broché - 12x18 - 192 pp - 1981 - éditions Paul OLLENDORFF, Paris. collection " écrivains de toujours"Avec de nombruese photographies dans et hors texte.
Reference : 4239
Bouquinerie70
M. Jean-Pierre Ison
22 grande rue
70120 combeaufontaine
France
06 48 03 16 14
Les livres sont complets et en bon état sauf défauts dûment décrits. -Le port est à la charge du client. COMMENT COMMANDER : =1- Vous reservez par e-mail (ou téléphone) en précisant références, titres et auteurs. =2- Nous vous indiquons par e-mail (ou téléphone) si les livres sont disponibles ainsi que les frais de port. =3- Vous nous réglez par chèque français ou par mandat international (IMO). =4- A réception de votre règlement, nous vous expédions les ouvrages aux frais réels.
Paris Balland 1979 In 8 L'auteur n'aime pas Camus en citation " Camus est devenu le pont aux ânes de l'enseignement de la philosophie dans les lycées : quand les professeurs veulent avoir l'air New look , ils ont l'astuce de remplacer le vieux Descartes par l'imitation la plus platement cartésienne de notre temps , la " pensée " de Camus " . Cet ouvrage 1° édition chez cet éditeur est une réédition parue 10 ans plus tôt . - 178 p. , 350 gr.
Couverture souple Très Bon État . 1° édition
Genève Cercle Du Bibliophile / Edito-Service In 8 Cuir bleu marine estampillé de motifs dorés . Imprimé sur bon papier blanc avec signet . Edition soignée . Au sommaire : - L'homme et l'oeuvre - Attitudes vitales - Attitudes philosophiques - Pensée et création - L'Humanité - Index . Illustré de plusieurs photographies en noir et blanc d'Albert Camus et de sa famille . - 210 p. , 490 gr.
Couverture rigide Comme neuf 1ère Édition
Cannes La Bocca Publications de L'école Moderne Française , Pédagogie Freinet 1969 Grand In 8 N ° 4 du 1er Janvier 1969 : - Albert Camus par Claude Charbonnier et les commissions de l'I.C.E.M. . - 48 p. , 250 gr.
Couverture souple Très bon 1ère Édition
Paris 8 janvier 1953, 21x27cm, 1 pages et quelques lignes sur un feuillet.
Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée au critique Charles Estienne?; une page et quelques lignes à l'encre noire sur un papier à en-être de la galerie de l'Étoile Scellée. Deux pliures transversales inhérentes à l'envoi, un petit manque angulaire en marge haute droite. Très belle lettre rendant compte de la disparition de l'un des amis les plus chers d'André Breton et de sa brouille avec Albert Camus. Breton fait part à son ami de la disparition de l'artiste surréaliste tchèque Jind?ich Heisler?: «?Votre lettre parlait de ces jours où il semble «?qu'il y ait juste assez de feu pour vivre?»?: c'était bien loin d'être assez de feu lundi, lorsqu'elle me parvenait?: un de mes deux ou trois meilleurs amis, Heisler, pris soudain de malaise en se rendant chez moi le samedi, avait dû être hospitalisé d'urgence et je venais de recevoir le pneumatique de Bichat m'annonçant sa mort. Je suis resté longtemps hagard devant ce fait non moins impensable qu'accompli?: il n'était pas d'être plus exquis que celui-ci, mettant plus de chaleur dans ses entreprises, dont la plus constante était de tout alléger et embellir à ceux qu'il aimait.?» Les deux poètes étaient en effet très proches?: Heisler avait participé, au côté de Breton, au lancement de Néon en 1948 et l'avait soutenu lors d'un épisode dépressif, l'accompagnant avec d'autres amis à l'île de Sein. «?Le début de l'année 1953 est assombri par la mort de Jind?ich Heisler (le 4 janvier). Fidèle entre les fidèles, il «?a vécu intégralement pour le surréalisme?» selon Breton qui rend hommage à son activité d'animateur?: «?C'est ainsi qu'il fut de 1948 à 1950 l'âme de Néon et jusqu'à ses derniers instants le plus grand enfanteur de projets que son génie lui soufflait le moyen de réaliser comme par enchantement.?»?» (Henri Béhar, André Breton) Dans cette lettre empreinte de douleur, Breton fait soudainement référence à L'Homme révolté d'Albert Camus paru deux années plus tôt?: «?Allons, ce n'est pas encore cette fois que dans la révolte je parviendrai à introduire la «?mesure?» que nous prêche aimablement M. Camus.?» Les deux écrivains se rencontrent à New York à la fin mars 1946 alors que Camus est invité aux États-Unis pour une tournée de conférences comme représentant de Combat. «?Tous deux se concertent sur la meilleure façon de préserver le témoignage de certains hommes libres des distorsions idéologiques. Ils rêvent à une sorte de pacte par lequel des gens de leur trempe s'engageraient à ne s'affilier à aucun parti politique, à lutter contre la peine de mort, à ne jamais prétendre aux honneurs quels qu'ils soient.?» (ibid.) Avec d'autres intellectuels, ils fonderont en 1948 le Rassemblement démocratique révolutionnaire (RDR). Cet idylle prendra fin quelques années plus tard, à l'automne 1951, lorsque Camus publiera «?Lautréamont et la banalité?» extrait de son Homme révolté à venir. Breton, extrêmement blessé, lui répond dans un article intitulé «?Sucre jaune?» (in Arts)?: «?Cet article [...] témoigne de [l]a part [de Camus], pour la première fois, d'une position morale et intellectuelle indéfendable. [...] Il ne veut voir en Lautréamont qu'un adolescent «?coupable?» qu'il faut que lui - en sa qualité d'adulte - il morigène. Il va jusqu'à lui trouver dans la seconde partie de son uvre?: Poésies, une punition méritée. À en croire Camus, Poésies ne serait qu'un ramassis de «?banalités laborieuses?» [...] Il n'y aurait encore que demi-mal si l'indigence de ces vues ne se proposait d'élever la thèse la plus suspecte du monde, à savoir que la «?révolte absolue?» ne peut engendrer que le «?goût de l'asservissement intellectuel?». C'est là une affirmation toute gratuite, ultra-défaitiste qui doit encourir le mépris plus encore que sa fausse démonstration.?» Ainsi, deux ans plus tard, Breton tient encore rigueur du crime de lèse-majesté de Camus envers celui que Breton a érigé en père du surréalisme, mais plus encore, cette allusion à la philosophie pacifiste de Camus, témoigne de l'incompatibilité entre une pensée de la modération et une poésie de la révolution. Exceptionnelle lettre mélancolique sur la disparition des êtres et de l'esprit surréaliste dans ce monde d'après guerre, mais rédigée sur papier à en-tête de la toute nouvelle galerie d'André Breton, l'étoile scellée, qui réussira à faire renaître le phénix surréaliste. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Editions Manucius, 2007, 195 p., in-8 br., coll. "Le marteau sans maître", état de neuf
L'œuvre d'Albert Camus a été enfermée dans un carcan interprétatif qui la sépare de ses origines profondes : Camus, écrivain français, écrivain algérien, prix Nobel, porte-parole d'une certaine conscience morale, Camus penseur de l'absurde, Camus partisan de l'Algérie française, Camus " philosophe pour classes terminales ", et plus récemment Camus écriture-symptôme de l'inconscient colonial, etc. Il s'agira de montrer, a contrario, que l'œuvre de Camus est entièrement traversée par la confrontation à un défaut d'origine, véritable matrice d'écriture, caractérisant sa " position algérienne ", et par la tentative sans cesse recommencée d'écrire cette origine absente. Tentative qui trouve son achèvement dans la rédaction interrompue du Premier Homme, ultime entreprise d'écrire le mythe fondateur de ce peuple sans origine et sans destin : les Européens d'Algérie. Cette position algérienne d'exil absolu, loin de tout enracinement, de toute allégeance à une quelconque faction / fiction identitaire, donnera à Camus une liberté souveraine et une vision intempestive à nulle autre pareille qui le fera s'opposer violemment à ses contemporains engagés dans les leurres de l'époque. L'objet de ce livre est d'exposer comment cette position algérienne a déterminé une position politique, philosophique, esthétique et littéraire qui, plus de quarante après, montre encore toute son acuité et sa puissance critique à l'égard des temps révolus comme des temps actuels. Comment aussi cette position, historiquement déterminée, s'est trouvée être la réplique exacte d'une position fondamentale d'écriture