette édition originale est riche de 124 Fables parmi lesquelles « Le Chêne et le roseau », « Le Corbeau et le Renard », « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf », « Le Laboureur et ses enfants », « Le Lièvre et la Tortue », « Le Loup et l’Agneau », « Le Lion et le Rat », « Le Meunier, son fils et l’Ane », « La Mort et le bûcheron », « Les Deux Mulets », « L’œil du Maître », « Le Pot de terre et le pot de fer », « Le Renard et la cigogne », « Le Renard et les raisins »... Elle avait été composée pour le Dauphin, fils de Louis XIV (dont les armes ornent la page de titre). Le fabuliste s’y montre fidèle à l’esprit de ses modèles, Ésope et Phèdre, qu’il se contente d’égayer par des traits nouveaux ou familiers, mais Les Fables de 1668 marquent une date capitale dans l’histoire du genre, ..., dès l’Antiquité, l’apologue était passé de la prose grecque... aux vers latins, ..., il appartient à La Fontaine de l’avoir annexé véritablement à la poésie... (En français dans le texte, n° 105). L’édition est illustrée de 118 eaux-fortes, signées François Chauveau, et de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés sur bois. Les gravures sont placées en tête des fables, encadrées d’un double filet et signées F. C. (François Chauveau) ; l’édition contient en outre quelques frises et quelques culs de lampe. La publication de la seconde série des Contes de La Fontaine en 1666, avait causé un grand scandale et Louis XIV qui n’aimait pas l’ami de Fouquet lui avait fait faire des observations par Colbert. La Fontaine comprit la nécessité de s’assagir et, le 31 mars 1668, fit paraître la première édition des Fables. L’œuvre eut un succès foudroyant et La Fontaine fut, dès ce moment, considéré comme l’Ésope français. « Cette belle édition originale, imprimée avec soin, est illustrée de petites gravures à mi-pages, signées F. C. (François Chauveau). Les fins de page sont ornées de culs-de-lampe typographiques dont quelques-uns sont d’un beau style. Les armoiries qu’on voit sur le titre sont celles du Grand Dauphin auquel le recueil est dédié. On y trouve les six premiers livres comprenant 124 fables qui paraissent ici pour la première fois, puis l’Épilogue ». (J. Le Petit, Bibliographie des principales Editions originales, p. 234.) La rareté des exemplaires de tout premier état conservés dans leur reliure de l’époque est légendaire. Jules Le Petit, dans sa bibliographie, ne mentionne que des exemplaires reliés au XIXe siècle : « Prix : Vente Solar (1860), bel ex. mar. r. par Trautz-Bauzonnet. 575 fr. – Vente du baron J. Pichon (1869), mar. r. par Trautz, I,360 fr. - Répertoire Morgand et Fatout (1878), ex. grand de marges (0,244 miliim.), mar r. par Trautz, 3400 fr. - Vente de Béhague (1880), mar. r. par Trautz, ex. de la vente Pichon, 2 700 fr. - Vente Guy-Pellion (1882), mar. r. doublé de mar. bl. par Trautz 3, 600 fr. - Vente J. Renard (1881), mar r. par Capé, I,400 Fr - Vente du Comte Roger du Nord (1884), très bel ex. (hauteur 0,247 millim.), mar. citron, par Trautz, I,700 fr ». Brunet (supplément VII, 747) ne mentionne aucun exemplaire en reliure ancienne. Tous sont reliés au XIXe siècle : « en mar. de Trautz, 855 fr. Double ; cet exempl. qui n'était pas des plus beaux, avait été payé 380 fr. ; en mar. de Duru, 495 fr. Chedeau ; en mar. de Trautz, fort beau, 1,360 fr. baron Pichon, revendu 2 050 fr. Benzon ; enfin, en mar. doublé de Trautz, un exempl. de toute beauté, est porté à 2, 800 fr. au catal. Morgand et Fatout ». Quant à Tchemerzine, il ne cite qu’un seul exemplaire relié en veau ancien, celui de Daulnoy vendu au prix considérable de 24 000 Fr. de l’époque. Les rares exemplaires connus en maroquin sont en reliure du XVIIIe, c'est-à-dire postérieurs d’au moins deux générations : celui de la comtesse de Verrue (aujourd'hui perdu) qui commença sa collection à son retour en France en 1700 (1670-1736 ; maroquin rouge, ancienne collection Alexandrine de Rothschild, Répertoire des biens spoliés, section « Livres », p. 400, n° 7715) et celui du comte de Toulouse également en maroquin rouge (1678-1737 ; localisation inconnue). Les deux exemplaires en veau à provenance attestées sont également reliés au XVIIIe siècle : celui du comte d'Hoym qui constitua sa collection entre 1717 et 1735 et mourut en 1737 (veau fauve, vente Hayoit, Sotheby's Paris, 28 juin 2001, n° 47, acquis par le commerce ; dos remonté et très restauré) et le second exemplaire de la comtesse de Verrue pour sa résidence de Meudon (Bibliothèque nationale ; reliure en veau très restaurée), catalogue de la vente Pierre Berès. Citons quelques-uns des exemplaires répertoriés en véritable reliure de l’époque : - en veau brun aux armes du Chancelier Séguier (cf. Brunet ; localisation et état inconnus). - en veau brun, bibliothèque privée. - l’exemplaire Rochebilière de second état mesurait 225 mm de hauteur (n°164). - en 2007, un exemplaire de second état en vélin ancien, mesurant 232 mm de hauteur, avec seulement deux corrections manuscrites de l’époque aux pages 57 et 176, était vendu 195 000 €. - en 2010, un exemplaire de second état en veau identique à celui-ci mais avec une seule correction manuscrite page 176, était vendu 230 000 €. - quant à l’exemplaire Pierre Berès de second état, en vélin du temps, avec une seule correction, il était adjugé 325 000 € le 20 juin 2006, il y a 13 ans. Exceptionnel exemplaire de premier état, à grandes marges (hauteur : 243 mm), conservé dans sa reliure de l’époque, possédant 3 corrections manuscrites de l’époque aux pages 9, 57 et 176, le béquet imprimé collé à la 18e ligne de la page 45 pour corriger le mot Tracas par le mot Fatras et les deux fautes aux lignes 6 et 18 au verso du feuillet Oii : « donner le lustre » et « amplète », caractéristique de premier état. Provenance : Marquis d’Houdetot et vicomte de Miribel (1824-1878).
Précieux exemplaire, immense de marges et l’un des rarissimes avec les titres datés 1843. Paris, Hippolyte Souverain, 1843. Deux volumes in-8 de : I/ 355 pp. ; II/ (2) ff., 325 pp. Quelques rares piqûres. Demi-veau blond, dos à nerfs, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, têtes dorées. Reliure de l'époque. 217 x 134 mm.
Édition originale dédicacée à Georges Sand. Carteret, I, 78 ; Talvart, Bibliographie des auteurs modernes, I, 161 ; Clouzot, 30 ; Vicaire, Manuel de l’amateur, I, 218. Ce texte, très original dans l'œuvre de Balzac, est l'un des rares composés sous forme d'une correspondance entre deux amies. « Ce roman d’Honoré de Balzac, qui fait partie des ‘Scènes de la vie privée’, est l’étude très minutieuse de deux caractères de femmes qui se révèlent à travers la correspondance qu’elles échangent, correspondance complétée par les lettres de différents personnages. » (Dictionnaire des Œuvres, IV, 478). Balzac s'en explique dans la préface. « La publication d'une correspondance, chose assez inusitée depuis bientôt quarante ans, ce mode si vrai de la pensée sur lequel ont reposé la plupart des fictions littéraires du dix-huitième siècle, exigeait aujourd'hui les plus grandes précautions. Le cœur est prolixe. Tout le monde approuvera le changement des noms, déférence due à des personnes qui sortent de maisons historiques dans deux pays. Cette correspondance, en désaccord avec les vives et attachantes compositions de notre époque si amoureuse de drame, et qui fait momentanément bon marché du style, pourvu qu'on l'émeuve, demande une certaine indulgence. Elle se place naturellement sous la protection des lecteurs choisis, rares aujourd'hui, et dont les tendances d'esprit sont en quelque sorte contraires à celles de leur temps. » Notre exemplaire est le seul cité par Carteret. Précieux exemplaire, immense de marges, avec de nombreux témoins, le seul cité par Carteret (Le Trésor du Bibliophile, I, page 78) et l’un des rarissimes avec les titres datés 1843. Provenance : H. Destailleur et Pierre Duché avec ex libris.
Paris, 1839. Paris, Ambroise Dupont, 1839. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff. pour le faux-titre et le titre, 402 pp., pte tache en marge de la p. 379 ; II/ (2) ff. pour le faux-titre et le titre, 445 pp. Demi-veau glacé fauve avec petits coins de vélin vert, dos lisses ornés de filets dorés et noirs, pièces de titre et de tomaison noires, non rogné. Etui. Reliure de l’époque. 218 x 134 mm.
Edition originale imprimée sur vélin fort, de l’un des romans les plus convoités du XIXe siècle. Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique, 358 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 458 ; Picot, Catalogue du baron Rothschild, 1584. « Très rare et extrêmement recherché. Généralement fort simplement relié à l’époque. Souvent piqué. ». (Clouzot).» Clouzot, 257. Balzac publia dans la Revue parisienne du 25 septembre 1840 un article élogieux sur Stendhal et son livre : ‘M. Beyle a fait un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre. Il a produit, à l'âge où les hommes trouvent rarement des sujets grandioses et après avoir écrit une vingtaine de volumes extrêmement spirituels, une œuvre qui ne peut être appréciée que par les âmes et par les gens vraiment supérieurs. Enfin, il a écrit le Prince moderne, le roman que Machiavel écrirait, s'il vivait banni de l'Italie au dix-neuvième siècle’. Stendhal rêvait de tirer un roman de la vie d'Alexandre Farnèse (1468-1549) ; il travaillait aussi à un récit de la bataille de Waterloo. Son œuvre prend forme le 3 septembre 1838 quand il décide de transporter au XIXe siècle les événements que lui a révélés la chronique italienne, ainsi son héros sera à Waterloo et Stendhal pourra se livrer à une satire de l'absolutisme en peignant une petite cour italienne vers 1820. Le roman sera rédigé en 7 semaines en novembre et décembre 1838. « Dans cette ‘Chartreuse de Parme’ Stendhal excelle à traduire tout son idéal d'art et de vie, le mirage désormais lointain de la gloire et de l'épopée napoléonienne, la passion de l'aventure, l'amour très profond pour l'Italie contemporaine et pour l'Italie si admirée de la Renaissance mais surtout l'amour de l'amour. Les analyses psychologiques raffinées, la rigueur obstinée et précise du style, les considérations philosophico-morales, tout est transfiguré dans le rare bonheur d'une vision lyrique qui atteint dans les meilleures pages à la pureté rythmique d'un chant. » Elle prend place à présent dans la littérature française comme un des livres phares de la littérature du XIXe siècle et comme l’extrême aboutissement de la psychologie si raffinée du XVIIIe siècle. Les bibliographes sont unanimes à souligner la grande rareté de cette édition originale en belle condition. L’un des plus beaux exemplaires répertoriés, immense de marges (hauteur : 218 mm), revêtu d’une très élégante reliure en demi-veau glacé fauve de l’époque. Il faut remonter à septembre 1986, il y a 32 ans, pour trouver un exemplaire de cette élégance, mais plus court de marges (hauteur 207 mm contre 218 mm ici). Reproduit dans le catalogue de la Librairie François Ier de 1986 sous le n°155, il fut alors vendu 620 000 FF (soit 95 000 € il y a 35 ans).
« Dernière édition publiée du vivant de l’auteur, elle est très complète, très belle et justement estimée ». (Tchemerzine, II, 890). Paris, Mamert Patisson, 1600. 1 volume in-8 de (8) ff., 338 pp., (6) ff. Maroquin rouge, plats ornés d’un décor doré à la fanfare, dos à nerfs richement orné, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet vers 1860. 172 x 105 mm.
« Dernière édition publiée du vivant de l’auteur, elle est très complète, très belle et justement estimée ». (Tchemerzine, II, 890). « Une des plus belles éditions de ces poésies ». (Brunet, II, 647) présentée sur le titre comme « dernière édition, reveue et augmentée ». C’est l'édition la plus élégante, la plus estimée et la plus recherchée des œuvres de Desportes, le poète favori de Henri III, considéré comme l'égal de Ronsard, auquel on l'a souvent préféré. C'est l'édition citée par Rahir dans la « Bibliothèque de l'amateur » (399). Brunet, Lepetit, Tchemerzine s'accordent à reconnaître cette édition comme très belle et très estimée « la plus recherchée ». La poésie de Desportes, celle des Premières œuvres connut un succès considérable, attesté par plus d'une cinquantaine d'éditions entre 1573 et 1629, en France, mais aussi en Flandres, en Angleterre et en Écosse où le poète chartrain fut reconnu comme un modèle à l'instar de Pétrarque. Ce succès éditorial, soigneusement contrôlé par le poète attentif aux privilèges qui protégeaient ses œuvres, allant jusqu'à interdire, en 1587, toute publication dans des anthologies, fut amplifié par une large diffusion musicale, qui prolongea bien après 1640 la mélodie même de vers parfaitement adaptés au genre nouveau de l’air de cour. On ne saurait bien entendu attribuer ce succès comme on l'a fait au « mauvais goût » de l'époque, ni réduire la poésie de Desportes à une poésie de cour factice, imitée des Italiens. Ce serait oublier la véritable nature de l'imitation italienne, dynamique, jouant sur l'invention et la variation, et non pas servile, ce serait oublier des choix esthétiques concertés dans une tradition poétique et non pas seulement un cadre mondain. Le poète un temps favori d'Henri III ne cessa, comme Ronsard, de concevoir une poétique de l'œuvre ; il compléta ses premiers recueils, les augmenta de pièces nouvelles (le nombre de sonnets passa de 185 à 416 entre 1573 et 1600), modifia leur disposition, procéda à un lent travail de variation thématique à partir des pièces initiales et de modulation des genres ; la réorganisation des Meslanges en diverses sections contribua à l'élaboration d'un style moyen et donnait en filigrane le discours métapoétique et critique que le poète tenait sur son propre discours. L'originalité profonde de Desportes vient de sa rupture avec Ronsard. Il ruina le mythe lyrique du poète inspiré et de ses fureurs, en une poésie volontairement impersonnelle, qui renonçait à l'ambition encyclopédique désormais assumée par d'autres, au profit des seules formes interchangeables du lyrisme amoureux et spirituel. Il abandonna la « fureur » d'un haut style passionné pour revenir à l'ambition d'une « douceur » et d'une proprietas héritées de Marot et de Du Bellay et dont la revendication constituait un des éléments forts de l'apologie de la langue française durant tout le siècle. La « douceur » de Desportes, son style « doux-coulant » étaient en fait moins un caractère singulier du poète qu'ils ne faisaient de lui une véritable incarnation de la langue nationale policée. Ces qualités ne tiennent pas à l'utilisation d'un code néopétrarquiste infléchi en casuistique amoureuse à l'usage du monde, riche pourtant d'ethos et de tout un enjeu moral répondant à l'idéal de maîtrise des passions développé au sein de l'Académie du Palais ; elles tiennent à un travail systématique sur la métrique, la prosodie et la syntaxe : si le sonnet reste prédominant dans l'ensemble de l'œuvre, Desportes accorde au fur et à mesure des éditions une place accrue aux formes libres et semi-fixes, l'élégie et les stances en particulier, disciplinées par l'alexandrin et de fortes contraintes logiques, l'alexandrin lui-même, soumis à une régularité métrique accrue, aux enjambements quatre fois moins nombreux que chez Ronsard, est adouci par la subtile fluidité des rimes intérieures, favorisant les effets de répétition et de continuité. C'était une voix, sinon une voie, plus juste que celle de Ronsard et moins sévère que celle de Malherbe que célébrait Pierre de Deimier dans son Académie de I 'Art poétique françois, et que les contemporains surent entendre. L'édition se distingue en particulier par la finesse des caractères italiques et l'élégance de la présentation : marges, lettrines, fleurons, initiales ornées en tête de chaque pièce. Superbe exemplaire a marges immenses (hauteur : 172 mm) provenant des bibliothèques de Clinchamp et Léon Rattier.