1520 Broché - 15 x 20,5 - année 1951 - tome I : 215 pp -Les Editions de l'imprimerie nationale de Monaco - tome II : 230 pp tome III : 219 pp
Reference : 18786
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Rennes, Vatar, 1728. 185 g In-12, pleine basane, [12] ff., 376 pp.. Rare édition imprimée à Rennes. . (Catégories : Religion, Bretagne, )
Paris, Guillaume, libraire (Imprimerie de Firmin Didot), 1826. 970 g 2 volumes in-8, demi basane brune, tranches jaunes, [2] ff., 348 pp.; [2] ff., xx-352 pp.; fac-similé dépliant.. Edition en partie originale. Clouzot (1953), 39. Frottements, griffures sur les plats. . (Catégories : Littérature, Poésie, )
[Jean-Baptiste Le Marinier, Chevalier de CANY, Commandeur de l’Ordre de Malte (1645-1689)]
Reference : 3105
(1688)
Circa 1688 Manuscrit composé de 15 cahiers assemblés par des lacets et reliés entre eux par une cordelette de lin (177 feuillets in-folio (230 x 355 mm). Calligraphie très lisible, écrite à l’encre noire et à l’encre rouge, réglé au crayon en marge. Quelques déchirures, manques dans les premiers feuillets. Manuscrit très fortement raturé et surchargé. Composition - Avant-propos, 6ff.- Suivi de : « Formulaire de la profession reguliere des Chevaliers de Malte » (à l’encre rouge) 1ff.- Suivi de : « Oraisons que le prestre dit avant la profession ». En latin aux encres rouges et noires, 2ff.- Suivi de : « La forme de Donner l’ordre de Chevalerie, Les oraisons finies, le prestre commence la messe et sarreste avant levangil alors celui quy se dispose a recevoir l’habit se leve de devant l’autel, et va se mettre a genoux devant le chevalier quy la luy doit donner : pour en recevoir premierement lordre de chevalerie lequel luy dit (…), 4ff.- Suivi de : « Troisieme section contenant les paroles qui se prononcent en faisant les vœux », 1page. - suivi de : « Quatrième section contenant la forme de donner la croix et l’habit régulier de l’ordre et les oraisons quiserecitent pour conclusion de la cérémonie » 2 ff.- Suivi de : « Oraison après profession » (à genoux devant l’autel), 3ff.- Suivi de : « Reflexions dun Chevalier de Malte Religieux de l’ordre militaire des hospitaliers de Saint [Jean] de jerusalem. Sur la grandeur et les devoirs de son Etat ». 326 pages numérotées, dont les 4 derniers blancs. Le dernier marqué au verso d’une autre écriture : « Recu Ch de Malthe dan langue de provence le premier 7 bre 1572. »Défauts : Saut de pagination entre la dernière page de table marquée 293 à la partie commençant par : « réflexion d’un chevalier » paginée 303.
I – Historique de l’ordre de malte L’Ordre de chevalerie le plus ancien au monde : il fut créé en 1048. L’ordre dont le symbole est la croix blanche à huit pointes se donnera pour but la défense militaire des malades et des pèlerins lors des croisades. Sa double vocation militaire et hospitalière se verra confirmée au fil des siècles par la refonte en une seule entité des anciennes confréries de l’ordre des Templiers et des Antonins. Basé dans l’ile de Malte l’Ordre souverain militaire et hospitalier de Saint Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte eut au cours des XVIe et XVIIe siècles un rôle essentiel dans la lutte contre les Turques.Parallèlement à cette activité guerrière l’institution prit en charge les malades et lépreux qui bénéficièrent de l’expérience acquise par l’ordre des Antonins. En lutte constante contre les galères turques, l’ordre devint une puissance incontournable du bassin méditerranéen. À la fin du XVIIe siècle, le relâchement des moeurs et un certain laissé aller rendirent nécessaire une nouvelle mise au point des droits et devoirs de l’ordre. II – Texte de Jean Baptiste le Marinier de CanyC’est ce qu’entreprend en 1688 le commandeur Jean Baptiste le Marinier de Cany dans un travail intitulé « Réflexions d’un chevalier de Malte, Religieux de l’Ordre militaire des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem sur la grandeur de son état ». Ce texte, encore inédit de nos jours connaît deux versions, une italienne, une française. Le chercheur Luigi Michele de Palma a publié un article en 2019 « Jean-Baptiste Le Marinier de Cany un maestro della spiritualita giovannita » Edizioni La Villa, une analyse de la structure de ce texte fondamental concernant non seulement l’éthique et l’histoire de l’ordre mais aussi sur le rituel de l’adoubement des chevaliers. Son travail s’appuit sur l’analyse d’un manuscrit conservé à la Bibliothèque de La Valette (Libr.1416), celui ci, comprenant cinq parties, au lieu de trois dans notre exemplaire. Notre manuscrit offre en comparaison d’intéressantes variantes. Ainsi, dans la seconde partie, chaque section est précédée des phrases prononcées par le chevalier lors de sa réception ainsi que la description minutieuse de chacun des moments clefs de la cérémonie. Ces instants forts, sont dans notre manuscrit l’occasion d’en expliquer la symbolique rejoignant en cela l’exemplaire décrit par Luigi Michele de Palma de la bibliothèque de Malte. Par exemple : folio 190, « le profes donne lespée au recevant avec son fourreau en la main lui disant. (un mot rayé) à cette fin que mainteniez tout ce que vous avez promis prenez cette espée au nom du Pere, du Fils, et du Saint esprit. Ainsisoitil. »___ Des sentiments que doit inspirer un Chevalier de la manière dont on lui présente lépée »L’intégralité du déroulé de la cérémonie est également reportée en début d’ouvrage sous un titre écrit en rouge (la forme de donner l’ordre de chevalerie (…) Cette section est apparemment absente de l’exemplaire décrit par Luigi Michele de Palma. Carmen Depasquale, responsable du département français de la faculté des arts de l’université de Malte, auteur d’une thèse de doctorat en 2000 intitulé « La vie intellectuelle et culturelle des chevaliers de Malte au XVIIIe siècle », donne une description des exemplaires connus de ce texte, tous inédits, deux textes en français NLM.libr 1416 ; NLM.libr 324) Ainsi que deux versions italiennes, l’un : NLM.libr250 est comme notre exemplaire est composé des deux premières parties, l’autre : NLM.libr558 comporte les parties 3 à 5 et la table des matières. III – Remarques sur la nature de ce document Les nombreux remords, biffures, réécritures de texte sont parfois d’une importance considérable. Ils indiquent que notre manuscrit est un exemplaire de premier jet ou du moins dans un stade d’élaboration d’un texte définitif, comprenant d’amples extensions marginales possiblement intégrées au texte dans une version ultérieure. Ceci laisse à penser que ce manuscrit est vraisemblablement autographe. Une date en marge de 1688 indique par ailleurs que la rédaction de celui-ci est antérieure avec la date généralement donnée de 1689 à la version conservée à la Bibliothèque de La Valette. Les remords, salissures, taches, lignes raturées et ajouts inter-textuels ne laissent aucun doutent la nature originale de ce manuscrit. Un manuscrit du plus vif intérêt probablement autographe de Jean Baptiste le Marinier, Chevalier de Cany, qui eut un impact majeur sur l’ordre militaire des chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, dans lequel se trouve minutieusement décrit le déroulé de l’adoubement des membres de l’ordre.
Editions du Rocher Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1957 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, illustrée d'une croix de Malte In-8 1 vol. - 352 pages
1 carte des commanderies en France en fin d'ouvrage, 2 cartes de l'ile de Malte et 30 planches hors-texte d'illustrations en noir et blanc (complet des 33 planches hors-texte, totalisant 36 illustrations) 1ere édition, 1957 Contents, Chapitres : Préface et introduction - Un siècle et demi de gloire - Le cadre de la vie - Le rôle de l'Ordre, I et II - Les finances de l'Ordre - L'Hopital - La politique de l'Ordre - Grandeur et dédadence d'une escadre - Les malheurs d'un grand maitre - La fin - L'Ordre de Malte et la vie intellectuelle - Conclusion - Liste des grands maitres - Bibliographie, table des illustrations et index - Lordre de Saint-Jean de Jérusalem, généralement connu, dès le XIIe siècle, sous le nom de Ordo Hospitalis Sancti Johannis Hierosolymitani, est un ordre religieux catholique hospitalier et militaire qui a existé de l'époque des Croisades jusqu'au début du XIXe siècle. Son origine remonterait à la fin du XIe siècle dans l'établissement des marchands amalfitains à Jérusalem et la création d'hôpitaux, d'abord à Jérusalem, puis en Terre sainte, d'où leur nom d'Hospitaliers. À la suite de donations, ils vont posséder des établissements, prieurés et commanderies dans toute l'Europe catholique. À l'instar des Templiers, il assume rapidement une fonction militaire pour défendre les pèlerins qu'il accueille sur les chemins de Jérusalem, puis pour combattre les Sarrasins aux côtés des Francs de Terre sainte. Après l'expulsion des Croisés de Terre sainte (1291), l'Ordre s'installe à Chypre avant de conquérir l'île de Rhodes (1310) et de devenir une puissance maritime pour continuer à être le rempart de la chrétienté contre les Sarrasins. À la suite de la disparition de l'ordre du Temple (1314), les Hospitaliers reçoivent les biens des Templiers, ce qui fait d'eux l'ordre le plus puissant de la chrétienté. Expulsé de Rhodes (1523) par la conquête turque, l'Ordre s'installe à Malte (1530), dont il est considéré comme le souverain, par décision de Charles Quint. Avec sa flotte maritime de guerre, l'Ordre se transforme en une puissance politique qui prend de plus en plus d'importance en Méditerranée centrale jusqu'à la bataille de Lépante (1571) et jusqu'aux premiers traités des royaumes d'Europe avec les Ottomans. Après quoi il se consacre surtout à des opérations de guerre de course et transforme Malte en magasins d'échanges du commerce méditerranéen avec une quarantaine reconnue dans tous les ports de Méditerranée. En 1798, Bonaparte expulse le grand-maître et les chevaliers de l'archipel maltais au nom de la République française. L'Ordre qui s'était placé sous la protection de Paul Ier de Russie, une majorité de chevaliers s'exilent à Saint-Pétersbourg et élisent le tzar comme grand maître en 1798. Mais avec l'abdication du grand-maître Ferdinand de Hompesch en 1799 et la mort de Paul Ier en 1801, s'ouvre pour l'Ordre une période noire qui ira jusqu'à son éclatement en ordres concurrents. (source : Wikipedia) dos bruni, ainsi que le bord des plats à coté du dos, quelques rousseurs sur les plats qui sont un peu jaunis, la couverture reste en bon état, l'intérieur est propre mais le papier est un peu jauni, legere pliure sans gravité au coin inférieur des dernieres pages, cela reste un bon exemplaire de cette monographie très complète sur les premiers années de l'Ordre de Malte, de son installation à Malte en 1530 à 1798, date où Napoléon chassa l'Ordre de l'Ile de Malte
Marseille, Veuve de Henry Martel, 1708. 3 parties en 1 vol. in-12 de 401-(8) pp., veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Nouvelle édition de la règle du Tiers-Ordre carmélite refondé en 1708 à Marseille sous le nom de "Tiers-Ordre de la Sainte-Vierge du Mont Carmel et de la Sainte Thérèse de Jésus". Le premier coutumier de l'ordre avait paru en 1637 et la troisième édition était publiée en 1695 à Paris par Urbain Coustelier sous le titre La règle et les statuts du Tiers Ordre de Nostre-Dame du Mont-Carmel. Fondé par des ermites sur le mont Carmel en Palestine à la fin du XIIe siècle, les premiers Carmes quittent leurs ermitages au début du XIIIe siècle pour établir leur ordre monastique en Europe, bientôt divisé en Grands Carmes et en Carmes déchaux, ces derniers issus de la réforme instituée par Thérèse d'Avila au XVIe siècle : dans sa bulle du 23 mars 1594, le pape Clément VIII étend aux Carmes déchaux les privilèges accordés précédemment à l'ordre du Carmel d'organiser des groupes de laïcs dénommés "Tiers-Ordre carmélite" - car créé dans un troisième temps. La règle du Tiers-Ordre est définie en 1637 par les Carmes chaussés et conservée jusqu'en 1708 où une nouvelle règle spécifique est définie. Le Tiers-Ordre est alors renommé en "Tiers-Ordre de la Sainte-Vierge du Mont Carmel et de la Sainte Thérèse De Jésus". Cette règle restera en vigueur jusqu'en 1921 où elle sera revue et mise à jour.Bois gravés pleine page répété au verso des feuillets de titre des deuxième et troisième parties. Ex-libris gravé sur le premier contreplat : Christ en croix avec la légende "O Crux ave, spes unica". Pâle mouillure marginale, reliure partiellement épidermée.