broché avec jaquette - 12x18.5 - 151 pp - 1949 - éditions LA BRUYERE - collection la cagoule N°62
Reference : 2648
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(Une séduisante réédition d'une introuvable Danse Macabre du XV siècle. Un exemplaire tel que paru, conservé dans son cartonnage imprimé d'origine) "LA GRANDE DANSE MACABRE DES HOMMES ET DES FEMMES...". s.d. (1862), Paris, Baillet (Lille, Horemans) 1 volume in-4° (264x203 mm) (dimensions pages 264x203 mm) (3) ff. (faux-titre, titre et présenation), 66 pp. (mal ch. 67), 56 gravures. ((8) ff., 1-8(4), (1) f.) Cartonnage beige imprimé du temps. Exemplaire imprimé sur beau papier vergé fort, à toutes marges et non rogné. Des manques de papier au dos; papier très légèrement roussi, sinon très bel exemplaire. Réédition du XIX siècle du texte de la Danse Macabre imprimée pour la première fois à Troyes en 1486. Les bois reproduisent les xlographies originales du XV siècle. Ils ont été copiés et reproduits une première fois en 1539 pour l'édition de Jehan Lecocq et ensuite en 1641 pour l'édition de Garnier. Cette élégante édition, imprimée sur papier vergé, a été imprimée à 3000 exemplaires. (LCPCLIT-0042)
(Une séduisante réédition d'une introuvable Danse Macabre du XV siècle. Un exemplaire tel que paru, conservé dans son cartonnage imprimé d'origine)
Monumental manuscrit remontant probablement au XVIIIe siècle et représentant la célèbre Danse macabre de Bâle. Lensemble est constitué de 40 vignettes aquarellées en couleurs encadrées sous verre en cinq panneaux en bois, à raison de huit dessins par panneau. Ils ont été composés sur des feuillets en papier gris clair de 150 x 190 mm, collés sur un support en papier bleu turquoise de 220 x 250 mm. Les panneaux, réalisés par Werner R. Knöll, mesurent quant à eux 93,5 x 57 x 15 cm. L'ensemble est généralement en bon état, mais plusieurs feuillets présentent des déchirures ou portent des traces de restauration ancienne. Conformément aux gravures de Merian, les dessins sont distribués de la manière suivante:Panneau 1: LAvertissement du Prédicateur (Der Prediger), La Mort (Der Tod), La Mort au Pape (Der Tod zum Papst), La Mort à lEmpereur (Der Tod zum Kaiser), La Mort à LImpératrice (Der Tod zur Kaiserin), La Mort au Roi (Der Tod zum König), La Mort à la Reine (Der Tod zur Königin), La Mort au Cardinal (Der Tod zum Cardinal)Panneau 2: La Mort à lEvêque (Der Tod zum Bischoff), La Mort au Duc (Der Tod zum Herzog), La Mort à la Duchesse (Der Tod zur Herzogin), La Mort au Comte (Der Tod zum Grafen), La Mort à l'Abbé (Der Tod zum Abt), La Mort au Chevalier (Der Tod zum Ritter), La Mort au Juriste (Der Tod zum Juristen), La Mort au Conseiller (Der Tod zum Rathsherrn)Panneau 3: La Mort au Chanoine (Der Tod zum Chorheern), La Mort au Médecin (Der Tod zum Doctor), La Mort au Gentilhomme (Der Tod zum Edelmann), La Mort à la Dame (Der Tod zur Edelfrauen), La Mort au Marchand (Der Tod zum Kauffmann), La Mort à lAbbesse (Der Tod zur Äbtissin), La Mort au boiteux (Der Tod zum Krüppel), La Mort à lErmite (Der Tod zum Waldbrüder)Panneau 4: La Mort au Jeune Homme (Der Tod zum Jüngling), La Mort à l'Usurier (Der Tod zum Wucherer), La Mort à la Jeune Fille (Der Tod zur Jungfrauen), La Mort au Musicien (Der Tod zum Rirbepfeiffer), La Mort au Héraut (Der Tod zum Herold), La Mort à l'avoyer (Der Tod zum Schultheiss), La Mort au Bourreau (Der Tod zum Blutvogt), La Mort au Bouffon (Der Tod zum Narren)Panneau 5 : La Mort au Mercier (Der Tod zum Krämer), La Mort à lAveugle (Der Tod zum Blinden), La Mort au Juif (Der Tod zum Juden), La Mort au Païen (Der Tod zum Heyden), La Mort à la Païenne (Der Tod zur Heydin), La Mort au cuisinier (Der Tod zum Koch), La Mort au Paysan (Der Tod zum Bauern), Adam et Eve.
De la véritable Danse macabre de Bâle, il ne reste aujourdhui que des aquarelles et des gravures, les plus connues étant celles de Matthäus Merian (1593-1650). La fresque originale mesurait 60 mètres de long et se trouvait sur le mur intérieur du cimetière du monastère dominicain de Bâle. Attribuée à Konrad Witz (1400-v. 1445), elle aurait été peinte vers 1440 et jouissait d'une grande notoriété en Europe. Elle était dailleurs, jusqu'à sa destruction en 1806, lune des principales curiosités de la ville. Paul Henry Boerlin nous rappelle que les touristes effectuaient de véritables pèlerinages à Bâle pour la voir et ramenaient souvent chez eux des gravures, des copies ou des brochures consacrées à cette oeuvre. Les dessins présentés ici appartiennent sans doute à cette catégorie. Il est cependant très difficile de dire s'ils ont été composés d'après nature ou daprès une autre source, publiée par exemple. Une chose est certaine, la série suit strictement lordre de Merian: elle s'ouvre par le prédicateur haranguant la foule. En plus du traditionnel quatrain en allemand, le premier feuillet comporte chez nous trois lignes en français à la plume rajoutées postérieurement, disant: "Jean Oecolompade prêchant l'Evangile à l'Empereur Sigismond et Albert le roi des Romains pendant le Concile de Bâle qui dura 17 ans 1431-1442. Manuscrit peint par Daniel Romus le 3 may 1430" (sic). La série continue par deux squelettes jouant une musique endiablée devant un ossuaire. Viennent ensuite les représentations de 38 membres de la société, dont l'aveugle, l'ermite, la jeune femme, le fou, le héraut, le chevalier, le comte, l'évêque, le païen, le juif, le paysan, le cuisinier, le juriste, etc. Sur la vignette représentant le Pape, on peut lire en français: "Portrait de Félix V fait en 1440 et gravé par Mathieu en Merian en 1744 [sic] après la restauration faite en 1568 par Hugues Klauber". Sur celle de l'Empereur: "Portrait de l'Empereur Sigismond qui fit peindre à ses frais cette danse macabre d'après les procédés à l'huile découverts à Bruges par Van Dyck, il mourut pendant le Concile en 1437". Ces informations correspondent à celles données par Merian dans son recueil de gravures, quand il affirme que les figures du pape, de l'empereur et du roi représentaient les traits de Félix V (1439-1449), de Sigismond (mort en 1437) et du roi allemand Albrecht II (1438-1439). Détail important: les gravures de Matthäus Merian comprennent au total 42 scènes, alors que notre série n'en compte que 40: il manque en effet la vignette du peintre et celle de sa femme, à savoir les deux dernières de la danse macabre. Ces deux feuillets ont peut-être été perdus, mais leur absence peut aussi suggérer que le modèle utilisé est relativement ancien, les figures du peintre et de sa femme ayant été rajoutés en 1568 lors de la restauration menée par Hans Hug Klauber (v. 1535-1578). Nos aquarelles, aussi bien dans les traits que dans les couleurs, n'ont pas la précision de l'aquarelle de Johann Rudolf Feyerabend, ni même des gravures de Merian et présentent un caractère légèrement naïf qui trahit un peintre amateur. En outre, on constate que certains détails iconographiques s'écartent de Merian, comme la présence d'un décor à l'arrière-plan. Les "danses macabres" étaient des sujets très populaires dans l'Europe du XVe siècle. Elles avaient pour but de moraliser la vie publique et d'amener les individus à améliorer leur comportement. Elles sont généralement considérées comme une transposition imagée du poème en latin Vado Mori (littéralement "Je vais mourir"), que l'on trouve en France dès le XIIIe siècle. Chaque vignette représente la Mort, personnalisée sous la forme d'un squelette, dansant avec un membre de la société. Les scènes sont accompagnées de deux quatrains en allemand rapportant leur dialogue ironique. La farandole amène le mortel à se confesser rapidement, avouant ses péchés et laissant apparaître ses remords, avant de terminer sur une inéluctable demande d'absolution. La danse des morts est une condamnation sans appel de la vanité des hommes. Le dialogue illustre aussi parfaitement la difficulté qu'ont les vivants, attachés aux plaisirs terrestres et aux valeurs matérielles, de suivre les rituels prônés par l'église. Il rappelle aux croyants que personne, aussi beau, riche, puissant, ou intelligent soit-il, n'échappera à son destin: la mort. Ensemble absolument unique.(Ref. P. H. Boerlin, Der Basler Presiger-Totentanz, Unsere Kunstdenkmäler, JG. XVII (1966), n° 4, Bâle 1967, p. 131).
1980 Paris, Union Latine d'Editions, s.d. (vers 1980); in-4, 30 pp., 48 pp., reliure d'éditeur pleine toile, dos lisse. Fac-similé de deux incunables illustrés datant de quartoze cent quatre-vingt-dix. Bon état.
Fac-similé de deux danses macabres, a partir d'un manuscrit de la bibliothèque royale, avec les dessins de l'époque, l'ouvrage commence par la danse macabre des femmes, et il est suivi par celle des hommes, réalisé à partir de la célèbre dans macabre de Guyot Marchant qui date de 1491.
Union Latine d’éditions 1977 In-4 28,5 x 22,5 cm. En feuillets, sous couverture rempliée rose, report du titre sur le dos et le premier plat, et étui toilé muet bordeaux, [224] ff. Celui-ci sur pur fil dame Blanche. Exemplaire à l’état neuf.
Très bon état d’occasion
P., Baillieu, Libraire, sans date (1862), petit in 4° broché, 67 pages (erreur de pagination, la page 65 n'existe pas) ; nombreuses figures gravées sur bois dans le texte ; vignette de titre répétée sur la couvertue ; texte sur deux colonnes ; quelques rares rousseurs ; couverture fanée avec infimes manques, dos manquant (renforcé au scotch "invisible").
Bon exemplaire de cet ouvrage illustré de 56 belles figures gravées sur bois dans le texte."Le texte est la reproduction de celui de l'édition de 1486 ; les bois (reproduisant les xylographies du XVe siècle) sont ceux qui ont été gravés pour les éditions populaires publiées à Troyes par Oudot et Garnier aux XVIIe et XVIIIe siècles". (Vicaire, III, 6). ...................... Photos sur demande ..........................
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